...🖤Rien à changer🤍...

-57-

"Des années passent, mon espérance de vie arrive à terme..."

Le coeur battant une main sur la poitrine. J'ai la tête qui tourne un peu sûrement dû à la fatigue.

Mon moteur vitale fait de chair et de sang se fait noir lorsque je vis son corps s'écrouler.

-Moi: Fa...Faaressss....

Ma voix se brise à cause de ma gorge noué.

Mes larmes descendent sans demander d'autorisation.
Je cours, l'arme au poing je tire entre les yeux du chien qui a osé pointé son gun sur Fares.

Je cris déchaînés comme un animal. Ma chemise blanche et devenue rouge. Mon beau pantalon est déchiré en long. J'attaque tout ce qui bouge et frappe ou tire.

Pied nu, le coeur qui brule, la lèvre fondus, l'arquade ouverte, la chemise et le pantalon déchiré. Je ressemble à une sauvage ou une psychopathe.

Je me déchaîne comme un animal, je ramasse des coups, mais je m'en relève. Il y a de moins en moins d'ennemi qui sont reconnaissable à leur costard rouge. Le sol est recouvert de corps. Je pointe mon arme vers un homme au sol qui semble toujours respirer.

Ma respiration se saccade, je peux pas! JE PEUX PAS M'ARRÊTER!

Il me supplie des yeux de ne pas le tuer. Un sifflement sourd, et un trou se forme sur son front.

Je me retourne pour chercher une autre proie. Je regarde partout.

Quand je me retourne pour regarder les hommes de Fares qui en me voyant reculent tous autant qu'ils sont.

Je lâche un rire fou.
Je crois que je vais devenir folle.

Je m'approche de Fares qui se tient debout au milieu de son armé. Il me fusille du regard, les bras croisés sur son torse. Je baisse les yeux sur son gilet par balle.
Je lui envoie mon poing dans la gueule.

-Moi: Fils de....

Il met sa grande main de masson sur ma bouche, m'empêchant d'articuler des mots. Tout son visage montre une expression furieuse, tandis que dans ses yeux je vois une lueur d'amusement.

-Fares: Parle mieux, moi je suis pas ses pd. Si je veux je te démonte.

Je pousse brutalement sa main. Approche mon visage du sien pour le défié.

-Moi: Va bien te faire foutre Fares.

Je tente de partir, mais monsieur ne semble pas du même avis. Il me retiens par le bras.

-Fares: Vous pouvez disposer. Carlos appelle le resto.

Le resto?
Bref je m'en fou. Je commence à me débattre fort pour qu'il me lâche mais rien.

Je le frappe, je tente de mettre des gros coups de poing dans son ventre. Il finit par me tirer par le bras jusqu'à la voiture.

En voyant la vitre cassé de sa voiture il fronce les sourcils, mais ne dis rien. Il me lâche le poignet que je masse instantanément.

-Fares: Monte.

Je vais dans la direction inverse sans lui prêter attention.

Il m'attrape par les cheveux cette fois-ci et m'amène à lui faire face.

-Fares: QU'EST-CE QUE T'AS TU FAIS LA MEUF ÉNERVÉ?

L.
O.
L.

Je regarde autour de moi, où sont les caméras cachés?

-Moi: QUOI TU VEUX QUOI? QUE JE TE SAUTE DANS LES BRAS HEIN? ET SI T'AVAIS PAS MIS CE GILET DE MERDE! LÀ TU SERAI AU SOL DU SANG PLEIN LA BOUCHE ET LE COEUR EXPLOSÉ! ET S'IL AVAIT MIEUX VISÉ POUR T'EXPLOSER TON CERVEAU? T'AURAI FAIT QUOI!?!!?!

Je tappe avec mon indexe contre sa tempe gauche.

-Moi: BAH RIEN! RIEN DU TOUT! PARCE QUE TON ÂME SERA DÉJÀ LOIN!! T'ES CON OU INCONSCIENT?

-Fares: FERME TA GROSSE GUEULE! FERME TA GUEULE! JE T'AI DIT DE PAS SORTIR DE LA VOITURE! T'ARRIVE PAS À OBÉIR? HEIN?

Il secoue sa main qui empoigne fermement mes cheveux. Je frappe sur son torse.

-Moi: TU M'AS PRIS POUR TA CHIENNE?! T'OBÉIR!?! TU VEUX QUE JE T'OBÉISSE?

-Fares: POURQUOI TU AS TOUCHÉ CES HOMMES MÊME? ÇA SE TROUVE T'AS KIFFER!

Non mais stoppeeeee là!
Stoppppeee!
C'est du foutage de gueule.
On m'a frappé.
Je me suis battue.
Comment apprécier que l'on me touche.
C'est absurde.

-Moi: BAH OUI! T'AS RAISON! J'AI TROP AIMÉ! SURTOUT QUAND ON M'A OUVERT L'ARQUADE! ÇA M'A FAIT UN BIEN FOU!

Il lève son poing prêt à frapper, mais se stoppe à deux centimètres de mon visages.

-Moi: Frappe! Frappeeee qu'est-ce que t'attends hein?!

Il lâche mes cheveux et choppe mon cole.

-Fares: SALE CHIENNE! TU M'ÉNERVE! POURQUOI ?! POURQUOI T'ES DESCENDU DE CETTE PUTIN DE CAISSE?!?!

Parce que je me suis inquiéter pour toi.

-Moi: T'ES PAS MON PÈRE J'AI PAS À ME JUSTIFIER!

Il attrape mon visage entre ses mains. Pose son indexe sur ma lèvre fondue.
Je grimace et le pousse mais il ne bouge pas.

-Fares: C'est qui qui t'as fait ça?

-Moi: Pfff Ferme la tu compte faire quoi maintenant?

Ses mains se serrent plus sur mes joues.

-Fares: TA GUEULE! JE T'AI DE PAS VENIR! JE TE L'AI DIT! CES FILS DE PUTES ILS T'ONT TOUCHÉS! HAK ALLAH QUE JE SUIS PAS FARES KARIMI SI JE blablabla....

À partir de là il se met à hurler. Faire les cent pas, m'insulter, me secouer. Il est tout rouge. Une veine palpite le long de son coup et sur son front.

Il me lance des regards meurtrier en continuant son monologue. Ses beaux cheveux sont attachés, quelques mèches rebelles se sont échappées.

-Moi: C'est bon t'as finis!

Dis-je avec l'envie de soudainement pleurer comme submergée par la situation. Devant lui je suis faible et ça m'agace, franchement c'est insupportable. Ma tête tourne, j'ai l'impression que je vais m'évanouir.

-Fares: NON! NON! J'AI PAS TERMINER! ÉCOUTE!

-Moi: Fares.....J'ai mal...

Je commence à avoir mal aux côtes, mes jambes me lancent, mes bras tremblent. Les coups que l'on m'a mis se font ressentir peu à peu. Je tombe à genoux et ma tête heurte le sol.

À l'entente de mes mots, il s'arrête subitement. Je vois la panique l'envahir.
Il me porte et me dépose sur la banquette arrière de la voiture. Mes yeux se ferment petit à petit.

-Fares: Ooh! Mira! Mira!? MIRAAA!!! OUVRE LES YEUX!

Je fais un effort monumental pour ouvrir ne serait-ce qu'un peu les yeux mais je n'y arrive pas. Sa voix paraît être déjà si loin.

-Fares: BÉBÉ!!!! OUVRE LES YEUX!! MIRA! PUTIN! PUTIN! OUV...

Je n'entends plus rien, comme si j'était dans un autre monde. L'obscurité envahie ma vision et les battements de mon coeur ralentissent comme stopper par le temps et ma respiration s'affaiblit jusqu'à se faire presque silencieuse.

@Bleunuitnoir🍷🦂