23. Charlie

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Deux semaines.

Deux semaines de pure bonheur.

Encore une fois, je suis submergée par un orgasme dévastateur. L'expression " baiser comme des lapins " prend tout son sens avec Carter Bass. Je me doutais bien qu'il était doué au lit, mais c'est beaucoup plus que ça, c'est un Dieu du sexe. Nos corps se correspondent idéalement, s'emboitent à la perfection. A chacune des ses caresses, je me sens transportée dans un autre monde. Je ne sais pas comment il s'y prend pour m'exciter à ce point, il y parvient à chaque fois.

Sa manière de m'embrasser, de me toucher, de me caresser me rend complètement dingue. Il sait comment me satisfaire à chacun de nos ébats. Carter a réussi à me prouver que je n'étais pas frigide, que j'étais capable de jouir, et plusieurs fois. Je n'en reviens toujours pas de ce que nous faisons depuis quinze merveilleux jours. Je ne suis pas du genre à avoir un sexfriend, à m'envoyer en l'air tout un week end entier, et pourtant je me suis dévergondée en l'espace de quelques semaines.

Carter me change et je dois dire que je ne déteste pas. Notre première fois a été magique pour moi. J'ai découvert de nouvelles sensations, j'ai eu l'impression d'être rempli de chaleur et de bonheur à chaque vas et vient de Carter. Plusieurs fois, il m'a demandé si il ne me faisait pas mal. Pour être tout à fait honnête, il n'a pas cessé de me faire du bien, à chaque instant. C'est moi qui l'ai poussé à être plus sauvage, plus brutal. Cet abruti m'a rendu accro au sexe.

Le dos de Carter s'écrase contre le matelas de son lit tandis que je m'écroule contre son torse humide. Je me suis habituée à sa présence, à ses visites imprévues mais tellement plaisantes. Je me sens bien avec lui, dans ses bras, ma tête contre son torse. Etant sexfriends, on ne devrait pas s'accorder des moments de tendresse, ni même dormir ensemble. Seulement, nous ne parvenons pas à nous décoller l'un l'autre.

Nous finissons par nous détacher pour que Carter puisse se débarrasser du préservatif dans la poubelle. Il revient dans son lit pour entourer ma taille de ses bras. Sa tête se réfugie dans mon cou qu'il embrasse tendrement. Je ne le pensais pas aussi affectueux, mais je ne vais pas m'en plaindre. Il caresse mon bras du bout des doigts, entreprend de faire des mouvements circulaires sur mon ventre. Je suis comme admirée par lui.

Sa main gauche se pose sur un de mes seins qu'il malaxe et empoigne comme pour marquer son territoire. Je sens sa semi érection contre mes fesses me faisant sourire. J'adore sentir l'effet que je lui provoque.

- Déjà prêt ? je lui demande amusée.

- Toujours pour toi, princesse !

- Vraiment ?

J'ai envie de me montrer audacieuse et provoquante, je veux le rendre dingue. Je bouge le bassin pour me frotter contre son érection qui grandit au rythme de mes balancements. Son souffle devient rapidement rauque. Il couvre mon cou et mon dos de baisers, mon corps entier de caresses de ses mains. Il fait monter le plaisir dans mon bas ventre tandis que je sens déjà sa queue dure contre mes fesses.

Je passe une main derrière pour me frayer un chemin jusqu'à son membre dressé pour moi. Je le prends en main et le serre. Il grogne dans mon cou qu'il mord violemment. Je pousse un cri mêlé de douleur et de plaisir. Je commence à entreprendre des va et vient, mais Carter bloque mon poignet.

- Tu ne te rends pas compte à quel point j'ai toujours envie de toi, me susurre t'il la voix enrouée de désir. Laisse moi te le montrer...

Sa voix est comme un supplice, mais un supplice autoritaire. Sa demande me rend perplexe, je ne sais pas bien comment l'interpréter. Je me laisse complètement faire. Carter m'oblige à lui faire face. Son regard me transperce de ses iris verdâtre. Il dépose un baiser sur mes lèvres avant de parcourir mon corps de sa langue. Mon plaisir s'accroît à chaque coup de langue. Il s'attarde sur ma poitrine, pince les pointes de mes tétons, les mordille.

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