Chapitre 3

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Ce chapitre est un peu plus long que les autres à une centaine de mots près
Bonne lecture ✌️

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La classe était encore calme. Le cours débutait dans 30 minutes. J’avais choisis italien comme deuxième langue vivante. Je m’était dis que toute personne seine d’esprit prendrait espagnol. Ainsi la foule serait moins importante. Mais je commençais à regretter mon choix, Emy avait pris le chemin de la facilité. Je me retrouvais donc seule dans cette classe, pleine de têtes inconnus. Pourtant je ne pouvais me plaindre de cette chance. Je pouvais choisir la place que je voulais. Et je m’étais postée à la table au milieu de la classe. Comme cela je n’étais pas dans le groupe des intellos toujours devant. Et je n’étais pas, non plus, dans le collimateur du prof, en me mettant derrière avec les fouteurs de trouble.

Mais mon silence fût brisé par l’arrivée d’Æmilia et un beau brun ténébreux, à la façon bad boy. Son ego au masculin. Mais malgré ça, c'était elle que je ne pouvais arrêter de fixer. Toujours aussi belle et parfaite. J’étais sûr que si elle regardait mes yeux, elle y verrait une multitude de petits cœurs Battant pour elle.

Et comme ci  mes pensées avaient été entendu, elle se figea, près de l’embrassure de la porte, et me fixa. Son regard était brûlant, me faisant transpirer aux endroits les plus insolites de mon corps. Avec cette boule de stress coincée dans ma gorge. Même en avalant ma salive abondante, rien n’y changeait. Elle me faisait oublié le reste, nous étions seule toutes les deux dans cette pièce. Et les scenarios étaient infinis. Après une poignée de seconde, elle avait fini par bouger. Une démarche lente et maîtrisée. Tout ce qui émanait d’elle était sensuelle et tentation. Elle ne me lâchait plus du regard et se dirigeait maintenant  droit sur moi. Je me sentis soudain très petite. Je me recroquevilla dans ma chaise en espérant y récupérer un minimum de contenance. Mais rien à y faire. Mes yeux avaient arrêté de la regarder. Car ils ne pouvaient soutenir cette évanescence de beauté. Les mains fermement accrochées au bord de la table en bois, essayant tant bien que mal de garder mon calme.

Quand le bruit de ses talons cessèrent juste devant ma table, mon cœur loupa un battement. Si proche, je pouvais sentir son odeur si désireuse. Un mélange de musc et de vanille. Un réel aphrodisiaque. Je me laissa aller juste quelques secondes à être bercé par son parfum avant que sa voix vienne briser mes espoirs :

- C’est ma place. Tu peux aller t’assoir ailleurs. 

Et mon rêve devint mon cauchemar. Sa voix froide et menaçante me transperça le cœur. Incrédule, je releva les yeux vers elle. J’avais l’espoir que ce n’était qu’une mauvaise blague. Nos deux visages à quelques centimètres. Les traits de son visage était fins et harmonieux. Son nez court surplombait ses lèvres larges et pulpeuses. Mon souffle en fût coupé. J’eus presque oublié la façon dont elle venait de me parler. Ses bras appuyés avec force sur le bord  de la table. Elle était penchée vers moi, son décolleté à découvert. Mon dieu, même ses sous vêtements étaient parfait. Sa dentelle noir, bombant sa poitrine d’une sensualité sans nom. C’était le serpent qui avait tenté Eve.

Mais le rouge intense de ses iris me procura la chair de poule. Elle me fit tressaillir de peur. Plus je les regardais et plus j’avais l’impression d’y apercevoir des flammes, comme ci ils renfermaient l’enfer lui-même à l’intérieur. Incertaine, je lança un regard, a l’homme, rentré avec elle. Et à sa tête surprise, il s’y  attendais autant que moi (c’est-à-dire pas du tout) . Son sourcil gauche légèrement levé et son regard faisant des allers retours entre Æmilia et moi. Il n’avait pourtant pas bouger d'un cheveux.

Il m'en avait  pas fallut plus pour balayer mes affaires et ma présence de cette place. Je m’installa le plus loin de cette femme. A cette table  du dernier rang, collé à la fenêtre. Son sourire victorieux collé aux lèvres, je l’observais s’installer avec lenteur sur ma place. Et sans oublier de tapoter sur la table juste à côté pour faire bouger son ami près d’elle. Elle me narguait, je le sentais dans chacun de ces gestes. Trop détaillés et ralentis pour que cela puisse être naturel. Alors que le beau gosse me laissa un petit sourire coincée, l'air désolé du comportement de cette harpie.

Omnis Virtute Succubus  Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon