S'il vous plaît Maître

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Le bar où nous avons rendez-vous est quelconque

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Le bar où nous avons rendez-vous est quelconque. Situé sur une place assez fréquenté, un point tout aussi positif que négatif au vue de la tenue que je porte. Je vous connais Maître, je sais que vous n'aimez guère être bridé par des barrières de tissus, c'est pour cette raison que j'ai choisi de ne porter que mes bas sous ma jupe légère et ma chemise. J'appréhende cette rencontre, serez-vous heureux de ma surprise ? Et si quelqu'un le découvrait, seriez-vous quand même content ? Vous m'attendez, déjà assis, un verre à la main. Suis-je en retard ? Le sourire que vous m'adressez en me voyant me fait fondre. La chaleur de votre corps contre le mien lorsque vous me prenez dans vos bras fait disparaître mes peurs. Je suis à peine assise que mon cocktail arrive déjà, une gorgé et je me sens tout de suite d'humeur plus joyeuse. Vous le savez, je suis stressée à chaque rendez-vous. Après tout, j'ai à cœur de vous satisfaire et je suis terrifiée à l'idée de vous décevoir. Mais vous me connaissez et vous lancez la conversation alors que je vous dévore du regard, sentant monter en moi un désir que je ne peux pas vous cacher. Le temps passe et les passants défilent pendant que la conversation reste banal et peu stimulante. Mais vous le faite exprès pour que je m'attarde sur les mouvements de votre bouche, sur votre langue qui passe lécher vos lèvres par moment. Comme j'aimerai que ses lèvres m'embrassent et que cette langue me lèche, moi. Mais je n'oserai vous réclamer quoi que ce soit Maître, je ne peux qu'attendre en sentant mon envie de vous gronder au creux de mon ventre. Quand daignerez-vous vous occuper de moi ? Votre main effleure ma joue et je ne peux que prier pour que ce contact ne cesse pas trop vite. Mais déjà vous retirer votre main, vous brisez ce lien. Pour mieux prendre ma main et m'invitez à vous suivre. Vais-je enfin pouvoir profiter de votre corps ? Je bouillonne intérieurement, à quand remonte notre dernière entrevue ? A quand remonte la dernière fois que vous avez posez la main sur moi ? Je vous suis sans comprendre où nous allons, mais cela m'est bien égal, je me laisse guider par votre main dans la mienne. Les rues défilent et mes talons claquent sur les pavés. Le Soleil m'éblouit mais je ne peux, ni ne veux quitter mes pensées. Je me perds dans mes rêveries, dans mon envie de vous et ne remarque que vous me regardez que lorsque votre main serre la mienne. Je vous souris avant de voir que vous ne vous êtes arrêtez que pour pousser la porte d'une boutique. Je n'en ai pas vu l'enseigne mais je comprends assez vite où vous m'avez amenée. Je vous précède pour entrer mais je ne suis pas rassurée, je n'aime pas me montrer. Et cela vous fait sourire. Vous aimez me mettre dans des situations inconfortables. Votre main tire la mienne jusqu'au fond de la boutique, vous n'êtes pas venu flâner. Vous savez ce que vous voulez, et la section vers laquelle vous vous dirigez m'excite autant qu'elle m'effraie. Les tenues s'alignent avant de laisser place à des jouets aux formes les plus incongrues les unes que les autres. Les fouets, les cordes et les harnais, de plus en plus complexes et diverses enflamment mon imagination. Puis je vois ce qui fait briller votre regard. Ce que vous voulez m'infliger plus tard. Vous ne lâchez ma main que pour attraper une barre en métal réglable orné de quatre crochets. Les étincelles dans votre regard m'enflamment plus que je ne vous l'admettrai jamais. Des deux mains, vous tester la solidité de la barre puis vous reprenez ma main avant de vous diriger vers la caisse. Au moment de payer, un petit objet attire votre regard. Mais je n'ai pas le temps de le voir avant que la caissière ne referme sa boite que vous rangez dans votre veste. Vous reprenez ma main et nous quittons la boutique. Vous marchez d'un pas plus pressé et je dois accélérer pour vous suivre. Ma jupe flotte autour de moi et l'air frais mets mes nerfs à rude épreuve. Mes talons glissent sur les pavés mais votre main m'agrippe. Encore une fois les rues défilent alors que je ne peux penser qu'à une seule chose. Qu'y-a-t-il dans votre poche ?

Petites nouvelles pour passer le tempsWhere stories live. Discover now