Chapitre 1

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Les cours à la fac furent longs pour Mirajane mais pas ennuyeux. Elle en sorti fatiguée et ne pensa plus qu'à une chose : rentrer chez elle.

Elle retrouva sa voiture garée là où elle l'avait laissée. Assise, elle conduisa sereinement jusqu'à la maison mais arrivée devant, une Lissanna en pleurs en sortit. Les yeux de Mira devinrent deux soucoupes rondes et elle demanda, inquiète :

— Mais qu'est-ce qui se passe Lisa ?

— Il se passe qu'il est un grand connard, lui répondit sa sœur.

Luxus en sortit, le visage déformé par la douleur.

— Lisa...commença t-il.

— Ne m'appelle plus Lisa ! Et je vais chez mon petit ami, explosa Lissanna.

Luxus mit sa main sur sa tête pour montrer sa douleur.

— Je ne voulais pas que cela se passe comme ça, essaya t-il d'expliquer.

Sa soeur, ayant toujours en réserve une colère plus grosse que sa caisse, se retourna, le visage rouge.

— Je ne veux rien savoir ! Quand on est en couple, on ne développe pas des sentiments pour la...

Elle ne put continuer et Morale se disait que si elle ne voulait pas dire le nom, c'est qu'il contenait tout le problème de leur dispute.

— ...pour une personne dont la copine est proche ! termina t-elle avant de rentrer dans la voiture en claquant la portière.

Le visage dur, elle démarra sans que Mirajane n'eut le temps d'esquisser un au revoir à ma sœur. Elle me retourna pour pouvoir demander des explications à Luxus mais il n'était déjà plus là. Elle soupira et se laissa tomber une fois sur mon lit.

Toute cette histoire était trop épuisante pour son cerveau où il rangeait déjà ses cours tout frais.

Elle s'endormit sans penser à rien d'autre.

Quand elle se réveilla, sa tête lui lançait et il lui fut difficile de sortir du lit. À peine extirpée de la couverture qu'elle faillit tomber. Mais coup de chance, elle se raccrocha au meuble juste à côté de mon lit.

Elle avait terriblement besoin d'un Doliprane, maintenant. En ouvrant la porte, elle entendit des voix inconnus. Étant gênée, elle se regarda avant pour être certaine d'être présentable et heureusement, la jeune fille était toujours habillée.

Puis elle fronça des sourcils. N'avaient t-ils pas changé de jour ? Elle manqua de se frapper intérieurement.

Elle ne s'était pas changé hier et avait pris ma douche le matin même. Elle descendit quand même, ne voulant que prendre un simple cachet avant de retourner se cacher. Arrivée à la porte, quelle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit  qu'il n'y avait qu'une seule personne, en plus, affublée seulement de ses sous-vêtements avec une chemise sur le dos.

Un éclair fugace et froid traversa tout son corps entier. Mirajane serra les points mais aucun mot ne sorti de ma bouche alors qu'elle était bouche-bée. La fille la remarqua et lui souria :

— Bonjour.

Mirajane se détourna et se précipita toquer à la porte de Luxus. Quand enfin, il se décida à ouvrir, ensomeillé. La rage au cœur, Mirajane éleva son point et lui flanqua au visage, tellement fort qu'il recula.

Il se massa le visage avant de crier :

— Non mais ça va pas ?

Elle s'avança, le visage dur.

— Écoute moi bien, je ne le dirai qu'une fois. Je t'autorise à rester chez moi. Mais hors de questions que tu ramènes des prostituées ! Okay, tu t'es disputé avec ma sœur mais tu veux baiser, va le faire ailleurs ! C'est ma maison ici, c'est moi qui décide.

Mirajane se précipita dans sa chambre, ramassant les vêtements de la prostituée au passage. Descendue, la jeune fille la regarda. Elle lui pris le coude avant d'ouvrir la porte d'une main, de la foutre dehors en lui jetant ses vêtements.

— Désolé, mais c'est chez moi ici.

La jeune fille claqua la porte puis retourna dans sa chambre, le doliprane avalé.

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