[12] Déclaration

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Kirishima lui avait raconté ce qui était arrivé à son amie. Il avait été désolé pour lui. Il savait que la petite Uraraka n'était pas quelqu'un de méchant et il aurait peut-être dû être attristé pour eux. Mais sur le moment, il avait plus pensé à Kyoka et le fait qu'elle ait à présent un manager.

Il était devant chez elle et l'attendait sagement, dos contre le mur. Ils avaient rendez-vous avec ce dit manager. Jiro lui avait proposé de l'accompagner, demande qu'il n'avait d'ailleurs pas refusé, étant même heureux qu'elle lui ait proposé d'elle-même.

« De toute façon, je suivrai pas votre voie ! »

Il sursauta en entendait une porte se claquer. Il se retourna. Denki vit sa meilleure amie arrivée vers lui, énervée, ses pieds tapant le sol. En relevant la tête vers lui, en le voyant si perplexe, elle lui sourit gentiment avant de l'entraîner loin de cette maison.

Marchant dans les rues de la ville, la noiraude lui tournait le dos, marchant gaiement vers l'agence qui l'avait repéré.

Le blond était toujours perplexe par rapport à la phrase qu'elle avait crié en arrivant près de lui. Elle avait l'air si fâchée qu'il se demandait ce qui avait bien pu se passer chez elle. Il savait qu'avec ses parents, ça ne se passait pas vraiment bien à son grand malheur. Ceux-ci n'acceptaient pas qu'elle devienne danseuse. Ils voulaient qu'elle fasse de grandes études et qu'elle devienne chirurgienne. Mais Jiro adorait trop la danse pour arrêter ça. Et le Rock.

Comme si elle avait lut dans ses pensées, et se fichant surtout des gens autour d'eux, Jiro se retourna vers lui avec un sourire triste avant de lui déclarer :

« Mes parents veulent que j'arrête la danse... et que je devienne chirurgienne comme grand-père... »

Il s'y attendait un peu, à vrai dire. Il avait l'habitude à présent.

Kyoka, elle, se trouvait dans un état d'esprit plus complexe où plusieurs sentiments s'entrechoquaient entre eux. Elle avait toujours aimé et admiré ses parents. Ils avaient été un grand modèle pour elle, lors de son enfance. Ils ne cessaient de lui parler de son grand-père, des exploits qu'il avait accompli pour le monde en tant que chirurgien. Au départ, elle l'avait elle aussi admiré. Mais à force de grandir, elle avait fini par voir qu'elle n'était pas faite pour suivre la même voie que son grand-père, de part ses notes malgré son travail acharné, mais en plus de part sa découverte pour son addiction à la danse. Alors il fut tout naturel qu'au bout d'un certain temps, elle sature et ne leur révèle son véritable rêve. Rêve qu'ils n'avaient évidemment pas accepté.

Elle se sentait à présent déçue, mélancolique et nostalgique. Elle aurait aimé que ses parents acceptent qu'elle choisisse cette voie. Elle était nostalgique de ses années d'enfance, où elle passait son temps à rêver de son avenir. Elle avait grandi, elle était grande maintenant. Pourtant, elle était heureuse, car elle allait peut-être bientôt pouvoir réaliser son rêve...

Contradiction.

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« Je repose une dernière fois la question : n'avez-vous vraiment rien à nous dire ?
-Non. Pourquoi devrais-je dénoncé une personne qui m'ait supposément violé ? C'est ridicule.
-Bien... Je ne vous dérange pas plus longtemps. »

Sur ce, l'enquêteur sortit de la chambre en saluant la jeune femme. Il se retrouva très vite dans le couloir, en compagnie de son ami qui attendait avec une certaine impatience les résultats de l'interrogatoire.

« Alors ? demanda-t-il.
-Rien. Mais ce n'est pas étonnant. Les personnes s'étant faites violés mentent souvent pour ne pas dénoncer leur violeur, ayant peur des répercussions.Alors que vas-tu faire ? questionna Aizawa à son tour.
-Le mieux serait de la mettre sous surveillance. Qu'il y ait toujours quelqu'un avec elle car si cette histoire s'avérait à être vrai, la laisser seule serait la pire des solutions, expliqua Bakugo.
-Hn. Tu as raison... »

Under the rainbow [Kacchako] [Réécriture]Where stories live. Discover now