Adèle et Lucas vivent une relation idyllique, mais la maladie de la jeune femme l'emporte un peu plus vers les profondeurs de son mal-être et la seule solution qu'elle trouve c'est de tout lâcher et tout abandonner.
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ENFANTDELHIVER
décembre 2018 |...
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Storia de amor capítulo ocho ●•●
Un mes y dos semanas antes.
Adèle passait une main énergique dans ses cheveux. Elle soufflait bruyamment, et se dépêcha d'avaler son médicament. Voilà maintenant trois semaines qu'elle prenait ses anti-dépresseurs et même si elle savait qu'il n'y aurait aucun effets mis à part une forte dépendance elle ne pouvait s'empêcher de croire que tout irait mieux si elle les prenait. Lucas allait arriver d'une minute à l'autre. Alors Adèle mis la table et attendit patiemment son amant. La porte claqua, la jeune femme se rua sur l'entrée et embrassa tendrement Lucas. Les deux tourtereaux se serraient dans leurs bras respectifs.
*
Lucas étaient repartit, en effet Koke et Saúl l'avaient invité. Adèle était à présent seule, elle se dirigea vers la salle de bain et empoigna une vielle lame de rasoir. Elle l'a fixa, et fixait son reflet dans le grand miroir par la même occasion. Comment en était-elle arrivée là ? A ce point de non retour. Puis la lame transperça la chair. Une fois, puis deux, puis trois et ainsi de suite. Les traits sur sa peau pâle ressortaient, le rouge du sang était subjugant. Adèle pleurait, ses larmes coulaient et la jeune femme sanglotait, de longue plaintes sortirent de sa bouche. Elle criait, hurlait sa peine à tout va. Le sang s'échappait de son poignet et elle appuya plus fort. Elle ne pensait à rien, ne serait-ce qu'à ce faire du mal. Elle en avait marre. Elle était mentalement épuisée. Plus rien ne pouvait la faire changer.
_Putain Adèle !
La voix de Lucas, sortit la jeune femme de sa transe. Elle lâchait prise et s'écroula au sol. Le rojiblanco la rattrapa et avec une serviette appuya sur son poignet voulant à tout prix stopper son hémorragie. Il lui banda le poignet et l'étreint doucement. Les bras d'Adèle se figèrent dans son dos, elle pleurait encore. Sanglotante, Lucas la ramena dans sa chambre. Il lui embrassa le front et sortit. Il était bouleversé, il venait de trouver sa petite-amie se taillant les veines dans sa salle de bain. Il nettoya la salle d'eau de fond en comble. En ouvrant l'armoire à pharmacie pour ranger les bandes il tomba sur les anti-dépresseurs de sa belle. Il les prit et les emmena dans le salon avec lui. En s'asseyant dans le canapé, le défenseur composa directement le numéro de son frère.
_Salutfrérot.
_Théo, c'est Adèle, elle- elle a recommencé. Je l'ai trouvé à moitié morte dans la salle de bain.
_Attends de quoi ? J'arrive.
Il avait besoin de son frère pour surpasser cette épreuve. Lucas devait se montrer fort. Il allait devoir se forger un caractère encore plus protecteur, patient, doux et rassurant par rapport à Adèle. Et bien, leur histoire s'annonçait bien plus compliquée qu'il ne l'aurait imaginé.
