Chapitre XVIII : Direction case prison !

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Il m'a vu.

Ses grands et profonds yeux noirs plongés dans les miens, son haleine chaude dégageant une puanteur immonde, ses crocs aiguisés à quelques centimètres de mon visage. Le rottweiler m'intimidait de toute sa hauteur, il faisait ma taille (j'étais assise). Il m'aboyait dessus et j'éternuais à cause de mon allergie.

  - Qu'est ce qui se passe ? S'exclama un des agents.

  Il s'approcha de ma cachette et soudain lorsqu'il me vit, il m'attrapa violemment le bras, pointant son arme derrière ma tête. Le policier me traîna hors de mon abri, ce qui surprit ses collèges. Je jetais un coup d'oeil au majordome. Il ne semblait pas très serein et resta de marbre. L'agent se tourna alors vers lui.

- Vous vous êtes moqué de nous ? Vous saviez qu'elle était ici ! S'exclama-t il énervé. 

- Je ne savais pas que c'était elle, dit Sebastian avec une touche d'ironie.

" Espèce de menteur ! Pensais-je."

  L'agent pesta un grand coup tandis que je jetais un regard noir au majordome. Il me passa les menottes puis me poussa à l'extérieur du manoir. Une calèche de police attendait devant. On ouvrit la porte de derrière avant de me pousser à l'intérieur, m'affalant parterre. Il referma, la voiture démarra et quitta la demeure des Phantomhive. Je posais ma tête contre le siège et fermais les yeux. Dans quelle situation je m'étais encore mise ? Je me le demandais. Mais maintenant  je savais une chose, Sebastian était contre moi mais aussi tout Londres. Les personnes qui voulaient ma tête se multipliaient. Tout d'abord les scientifiques qui m'ont tiré dessus, Lord Stolffer, qui se trouvait six pieds sous terre et à présent, Scotland Yard et le noble qui venait de m'envoyer en prison juste pour la sécurité d'une enfant. Le monde était cruel et malheureusement on ne pouvait rien y faire.

Après quelques minutes de trajet, nous étions arrivés devant une tour où était logée une cellule. On m'y poussa violemment et les agents m'enfermèrent à double tour. Je m'assis sur mon lit de fortune, plongeant ma tête au creux de mes mains. Pourquoi fallait-il que ça m'arrive à moi ? Sans m'en apercevoir des larmes coulèrent le long de mes joues. Je devais sortir d'ici pour retrouver ma mère ! Je ne voulais pas passer le reste de mon enfance dans une cellule ! 

Soudain ma clé de sortie, je l'espérais, courait vers la porte de ma prison. Les barreaux qui laissaient entrer la lumière du jour montraient deux agents entourant une jeune fille : Celle que j'avais sauvé !


Hello et Joyeuses fêtes de fin d'année, j'espère que vous avez bien profité (bien mangé surtout XD). Je suis désolée pour ce court chapitre mais pour être honnête je n'avais pas envie de faire un long truc pas très cool à lire. Voili voilou, je vous souhaite une bonne année 2019, bye bye et gros bisous <3 :D.



Black Butler : Ma véritable identitéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant