Basket-ball

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Ça serait mentir que de dire que je m'attendais à un accueil de reine le lendemain. Je savais que les rumeurs allez vite arriver sur ce que j'avais fait.  Mais les regards haineux des gens m'ont vite montré qu'ici, les reines, c'est les cheerleader. Tu touches à une d'entre elles, tu touches tout le monde.

- Lauren!

Je me retourne vers cette voix. Normani.

- Tiens, je pensais justement à toi...

- Tu te rends compte de ce que tu as fait?!

Dit-elle en me coupant la parole.

- Je me suis défendue ?

- Tu as signé ton arrêt de mort ! Tu sais que je suis sous les ordres de Ariana et que par conséquent, je ne peux pas te parler?!

- Pfff, n'importe quoi.

Dis-je en fermant mon casier et partant.

- Ce n'est pas n'importe quoi! Honnêtement, j'espère pour toi que ces salopes de basketeuses t'accepteront car sinon, tu es seule contre tous!

Je m'arrête et la regarde.

- Ne t'en fais pas, je sais me défendre.

Pas du tout mais c'est mieux de faire genre.

- J'espère pour toi. Si tu as besoin, je suis là. Pas toujours mais je ferais de mon mieux.

Sur ces douces paroles, elle s'en va. Me laissant comme une cruche dans le couloir.

Dans quoi je me suis encore fourré...

D'un coup, une chanson se joue dans les couloirs. Je me retourne et vois les cheerleader et leurs copains faire leur entrée. Dîtes-moi que je rêve...

Je me mets à rire. Tellement fort que j'entends la musique s'arrêter et je vois tous les regards sur moi.

Ariana s'approche de moi.

- Qu'est-ce qui te fait rire bonne à rien.

- On se donne des surnoms maintenant? Ok Salope. Ce qui me fait rire, c'est toute cette mise en scène.

- Déjà toi, tu ne me donnes pas de surnom, tu ne prononces pas mon prénom, tu ne me regardes pas. Ensuite, cette "mise en scène" comme tu dis, c'est une entrée digne de la reine que je suis.

- La reine de quoi, la reine des connes? C'est vrai que ça te va bien dis.

- Tu ne parles pas à Ariana comme ça bouffonnes.

Dit Selena en se mettant entre nous.

- Sinon quoi? Tu vas appeler papa et maman? Désolée mais tu ne me fais pas peur. La seule chose que je ressens quand je te vois, c'est de la pitié.

C'est lorsqu'un flash m'aveugle les yeux que je remarque que tout le couloir nous film.

- Mais pour qui tu te prends? Tu as cru que tu étais qui en fait?

Niveau répartie, Selena n'est pas la meilleure.

- Je suis ton père.

Dis-je en essayant d'imiter Dark Vador. Un rire se fait entendre derrière leur dos. Elles se retournent vers Camila qui essaye de s'arrêter de rire. À cette image, je me mets à faire de même.

Un garçon que je présume être le copain de Selena prend la parole:

- Allons-y les filles, elle n'en vaut pas la peine.

He'll never love you like meWhere stories live. Discover now