Oh mon soumis 2.0

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Nous avons rendez-vous aujourd'hui. Et comme à chaque fois, je t'attends avec appréhension. Cette séance sera-t-elle notre dernière ? Seras-tu satisfait de ce que je te donne ? En veux-tu plus ? Je vérifie pour la trente-sixième fois que tout est bien rangé. Que chaque chose est à sa place. Que ton collier et les menottes sont facilement accessibles. Je m'apprête à tirer une dernière fois sur les sangles du lit mais la sonnette retentit. Tu es là, de l'autre côté de la porte. Je jette un rapide regard à ma tenue avant de t'ouvrir la porte. Tu es là, dans ton beau costume trois pièces. Tu hésites et ne sait pas comment réagir. Tu voudrais m'embrasser mais tu ne sais pas ce que j'ai prévu pour toi. Je te salue poliment et te fais entrer d'un signe de la tête en te souriant sincèrement. Il ne serait pas juste que je sois la seule à appréhender ce rendez-vous. Je mets l'eau à chauffer et prend le temps de sortir le thé du placard en sachant pertinemment que tu me regardes et que ma jupe remonte juste assez pour dévoiler le haut de mes jarretelles. Je me retourne juste à temps pour apercevoir ton grand sourire et la lueur d'approbation dans ton regard. Comme si tu avais le droit de me faire une remarque. Je m'accoude au plan de travail pendant que tu choisis le thé que tu veux déguster. Tu choisis un thé noir de Chine, un choix que je ne peux qu'approuver. L'eau est enfin chaude et je la verse dans les tasses avant de venir m'assoir en face de toi. Tu sais que j'aime prendre mon temps, que j'aime t'offrir le temps de t'exprimer avant de venir te museler. Alors tu me raconte ta journée et les péripéties de ton voyage jusqu'à moi. Je t'écoute d'une oreille distraite, laissant mes pensées vagabonder. Alors que tu me parles de ton supérieur tyrannique, je ne peux m'empêcher de t'imaginer nu et entièrement lié. Je déguste mon thé à petites gorgées. Tu bois le tiens bien plus rapidement. Tu as hâte d'en finir avec cette mise en bouche. Mais où serait le plaisir si je ne te faisais pas languir ? Après tout, tu n'as plus aucun pouvoir depuis que tu as passé la porte. Toi d'habitude si fier et si puissant, tu n'es plus rien de tout cela à partir du moment où j'entre dans ton champ de vision. Alors que tu viens juste de finir ta phrase, je t'entends prononcer trois mots. S'il vous plaît. Tu ne tiens déjà plus en place. Je n'ai même pas encore commencé que tu me supplie déjà. Je finis par poser ma tasse vide sur la table et le claquement de la porcelaine sur le bois t'électrise presque autant que le claquement de mes talons. Le jeu va enfin commencer et tu es aux anges.

Je me lève et passe mes mains sur tes épaules qui se détendent instantanément. J'avais élaboré toute une séance pour toi. Mais je change d'avis en voyant le petit escabeau trois marches. Je t'ordonne d'ôter ta veste mais de garder le reste avant de t'asseoir sur la dernière marche de l'escabeau. Tu te tiens droit comme un piquet et je laisse mes mains parcourir ta nuque avant de rajouter ma langue pendant que mes mains retirent tes boutons de manchettes. Puis je te laisse assis sur le tabouret, les mains dans le dos. Je récupère ma boite en métal contenant tout un tas de surprise pour toi. Mais avant de continuer, je veux te voir lutter. Je veux te voir languir. Je te bande les yeux en t'interdisant de parler. Je te vois déjà combattre mes ordres. Tu aimerais reprendre le dessus et me contredire, mais tu connais la punition. Si tu désobéis, je m'arrête. Je t'abandonnerais à tes désirs et envies. J'ôte le couvercle de la boîte en métal et le bruit te fait sursauter. J'en sors des menottes de cheville et de poignet puis je viens caresser de nouveau ta nuque. Oh mon soumis si tu savais ce qui t'attends. Tu m'as fait languir, tu m'as fait attendre et je déteste ça. Je te veux mais je vais d'abord arracher de ta tête l'idée que tu pourrais me résister. Je me place dans ton dos et laisse mes mains glisser le long de ton bras gauche avant de venir fermer la menotte sur ton poignet. Tu es surpris par la douceur des menottes mais lorsque que je l'accroche à l'escabeau dans ton dos, tu sens la poigne de cette dernière. Tout doucement je caresse ton bras droit avant de lui faire subir le même sort. Les attaches te force à rester droit si tu ne veux pas te faire mal et j'entends les chaînes cliqueter alors que tu cherches mon contact. Tu te débats contre ces attaches mais la douleur qui te rappel leur présence te fais plus de bien que tu ne l'admettras jamais. Je reste un moment à te regarder avant de venir frôler tes jambes. Je descends tout doucement en direction de tes chevilles avant de venir les accrocher à leur tour. Tu ne peux plus bouger et pourtant tu essayes de lutter contre les menottes. Tu t'agites comme si tu cherchais à tester mes liens. Comme si je pouvais être assez négligente et te laisser une porte de sortie. Je t'attends depuis longtemps, j'ai eu le temps de réfléchir, de planifier, de préparer, de m'exercer. Je me redresse et viens faire sauter les boutons de ta chemise un a un, déposant un baiser à la place. Je fais glisser ta chemise le long de tes bras, venant encore plus entraver tes mouvements en m'arrêtant au niveau de tes coudes. Je retourne fouiller dans la boite, mes talons claquent sur le sol et t'émoustillent à chacun de mes pas. Je récupère le collier et la laisse avant de revenir à tes côtés. Oh mon soumis, tu es magnifique. Si tu savais le plaisir que tu me procures à peine entraver. Mais j'en veux toujours plus avec toi. Je viens enfermer ton cou dans le collier avant de refermer le cadenas au niveau de ta poitrine, l'anneau se trouvant sur ta nuque. Tu bouges encore trop, et je veux te voir te débattre. Je passe la laisse entre les barreaux avant de venir accrocher le mousqueton à l'anneau du collier ce qui te force à rester légèrement en équilibre vers l'arrière. Et enfin, je t'entends réagir. Ton premier soupir t'échappe. Comme si tu avais besoin de toute cette immobilisation pour pouvoir enfin te lâcher. Comme si tu n'étais libre qu'une fois complètement attaché. Mais tu te ressaisis et maintiens ta bouche fermée. Je prends le temps de t'admirer avant de venir passer ma langue sur la commissure de tes lèvres. Tu tournes aussitôt la tête espérant un baiser de ma part mais je suis déjà repartie et le collier te maintient en place. Ma bouche descend le long de ton torse, embrassant et mordant chaque bout de peau jusqu'à ce que j'arrive au niveau de ton sein gauche dont je lèche l'auréole sans jamais toucher ton téton. Je te sens lutter contre les attaches, lutter pour forcer ma bouche à aller là où tu en a envie. Mais tu ne peux pas bouger. Tu ne peux même pas me le dire sans quoi tu perdrais tout.

Petites nouvelles pour passer le tempsWhere stories live. Discover now