Merco

LIII

- Non vous ne rêvez pas,  mille mille excuse, je vous explique plus bas.-

Silvanna, 14 Juin 2022.

« Aller Achille presse-toi un peu ! » Le réprimandais-je alors qu'il marchait doucement vers la voiture tandis qu'Hélios s'attachait dans la voiture.

« Mais maman tu vas trop vite aussi ! » Grogna-t-il en couinant ce qui me fit rire.

« Je sais mais je dois vite vous déposez chez papa, j'ai un rendez-vous mon chat tu le sais. »

Il monta rapidement dans la voiture alors que je me pressais de démarré après avoir vérifier leurs ceintures. Lo ne perdit pas une seconde pour monter sur mes genoux.

« C'est pour ton travail maman ton rendez-vous ? » Demanda Hélios alors que Nami se vautrait entre les deux sièges auto.

Je le regardais dans le rétroviseur avec un air rieur, Hélios avait le don de toujours vouloir tout savoir, comme je l'étais.

« Non mon chat, je vais voir un ancien ami que je n'ai pas vu depuis longtemps. »

Je démarrais presque en trombe voyant que j'étais déjà plus que limite dans mon emploi du temps. Je fronçais les sourcils en me remémorant le fait que je devais contacter un directeur d'agence pour un dossier litige en commun.

Je profitais d'un feu rouge pour composer le numéro et lever le poing, signe que les garçons devaient faire silence radio et comme à leur habitude ils mirent automatiquement leur index sur leur bouche ce qui me fit sourire, comme à chaque fois.

« Entendu, nous verrons donc ça la semaine prochaine lors de votre venue à la concession. »

« Exactement. Vous en profiterez pour me parler des différentes modifications que vous souhaitez établir dans l'agence. » Continua-t-il alors que je coupais le moteur et levais les yeux vers les jumeaux qui avaient toujours leurs index sur leurs bouches ce qui me fit silencieusement pouffer.

« Parfait. » Approuvais-je en souriant à cette idée.

« Passer une bonne soirée. »

« Vous aussi. »

Il raccrocha ce qui donna signe aux jumeaux que le silence était banni.

« Aller zou ! » Dis-je en ouvrant ma portière alors que les garçons en firent autant.

Ils ne perdirent pas une seconde pour détaler vers la porte d'entrée de Ken et tenter de composer le code mais leur petite taille les en empêchait. Je saisis dans le coffre leurs affaires alors que Lo et Nami veillaient sur les garçons.

Nous montions les marches le plus rapidement possible parce que j'étais plus que pressée et déjà en retard.

Achille tambourina à la porte suivi de près par son frère.

« Papa ! » S'exclamèrent-ils simultanément.

Leur père sourit franchement et se baissa pour les accueillir comme à chaque fois. Je souris tendrement en voyant la scène même si, comme à chaque fois, un pincement au cœur me titilla.

Ken releva les yeux vers moi alors que les jumeaux étaient toujours dans ses bras. Il se redressa alors que nos fils filèrent dans leur chambre pour faire exploser la caisse à jouet.