La Gourmandise Te Perdra

Le monde est Petit !

Bonjour à tous,

Comme convenu, voici la suite tant attendue.
J'espère qu'elle vous plaira.

Merci encore à vous tous d'être encore là.

Bonne lecture !

Arnaud

Mon esprit jubile, puissance mille.
Je suis un homme amoureux et un putain de chanceux !

Je n'ai rien foutu depuis que je suis arrivé à mon bureau à neuf heures et demie. Impossible de me concentrer. Trop de choses se bousculent et s'entrechoquent en moi. Une première et c'est exaltant !

Que demander de plus ?

Cinq étages plus bas, j'ai une femme extraordinaire qui m'aime et qui ne demande qu'à être aimée en retour. Claire me fait un bien fou - plus que je ne l'aurai imaginé. Prendre notre petit déjeuner ensemble pour la deuxième fois à la maison m'a donné des envies. Je vois l'avenir différemment avec de belles choses positives. Lire dans son regard cet amour qu'elle me porte, la voir si sereine, si souriante et sans retenue a réconforté encore plus mes sentiments.

A vingt ans, je ne croyais pas mon père lorsqu'il me disait que l'amour pouvait parfois distraire.
Que penser à l'autre au début d'une relation en ayant des frissons était signe que nous avons fait le bon choix mais qu'il ne fallait pas s'arrêter à ces petits détails. Un couple apprend à se connaître, se respecte mutuellement, communique, se dispute, se réconcilie. A l'époque, j'avais émis des doutes sur ses dires seulement aujourd'hui, je revois complètement mon jugement.

Assez tergiverser, il faut vraiment que je me mette au travail.

Je m'apprête à poser mon fessier sur mon fauteuil quant une voix que je connais si bien m'interpelle.

- Arnaud Alexander Bennett ! Me dit-elle sur un ton qui se veut autoritaire.

- Maman ? Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Tu n'es pas à la fondation ? Dis-je en français. C'est notre petit rituel à nous avec Kate, de parler français avec elle. D'un revers de la main, elle balaie ma question.

- Il y a plus urgent que la fondation. Ma famille passe avant. Et là, nous avons un petit problème. Me dit-elle sur un ton légèrement tendu. Elle enlève sa veste et prend place sur un des canapés de mon salon. Je m'installe à mon tour mais avant je lui claque une bise sur la joue pour lui dire bonjour. Cela fait presqu'un mois que je ne l'ai pas vu et elle est toujours aussi ravissante.

- De quel problème tu parles ? Dis-je en fronçant les sourcils.

- Je parle de ça jeune homme ! Me répond-elle en déposant avec fermeté ce torchon sur la table basse.
C'est très rare que ma mère se mette dans de tel état. Elle a dû être vraiment blessée pour se déplacer jusqu'ici.

J'ai la conscience tranquille à ce sujet.

- Il n'y a rien à dire puisqu'avec Taylor s'est terminé depuis plus d'un mois. Cette presse veut juste faire le buzz. Ne t'inquiète pas, les avocats s'en chargent déjà.

- Es-tu sûr que Taylor et toi soyez sur la même longueur d'onde ? Me demande-t-elle d'une voix calme qui attend une réponse.

- Pour moi tout a été clair lorsque nous nous sommes séparés. D'ailleurs, il ne s'est rien passé avec elle à Paris et je ne lui ai pas donné de faux espoirs. Réponds-je calmement.

- Admettons que les choses soient claires entre vous. Comment expliques-tu cette photo ? Et que fais-tu de la jeune femme qui était complètement perdue et en pleure hier matin en voyant cette Une ?