Les amants de la gare

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Elle descendit du train un peu perdue, elle le cherchait

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Elle descendit du train un peu perdue, elle le cherchait. Sa valise dans une main, la deuxième agrippée à son téléphone. Puis elle le vit, debout au milieu de la foule. Il l'attendait. Elle se sentit rougir et un immense sourire recouvrit son visage sans qu'elle puisse l'en empêcher. Mais le voulait-elle ? Elle marchait dans sa direction, ses talons claquant sur le sol. Son pas s'accéléra jusqu'à ce qu'elle se jette dans ses bras. Il l'enserra entre les siens et la garda contre son torse pendant de longues minutes. D'un geste tendre, il vint baiser la base de son cou puis sa bouche remonta jusqu'à la commissure de ses lèvres où il s'arrêta net. Elle n'avait pas bougé. Ses yeux étaient restés fermés pendant qu'elle gravait dans sa mémoire la sensation de sa bouche sur sa peau et son odeur, si particulière et annonciatrice de tant de plaisir. Il finit par desserrer son étreinte pour son plus grand déplaisir et fit glisser l'une de ses mains dans la sienne pendant que l'autre attrapait sa valise. Après un dernier regard, il se tourna et partit en direction de la sortie de la gare. Elle le suivait docilement sans faire attention à son entourage, uniquement concentré sur cet homme qui la rendait désirable. Alors qu'ils marchaient, elle se remémorait quelques souvenirs de ses précédentes visites. Caresses et baisers échangés à la volée sur le parvis d'une église, sur un banc, dans un hall. Toutes ces pensées la torturaient délicieusement et lui rappelait pourquoi elle était là. Elle avait besoin de cette bouffée d'air. Un travail stressant dans une ville angoissante. Et par moment, elle pouvait le voir. À chaque fois, son ventre se nouait une semaine à l'avance par peur qu'il ne veuille plus d'elle. Elle avait besoin qu'il continue de lui parler comme il le faisait. De ses câlins, de ses baisers qui la faisaient se sentir importante et belle. Soudain, il se tourna vers elle. Elle se mit à paniquer, elle n'avait rien écouté de ce qu'il lui disait depuis qu'elle avait retrouvé. Mais d'un simple regard autour d'elle, elle vit qu'ils étaient arrivés chez lui. Il déverrouilla la porte et lui laissa la place d'entrer. Une fois dans le hall, il s'apprêtait à ouvrir la porte de son appartement quand, un sourire jusqu'aux oreilles, elle le planqua contre le mur et entreprit de l'embrasser du menton jusqu'à la pointe de l'épaule. Il feulait et se contractait au passage de sa bouche mais ne fit aucun geste pour l'en empêcher. Elle finit par s'écarter alors qu'il haletait. Elle riait. Elle aimait jouer avec lui. D'un signe de la tête, il lui fit comprendre qu'il se vengera plus tard. Il déverrouilla la porte et ils entrèrent. Il déposa sa valise dans la chambre et ôta son manteau sous le regard inquisiteur de la demoiselle qui ôtait le sien d'un air distrait. Il portait une chemise et un jean, de quoi être à l'aise en toute circonstance. Lorsque son manteau tomba, il découvrit qu'elle portait une simple robe bleue bustier et que ses épaules étaient recouvertes d'un léger voile bleu aussi présent en bas de la robe. Il n'était pas habitué à tant de féminité de sa part et elle se sentait gêné alors qu'il la dévorait du regard. Voyant sa gêne, il se précipita vers elle. Il l'a prit dans ses bras et l'embrassa avec une ardeur nouvelle. La robe n'offrait pas un décolleté vertigineux ni un accès facile à son intimité mais la coupe moulant parfaitement ses formes offrait une vision bien plus que suffisante pour l'échauffer. Glissant ses mains sous ses fesses, il la souleva de terre. Elle s'accrocha d'une main à son dos, de l'autre à ses cheveux, tandis que ses jambes se refermaient avec force autour de ses hanches. Elle lui rendait chaque baiser avec fougue et leur plaisir montait progressivement. Elle quitta sa bouche pour laisser la sienne naviguer sur son menton et dans son cou pendant qu'il la déposait sur le bureau. Elle ne desserra pas l'étreinte de ses jambes. Il posa ses mains sur ses cuisses et remonta le long de celle-ci pour découvrir, caché sous la jupe, les attaches de ses jarretelles. La sensation de sa peau froide sous ses mains chaudes déchaîna en lui une vague de plaisir. Plantant ses doigts dans sa chair, il l'attira à lui. Renforçant le contact entre leurs entrejambes. Elle arrêta ses baisers et bascula la tête en arrière pour gémir de plaisir. Il en profita pour atteindre de sa langue la base de son cou à la lisière du col de sa robe. Ses mains continuaient de remonter le long de ses cuisses jusqu'à atteindre son ventre. Il laissa ses mains courir entre les frontières de tissus formées par sa culotte et ses jarretelles. Elle soupirait de plaisir et glissa l'une de ses mains dans le col de sa chemise pendant que l'autre se frayait un chemin entre deux boutons. Elle caressait sa peau nue contre ses doigts. Son désir pour lui augmentait au fur et à mesure que ses pouces approchaient de son entre-jambe. Et alors qu'elle pensait qu'il allait la toucher, ses pouces s'écartèrent au dernier moment. Elle décolla sa bouche de sa peau et gémit de frustration. Elle le fixait avec envie et colère pendant qu'il souriait et lui faisait signe que sa vengeance venait d'avoir lieu. Elle arracha sa chemise de rage, faisant voler les boutons aux quatre coins de la pièce. À présent, son torse s'offrait à elle. Elle y fit courir ses mains et sa bouche pendant qu'il la soulevait d'une main pour dégager la jupe de sa robe. Elle ne prêtait pas attention à ses gestes, seul comptait les bruits qu'il émettait alors que le plaisir l'emplissait. Il remit ses mains sous sa robe. Mais cette fois, elles remontèrent jusqu'à sa poitrine, qu'elles frôlèrent, et de là ; jusqu'à ses bras emportant avec elles la robe et la laissant en sous-vêtements sur le bureau, les jambes agrippées à sa taille. Il découvrit ainsi, un fin soutien-gorge de dentelle noire parfaitement assorti à sa culotte et à ses bas couture. Les yeux fermés, il laissa ses mains explorer la peau ainsi mise à nue, passant et repassant sur la dentelle de ses sous-vêtements. Elle continuait d'embrasser chaque centimètre de peau qui passait à proximité de ses lèvres tout en se dirigeant vers son nombril. Alors que son plaisir augmentait à en exploser, il libéra sa jambe de la première attache de sa jarretelle. Lorsque le bouton libéra le bas, elle fut surprise par la disparition de la pression du ruban sur sa cuisse. Sa jarretelle droite tenait encore par un ruban pendant que l'autre perdait elle aussi une attache. Ses mains avaient maintenant plus de place pour la caresser et ses pouces recommencèrent leur ascension vers cet endroit qui focalisait toute son attention à tel point qu'elle n'arrivait plus à quitter ses yeux du regard. Il savait le plaisir qu'il lui procurait, comment le lui procurer mais surtout comment la frustrer et la faire enrager pour mieux la faire exulter. Il jouait sans cesse sur les limites, ne glissant jamais plus d'une phalange sous ses sous-vêtements. Elle bouillait à l'intérieur. De plaisir, mais aussi de rage. Elle savait qu'il jouait avec elle pour qu'elle apprécie encore plus son contact le moment venu cependant, elle détestait quand il lui refusait la jouissance qu'elle attendait tant. Il défit les deux dernières attaches de ses jarretelles et, en glissant deux doigts sous la dentelle, les fit glisser avec une extrême lenteur sur sa cuisse. La deuxième suivit la première juste après. Délaissant son propre plaisir, il se mit à genou entre ses cuisses et commença à baisers chaque petit bout de peau qu'il venait de libérer. Elle posa ses mains sur le bureau et se laissait aller au plaisir, rejetant la tête vers l'arrière elle gémissait à chaque baiser. Il remontait lentement vers l'intérieure de ses cuisses. Baisers après baisers, elle sentait sa peau s'échauffer et son désir la brûlait de l'intérieur, ne demandant qu'à exploser. Il continuait sa lente et douloureuse ascension vers cet endroit qui n'attendait que sa bouche. Elle suffoquait d'impatience, elle redoutait plus que tout qu'il change à nouveau de direction. Il décida qu'elle avait assez longtemps attendu et que trop de frustration serait contreproductif. Il l'aida à retirer sa culotte, et alors qu'elle était assis sur son bureau, uniquement vêtue de son soutien-gorge, sa bouche repris son ascension. Tandis que sa bouche embrassait l'intérieur de sa cuisse gauche à mi-hauteur, il remonta sa tête d'un coup pour déposer un rapide coup de langue à l'endroit qu'elle désirait tant. Sur le coup de la surprise, elle resserra ses cuisses autour de sa tête et lâchait un petit cri. Il posa ses mains sur ses jambes et les écartait de nouveau pour pouvoir respirer avant de reprendre sa litanie de baisers et coups de langues au sommet de ses cuisses. Chaque contact de sa langue contre sa peau la faisait geindre de plaisir. Elle sentait que chaque contact accumulait plaisir et désir au creux de ses reins et elle attendait tranquillement le moment où ils exploseraient pour ne laisser d'elle qu'une enveloppe vidée de toute énergie. Lentement et avec application, il lui prodiguait coups de langue et baisers jusqu'au moment où il décida de rajouter l'un de ses pouces. Cette nouvelle sensation la fit gémir de plus belle et elle ne contrôlait plus les infimes mouvements de son bassin. Une main posée sur son sexe et l'autre sur ses fesses, il s'appliquait à la faire exulter. Son souffle devenu de plus en plus court, elle n'inspirait plus que pour expirer des gémissements de contentement. Il se redressa en égrenant sur son ventre un chapelet de baisers et coups de langue pendant que sa main continuait son travail. Elle accrocha ses bras à son cou, plongeant ses doigts dans ses cheveux. D'une main, elle maintenait fermement sa tête tandis que de l'autre, elle caressait son torse. Sa main descendit le long de ses côtes entre caresses et griffures. Il se remit à feuler sous ses mains et ses mains et ce son murmuré à son oreille décuplait son plaisir. Elle ne tenait plus, son bassin poussait contre ses doigts à lui tandis que les siens s'enfonçaient dans sa toison. Manquant de place, il défit un à un les boutons de son pantalon et repris ses caresses. Devenant lui aussi tremblant, il plongeait sa langue dans sa bouche. Baisers, caresses, coups de langue, ils se les échangeaient à une vitesse folle. Chacun cherchant à combler l'autre le premier. Il remuait le bassin pendant que ses jambes se resserraient sur sa taille. Leurs intimités se frôlaient, d'abord timidement puis le contact devint plus pressant. À force de décharge de plaisir, ils finirent par exulter presque simultanément dans les bras l'un de l'autre. Épuisé et haletant, il la prit une dernière fois dans ses bras et les mena au lit où ils s'allongèrent et s'endormirent presque immédiatement dans les bras l'un de l'autre.

Petites nouvelles pour passer le tempsWhere stories live. Discover now