...🖤Rien à changer🤍...

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🅰🆁🅴 🆈🅾🆄 🅳🆄🅼🅱, 🆂🆃🆄🅿🅸🅳 🅾🆁 🅳🆄🅼🅱?

Non, non, non, c'est pas possible.

Je n'ai pas le temps de me lever qu'une voix, qui m'est pas inconnue, m'arrête dans mon élans.

-.....: Rassied toi petite.

Je fronce les sourcils, mes poings se crispent.

J'accroche un petit sourire timide sur mon visage et efface toute lueur de dégoût ou de colère. J'ai trop patienté pour tout niquer maintenant.

-Moi: Christian...

Il vient se placer en face de moi, quatre hommes l'entourent, tous vêtus en noir et cagoulé. Impossible d'en reconnaître un, Christian me dévisage puis se mord la lèvre inférieure. Je laisse l'incompréhension effleurer mon expression faciale.
Pourquoi est-ce qu'il y aurait du désire dans son regard? Vu comment je suis vêtue, je n'attirerai même pas le clochard du coin. Mon training est taché par de l'huile ou de l'essence en tout cas c'est des tâches de graisses. Mes cheveux sont dans un sale état, je dois sûrement ressembler à une sorcière.

-Christian: Qu'est-ce que tu me veux ma belle?

Je détache mes cheveux et refais une queue de cheval bien serré.

-Moi: Je veux du boulot.

Je lançais quelques fois des regard sceptique aux quatre gardes du corps qui joue à la meilleure statue.

-Christian: Quel genre de boulot?

Il détaille chaque parcelle de mon corps comme-ci j'étais nue. Je fronce les sourcils, il commence à me taper sur le système ce trou du cul.

Pour Mama Mira... Pour Mama...

-Moi: C'est quoi leur boulot à eux?

Dis-je en indiquant les statues.

-Christian: C'est jeunes hommes assurent ma protection.

-Moi: J'en suis capable.

Il secoue la tête et un sourire insolent se glisse sur ses lèvres.

-Christian: J'ai confiance en eux. Puis-je avoir confiance en toi?

Je me lève et m'approche de lui le plus possible pour qu'il puisse fixer le fond de ma rétine. Je garde tout de même un distance vitale. Allez pas croire que je me frotte à ce déchet ambulant.

-Moi: À toi de me le dire.

Son sourire s'élargit et il passe sa main sur ma joue.

-Christian: Tu m'amuses, vraiment....

Je repousse sa main d'un geste sec.

-Moi: J'ai buté ta petite, fais pas le malin ou je te crève les yeux.

Il éclate de rire, son rire me glace le sang mais je ne montre rien.

-Christian: Regardez-la, trouver un travaille? Ton père n'a rien à te proposer?

Je fixe les quatre inconnus avant de me prononcer.

-Moi: Non.

-Christian: Sais- tu qu'en venant jusqu'à moi tu m'offres l'occasion de faire chanter ton géniteur. Par la même occasion je te ferai danser pour moi.

Il me reluque de haut en bas.

-Moi: Je sais aussi que tu ne le feras pas. Pas si tu veux voir ton business s'effondrer.

-Christian: Si je tombe, ton père plonge aussi ma belle.

J'hausse les épaules.

-Moi: Père c'est beaucoup dire mon chère. Je sais qu'il ne manquera pas au FBI lui non plus. Mais tu sais aussi bien que moi qu'il a des contactes bien plus incrusté que toi. Quand tu perdras toute tes dents en prison, où peut-être même que qui sais tu finiras sur la chaise de la mort, lui aira déjà entamé un procédure de sortie. Il sera au Caraïbe, peut-être au Brésil pour siroter un cocktail glacé face à la mer.

Un rire jaune lui échappe. Il humecte ses lèvres, dire qu'il est laid serait un mensonge. Il est beau, sa mâchoire est bien dessinée ses yeux océanique sont doux et profond il a de longs cils et de beaux sourcils bruns. Il me fait un peu pensé à Liam dans Dynastie. Ses beaux cheveux châtain sont coiffés de la même manière.

-Christian: Tu me sous-estime ma chérie.

Je me recule et le regarde de haut en bas.

-Moi: Peut-être bien...

Il sourit, se regarde et me lance des petits regards charmeurs.

-Christian: Je n'ai toujours pas compris ton entêtement à vouloir me voir. C'est une crise que tu nous fais là? Tu veux te rebeller contre ton père?

Je m'approche de lui à nouveau.

-Moi: Suis-je une adolescente? Une crise?

Je ris amèrement.

-Moi: Je prends ma vie en main. J'appelle ça une renaissance.

-Christian: Collaborer avec moi... Le supporteras-tu?

-Moi: T'en fais pas pour moi.

Il caresse ma joue.

-Christian: Mentalement tiendras-tu?

Il approche son visage du mien en fixant mes lèvres.

-Moi: T'en fais pas pour ma tête.

Je tapote son torse et m'éloigne doucement.

Il se mord la lèvre inférieure.

-Christian: Quitte tout.

-Moi: Peux-tu être plus précis?

-Christian: Quitte ton entreprise, ta famille, ton appartement, j'envoie mes hommes le vider. Tu seras déclarer disparu puis morte aux autorités. Tu as crée ta tombe ma belle. Le monde oubliera Mira Fernandez. Tu oublieras toi même celle que tu es. Tu seras comme purifier, une renaissance. Trouve toi un nouveau prénom. T'habiteras dans ma résidence principale. Je t'aurai sous l'œil en permanence. Je vais te modeler comme ma poupée de cire, il est encore temps de faire marche arrière... Je te laisse trois minutes pour quitter cette pièce.

J'ai une monté d'adrénaline en moi. Je stresse, mais laisse une mine impassible refléter sur mon visage.

Mira Fernandez...
Mira...

J'enfonce mon regard dans le sien, serre les dents et prend une petite inspiration et lui dit.

-Moi: Je reste.

-Christian: Tiens toi prête petite fleur...

C'est sur ces mots qu'il quitte la salle. Sa garde rapproché met un sac sur ma tête et m'escorte jusqu'à la sortie du bâtiment.

Je me laisse faire et suit le mouvement, ils pensent même à m'attacher ( pas complètement con en fin de compte) . Nous montons dans une voiture, le moteur démarre et me voilà en route pour un avenir nouveau.

Aucun bruit, personne ne parle.
J'entend une respiration, ils ne sont plus quatre mais qu'un.

On me retire violemment le sac de la tête, je recouvre la vue et fixe l'individu qui m'est inconnu. Assis en face de moi dans une camionnette, il y a un homme au physique banal. Un petit front, un nez droit, de petits yeux bruns, des sourcils bien remplis, de fines lèvres roses et un menton avancé se présentent à moi. Il affiche un sourire qu'il veut amicale, mais je me méfie et garde un visage impassible.

-....: Écoute je sais que tu ne me connais pas. Ne te méfie pas, Pedro m'a envoyé pour te mettre au courant qu'il est avec toi. Je suis avec toi, je te protègerai si

Je fronce les sourcils en voyant que ses yeux ont dévié trois fois vers le coin gauche du plafond.

-....: Si t'as envie de mettre à terre Christian t'as besoin d'aide! Ne le nie pas, je serai ton intermédiaire!

-Moi: Comme un pigeon voyageur.