Partie 5

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Quand je pu enfin sortir de l'hôpital, mon premier réflexe fut d'aller chez moi et de finir ce que j'avais commencé. Je cherchai mes feuilles, balançant tout ce qui ne l'était pas, faisant les moindres recoins de mon appartement. Quand diable je les eu toutes retrouvées, je m'assis directement à mon bureau, pris mon stylo et écrivis ce que j'avais écris à Tolia. J'essayais de reproduire à l'identique la version de Tolia. Je ne voulais pas perdre ce travail de recherche de la perfection. A ce moment là, j'avais l'impression d'avoir fait un voyage dans le temps. Je me revoyais écrire avec la même passion il y a des mois. Ok, je l'avoue, ça m'avait manqué sans que je m'en rende compte. C'était positif que je recommence comme ça.

« Depuis ce jour, la paix éternelle s'abattue sur Tolia. »

C'était la dernière phrase, le dernier mot, le dernier point. J'avais finit ! C'était officiel ! J'avais sauvé le village ! Tout mon travail avait payé. J'étais tellement fier de moi ! Tout ce que j'avais dû traverser pour en venir à là ! Toute cette aventure avait été aussi incroyable qu'inoubliable. Comme on dit, je crois que j'étais l'homme le plus heureux du monde à ce moment. Oui, j'étais heureux, c'est vrai. C'était l'essentiel, ça l'est toujours d'ailleurs. Maintenant je ne me concentre que sur l'essentiel et le bénéfique.C'est très important.

Je trouvais cependant qu'il me restait une dernière chose à faire : faire paraître mon œuvre. Je n'eus aucun mal à cela, tout le monde fut conquit par mon histoire. C'était émouvant de voir tout ça se terminer ainsi. Pour la première fois, j'avais du succès, mon travail était respecté.

Quelques mois plus tard, j'avais pris une autre grande décision. Je devais retourné à mon ancien chez moi, retour à la case départ ! J'avais définitivement tourné une page de ma vie, celle en face de moi maintenant était complètement vierge et je comptais bien mettre autant de passion à l'écrire que je l'avais fait pour mon livre. Ici aussi, si j'y crois, je peux y arriver.

Mon histoire prouve bien qu'être un idiot c'est important, que les accidents sont parfois de bonnes choses. J'avais beaucoup appris, plus en quelques jours de coma qu'en des années d'existence. Je restais modeste et j'espère que ça, ça ne changera jamais. Je venais de prouver que, parfois, il n'y a rien de meilleur que le mal.

Il n'y a rien de meilleur que le mal.Unde poveștirile trăiesc. Descoperă acum