<<Bismillah>>...
Le lendemain je me reveille sous les cries de khalti. Il est à peine 8h00 mais tout le monde est déjà en plein préparatif.
Nous sommes le jour J, Moustafa va enfin refaire sa vie avec la belle Nihed.
Je regarde mon téléphone j’ai 3 appels en absence tous de mon frère, je le rappel mais aucune réponse. Tant pis.
Je remonte un peu plus la couette sur ma tête et reste là, sans bouger.
Mourad n’est pas à mes coté, il me manque déjà.
Je réfléchis, je n’arrête pas de réfléchir, je ne sais pas quoi faire.
Je ne sais pas si vous aussi vous avez cette sensation parfois mais j’ai envie de quelque chose mais je ne sais pas de quoi.
Quelques secondes passes et Mourad entre tout frais dans la chambre, il sent bon, il sort de la douche.
Il me regarde et me saute dessus puis me couvre de bisou.
Chaque seconde à coté de lui est comme un moment unique.
J’ai l’impréssion ou plutôt je réalise que plus le temps passe plus sont retour en prison se rapproche.
Lui : Ca va bébé ?
Moi : Hamdoullah et toi ?
Lui : Hamdoullah, allez léve toi on sort !
Moi : Hann on va où ? J’ai la flémme !
Lui : J’vais aller acheter de trois trucs vasi bouge !
Moi : Il est où Chems ? Lui : Il joue avec Faycal
Moi : Ahh…
Lui : Ca va mieux vous non ? Moi : Ouais normal
Lui : C’est bien !
Moi : Ouais par contre Mourad j’ai pas trop de sous pour faire les magasins sérieux
Lui : Comment sa ? Brahim te donne pas tout les mois ?
Moi : Euhh…
« Flash back
Je me proméne dans les magasins avec mon fils dans la poussette.
J’ai envie d’acheté une glace, j’entre dans le macdo. Brahim est là, bizarre il est avec une fille mais ce n’est pas sa femme.
Aller Hayfa pas de conclusion atif c’est peut être sa sœur.
Je m’approche d’eux et elle l’embrasse.
Wahh mais c’est quoi ce délire ! Il trompe sa femme !!
Je laisse tomber mon portable qui se trouver dans ma main et Brahim se retourne.
Il me regarde et regarde la fille. On est resté comme sa quelques secondes, j’en croyais pas mes yeux.
Je ramasse mon téléphone et sors limite en courant, les gens me regarde bizarrement avec ma poussette j’ai l’aire d’une folle.
Brahim : Hayfa attend !
Je continus mon chemin. Nan ce n’est pas possible, sa femme je l’aime trop, c’est une amie, elle est hnina comment il peut lui faire sa. Je le déteste, il me dégoute !
Brahim : Hayfa putain attend !
Il m’attrape le bras et me retourne vers lui, je tiens fermement la poussette avec l’autre main et essaye de me détaché mais nul besoin de vous dire qu’il est plus fort que moi.
