<<Bismillah>>...
Sa y est, nous y sommes, aujourd'hui Mourad va sortir. Nous sommes tous devant cette prison à attendre le moment où il franchira ces portes.
Ma belle mère me tiens fermement le bras. 10h00 tapante il sort, s'avance vers nous et nous serre dans ses bras.
Je m'y sens bien, une bouffé d'aire frais, khalti pleure à chaude larme, tout l'amour qu'elle porte à son fils se voit aujourd'hui, pas besoin de mot pour décrire sa.
Nous rentrons à la maison dans le silence, mon mari est bizarrement trés silencieux. Pour dire vrai nous ne
nous sommes pas parlé durant une semaine entière, on s'est embrouillé pour des futilités et ma rancune ma retenu de répondre à ses appels.
Il m'en veut je le sais mais que vous voulez vous, je ne savais pas encore à ce moment là que je ne devrais pas le mettre en colère.
A la maison, il retrouve notre fils et passe tout son temps avec lui, moi, il me calcule à peine mais je ne lui en veut pas, je n'ai pas le droit de lui en vouloir.
Ma belle mère et mon beau frère décide d'aller passé la nuit chez la soeur à khalti, pour nous laisser nous retrouvez.
Je ne suis pas contre même si j'ai un peu peur du déroulement de notre soirée.
Je suis assise dans le salon, mon fils est couché et mon mari est sorti depuis plusieurs heures maintenant, j'attends qu'il rentre, j'ai envie ou besoin de le retrouvé.
1h00 du matin il refais enfin surface, il à bu je le sent mais encore une fois je ne lui en veut pas.
Lui: Pourquoi tu dors pas ?
Moi: Je t'attendais
Lui: Pourquoi ?
Moi: Bah... Je sais pas, juste comme sa, pour qu'on reste ensemble
Lui: T'aurais mieux fais d'aller dormir Moi: T'es énervé ?
Lui: Ouais
Moi: Omri stp arrête t'es enfin rentré c'est bon on oubli le passé maintenant
Lui: Mdr
Il se met à rire de toute ses forces, il tape du pied et se tien le ventre, on aurait vraiment cru que j'avais dit un truc de fou, trop marrant.
Moi: Euh.. Ya quoi de drôle ?
Lui:Ahhh parce que t'es sérieuse ? Tu croyais vraiment que sa aller être comme avant ?
Moi: Pas comme avant c'est sur mais je sais pas ...
Lui: L'ancien Mourad est mort ma petite va falloir t'y faire
Moi: ...
Lui: J'ai faim, fais moi à manger
Moi: Il est tard Mourad je vais faire du bruit, grignote juste quelques chose stp
Lui: Ah parce que tu crois que je te demander ton avis ? Vasi jt'ai dis !
Moi: Je vais réveillé Chemsdîne laisse demain je te ferais ce que tu veux inchAllah
Il me regarde, d'un regard noir et s'approche précipitamment de moi.
Lui: FAIS CE QUE JE TE DIS !
Moi: ...
Je ne bougeais pas d'un centimètre, la peur au ventre j'essaye de me levé mais impossible, j'étais tétanisé, son regard en dis long sur ce qu'il pouvait me faire.
Lui: BOUGE ALLEZ !!
Il m'attrape les cheveux et me tire en direction de la cuisine, je tiens sa main qui est dans mes cheveux et lui dit qu'il me fais mal mais il ne m'entends pas, il continu à me tiré et fini par me pousser par terre, je comprends pas ce qu'il m'arrive, ce qu'il nous arrive, tant de haine et de violence dans un seul homme.
Moi: Mais qu'est ce qu'il t'arrive ??? Pourquoi tu fais sa ??
Lui: Je peux plus voir ta sale gueule de kahba tu comprends pas ? Fais à manger et ferme ta gueule
maintenant !
Je me relève difficilement et commence à sortir à manger, je sais pas ce que je vais faire mais je vais le faire, j'ai trop peur pour riposté.
Une fois terminé je lui sert et par me couché dans la chambre de mon fils, je sais qu'ici il ne me fera rien ou du moins c'est ce que je pensais.
Je sens qu'on me tire à nouveau les cheveux, j'ouvre les yeux et vois Mourad me tiré vers la chambre, mon fils dors encore el hamdoulillah il n'assiste pas à sa.
Il me traine tel une vulgaire chaussette, il me fais mal très mal, j'ai du mal à comprendre ce qu'il se passe.
Lui: TU TFOU DMA GUEULE TU PART DORMIR LA BAS ? JSUIS UN PD MOI ? UN GROS ZEMEL ? JVAIS TE DEFONCER TU SAIS SA HEIN ?
Moi: Je me suis endormis mais j'allais venir Mourad ! Arrête de crié !
Lui: JVAIS TE TUER, TE TUER !
Il me jette sur le lit et me mets plusieurs gifles, vraiment je comprenais rien, je me protéger le visage du mieux que je pouvais mais ses coups devenait de
plus en plus fort et de plus en plus haineux.
Moi: ARRETE MOURAD ARRETE
Lui: JSAIS QUE TA FAIS LA PUTE JLE SAIS TU PEUX RIEN ME CACHER KHAMJA RIEN !!
Les minutes passent et il continue de me mettre des coups, je me noie dans mes larmes.
Je vois la porte derrière lui qui s'ouvre, mon fils apparaît tel un ange avec son doudou dans la main, il est tout endormis mais pourtant des perles salé coulent sur ses petite joue. Je reprends de mes forces et pousse Mourad je lui cries dessus pour qu'il arrête qu'il ne fasse pas sa devant son fils, notre fils.
Moi: CHEMSDINE MOURAD CHEMSDINE !
Il s'arrête enfin et se retourne pour voir si je dis vrais, Chemsdîne me cours dans les bras et nous pleurons ensemble, mon bébé à tellement peur. Mon mari nous regarde, il ne sait pas quoi faire ou plutôt réalise ce qu'il vient de se passé.
Il tente de s'approché de nous mais recule immédiatement et sort de l'appartement.
A ce moment là, à la minute même je sais que c'est la
fin, que nous deux c'est fini, que je dois me protéger moi, mais surtout mon fils.
Je calme mon bébé et commence à faire nos valises, je ne dormirais pas cette nuit, demain je retourne chez moi...
**Hayfa
