L'exposition de la vérité a un prix [TOME 1]

Chapitre 13 : Tu as versé sur ma vie des milliers de roses.

PDV CHERYL :

Nous voici dans notre hôtel à Dubaï pour notre lune de miel. Celui-ci était très grand, très majestueux. Nous avions une vue magnifique sur la ville et la mer. C'est vraiment un endroit paradisiaque. Tamsin a fait fort en choisissant cette destination et cet hôtel. Elle avait choisi la formule tout inclue et la chambre est grandiose !
Nous avions accès aux différentes piscines, spa, sports en tout genre mais également masseuses personnelles dès que nous le voulions.
Ma femme a également réservé tous nos repas dans les plus grands restaurants aux alentours de l'hôtel.
Je l'ai également entendue parler aux personnels de l'établissement afin que je sois traité comme une reine. Elle a dit exactement « S'il vous plaît, j'aimerais que vous exécutez ses moindres désirs afin de la satisfaire. C'est une personne formidable qui mérite d'être traiter convenablement. Bien entendu, je vous serais très reconnaissante pour vos efforts et je le ferais savoir » le jeune homme avait bien compris le message et il avait passer le mot à ses collègues qui confirmaient d'un signe de tête avec un sourire avant d'ajouter « J'entends bien Madame Blossom. Vous pouvez compter sur l'équipe pour traiter votre conjointe comme une reine durant votre séjour. ».
Mon cœur battait très vite dans ma poitrine comme s'il voulait s'enfuir. J'étais parfaitement heureuse et n'avais absolument pas besoin de tout ça mais je reconnais que cette situation me plaît bien.
J'aime qu'on s'occupe de moi, comme si j'étais la seule et unique personne sur terre et Tamsin le fait à merveille. Elle prend soin de moi comme personne ne l'a fait auparavant, même ma propre famille n'a jamais prit autant soin de moi en 26 ans, alors que Tam le fait seulement depuis quasiment 3 ans maintenant et c'est comme si elle l'avait toujours fait. Je me rends compte qu'en fait, Tamsin prend soin de moi depuis la première heure où nous nous sommes rencontrés. Elle avait prit ma défense face à Jordan et son amie puis je lui avais tout simplement dit de dormir. Malgré ça elle a toujours continué à me protéger, m'épauler, m'écouter et me réconforter comme si sa vie en dépendait. En réalité c'est moi qui dépendais d'elle et j'adorais ça. Moi Cheryl Blossom aka Cheryl Bombshell dépendre de quelqu'un ? Je n'aurais ça jamais penser une seule seconde mais c'était tout à fait vrai et je me sentais enfin moi-même ainsi.
Tamsin verse sur ma vie des milliers de roses.
Si on m'avait dit qu'un jour je serais réellement heureuse, je ne l'aurais pas crues. Bien sûr mes amis me disaient souvent que j'avais le droit au bonheur et que je devais y croire mais sincèrement avec tout ce que j'ai vécu c'était inconcevable pour moi. Et pourtant ils avaient raison de me dire d'être patiente. Car finalement le bonheur était là, il me faisait face et me tendait les bras avec le plus doux sourire que je puisse imaginer.

Ça faisait déjà 3h que nous étions arriver à l'hôtel mais avec toutes les réservations, Tamsin avait plusieurs coups de téléphone à passer, je décide donc de prendre un bain pour me détendre du voyage.
Quelques minutes plus tard j'étais totalement détendue et je vois la porte de la salle de bain s'ouvrir. Ma chérie me faisait face avec une coupe de champagne à la main et un sourire amoureux scotché au visage.

- Le champagne est pour moi ?
- Bien sûr mon cœur. Me dit-elle en me tendant la coupe.

Je n'ai remarqué qu'elle avait une cigarette à la main que lorsque j'ai failli me brûler avec en prenant le verre de champagne. Elle s'excuse avant de la mettre à sa bouche. Tamsin continuait de me regardait et je sentais une bêtise arriver. Et en effet à peine ma pensée terminer que ma femme me rejoint dans la baignoire toute habillée avant de m'embrasser tendrement. Elle a pourtant une sainte horreur des vêtements mouillés.

- Ceci est en quel honneur ? Demandais-je amuser.
- J'en avais très envie, est-ce un motif acceptable pour vous Madame Blossom ? Ajoute-t-elle en rapprochant sa bouche vers la mienne sans la touché.
- Mon cœur, cette phrase me rappelle vaguement quelque chose. Dis-je en rapprochant mes lèvres encore un peu plus.