Que l'aventure commence !

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Sir Smith semblait heureux.

- « Avez-vous la clé que j'avais joint à la lettre ? » nous demanda t-il.

- « Oui c'est moi qui l'ai ! » ai-je dis en plongeant ma main dans la poche arrière de mon jean pour en ressortir une clé en fer forgé, dont l'anneau représentait un fer à cheval.

- « Très bien, vous savez où c'est, alors je vous souhaite bonne chance »

- « Merci » nous répondîmes avant de nous diriger vers la porte en question. J'insérai la clé dans la serrure sous les regards attentifs des fantômes, fis pivoter la clé et ouvris la porte.

- « Oh attendez ! » nous cria Sir Smith.

On se retourna vers lui.

- « J'ai failli oublier. Dans chaque pièce est cachée une clé qui permettra d'ouvrir une autre porte présente dans cette salle de bal, et ainsi de suite, jusqu'à trouver la clé qui permettra d'ouvrir la dernière salle où se trouve le collier ».

Très bien, je comprenais le but maintenant, il suffisait de trouver une clé dans cette salle pour ouvrir la prochaine salle.

On hocha la tête toutes les trois pour dire que l'on avait compris, avant de faire volte-face et franchir le seuil de la porte.

Il y avait des escaliers en bois qui descendaient, on les dévala rapidement. Plus on avançait, plus les marches étaient en piteux état. On arriva dans une écurie.

L'écurie était une pièce relativement petite, de part et d'autre se trouvaient des boxes, une dizaine, dans lesquels se trouvaient des chevaux ; fantômes tout comme leurs cavaliers, mais ces apparitions paranormales ne m'étonnaient plus. Chaque boxe était pourvu de paille et d'un abreuvoir, leurs entrées, quant-à-elles étaient composées d'une arche en bois et d'un bas de porte, laissant aux chevaux la liberté de passer la tête en-dehors. Une allée, séparant les boxes, reliait les escaliers en bas desquels nous nous trouvions et une grande et large porte en bois, sûrement utilisée pour faire sortir les chevaux. Une bannière se trouvait suspendue au-dessus sur laquelle on pouvait voir les armoiries d'une famille. « Sûrement celles de Sir Smith » pensais-je sur le moment.

- « Bon aller, commençons à chercher ! » lança Anna, ce qui me sortit de mon observation.

- « Oui, tu as raison »

On commença à chercher. Dans les boxes, dans les abreuvoirs, dans les moindres recoins...

La lumière commençait à diminuer, ça devait faire quelques heures que nous cherchions.

- « On y voit presque plus rien, c'est trop dur ! On va jamais y arriver ! » se plaignit Lou.

Elle n'avait pas tout à fait tord, on y voyait quasiment plus, les rayons bleutés de la lune commençait à filtrer à travers les vitres.

- « Attendez ! » cria Anna avant de disparaître derrière un boxe.

Elle revînt aussitôt en brandissant une boîte d'allumettes et une bougie.

- « Où as-tu trouvé ça ? »

- « Je suis tombée dessus en cherchant, elles se trouvaient dans le tiroir d'une petite table à côté de l'escalier » me répondit-elle en me les tendant.

Je les saisis et allumai la bougie. Je me remis alors à chercher avec l'aide de celle-ci, mais en vain.

Je retournai aux escaliers, posai la bougie et m'assis sur l'une des marches avant de sortir ma bouteille d'eau et d'en boire une grande gorgée.

D'un coup Anna s'écria :

- « Céleste ! Là ! Sur la bannière ! Regarde ! »

Je me retournai et vis de quoi Anna voulait parler. Le flamboiement de la flamme de la bougie avait révélé une écriture sur la bannière. Je me relevai, saisis la bougie, m'approchai de la bannière et lu :

« Pour trouver une aiguille dans une botte de foin, c'est facile : brûlez la botte et l'aiguille apparaîtra », c'était une citation de Pierre Dac.

- « La solution est peut-être là ! La clé doit se trouver dans une botte de foin ! » dis-je.

- « Brûlons-les ! » renchérit Anna.

Je distribuai des allumettes aux filles et on commença à mettre le feu aux bottes.

Il ne fallu pas attendre longtemps avant que l'une d'entre-elles ne dévoile une petite boîte en métal. Celle-ci, une fois ouverte, contenait une petite clé semblable à celle qui avait permit d'ouvrir la première porte. Mais l'anneau de celle-ci était composé de lettres emmêlées.

On la prit, remit nos sacs sur le dos avant de remonter à la salle de bal.

Les fantômes étaient toujours là. On marcha jusqu'à Sir Gregory pour lui montrer la clé.

- « Excellent ! » dit-il, « je n'en attendais pas moins de vous. Je vous en prie, continuez ».

On se retourna avant de se diriger vers la porte suivante.


Le mystère du collier fantômeDonde viven las historias. Descúbrelo ahora