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"Donne moi un coup, je t'en rendrai dix."

Je me frotte le visage. Putinnnnnn
J'ai envie de pleurer.

Je me lève et déambule dans mon bureau. Je finis par aller dans ma salle d'eau et me débarbouille la face.

-Moi: Aller du calme, je règlerai ça plus tard.

Je remet mes talons, replace ma chemise, dépoussière mon pantalon et je sors de mon bureau.

Je vois Émillie faire les cent pas un dossier à la main.

-Moi: Allons-y nous n'avons pas de temps à perdre.

Je vois son regard s'illuminer.

-Émillie: Vous m'avez fait peur madame! J'ai vraiment crû que vous étiez entrain de craquer.

-Moi: Bref, qui sera présent déjà?

-Émille: Tout vos collaborateurs, ils n'attendent que vous.

Je soupire en entrant dans la salle de conférence.

Je vais m'asseoir en bout de table.

-Moi: Bonjour, à toute et tous.

Ils me répondent tous.

Je sais qu'il est présent.

Je sais que Fares est là.

Mais, je ne lui prête aucune attention.

Je me contente d'écouter George qui devait préparer cette réunion.

J'agite nerveusement un stylo dans mes mains.

Comment est-ce que je vais la coincer?

Tout ce que je sais, c'est qu'elle est grande en taille. Que les témoins n'ont rien fait alors qu'ils voyaient cette connasse détruire ma caisse.

La pointe de ses cheveux sont blanches, ils dépassaient de sa cagoule.

Elle portait un jeans bleu délavé et des paires de talons Yves saint Laurent.

D'après ce que je peux en déduire c'est qu'elle n'est pas de la classe moyenne socialem...

Émillie me coupe dans mes pensées en me mettant de léger coup de coude.

-Moi: Qui y a-t-il?

Lui chuchotai-je.

Elle me montre du regard George.
Merde!
J'ai absolument rien écouter de son putin de discours.

-Moi: J'approuve vos idées.

Tout le monde me regarde surpris de ma réponse. D'habitude je cherche toujours la petite bête.

J'ouvre légèrement mon dossier d'information.

-Moi: Mais il y a cependant un petit....

Je commence à décortiquer son discour, qui est écris sur mon dossier. Émillie m'a sauvé la mise!

Je vois mes collaborateurs retrouvé une mine normale. J'en déduis qu'ils ne se sont pas douter de mon mal-être.

Je passe quatre heures à débattre et à imposer mes volontés.

Je sors de la salle seule. George et Émillie saluent les collaborateurs pour moi.

Arrivé dans mon bureau, je me met aussitôt à faire les cent pas, pieds nus, sur le parquet. Je cogite, essaie de penser à une façon de coincer cette saloppe.

-.....: Qu'est-ce qui t'arrives?

Je sursaute et regarde Fares qui se tient appuyé contre la porte, les bras croisés sur le torse.

...🖤Rien à changer🤍...Donde viven las historias. Descúbrelo ahora