LA LOI DE L'AMOUR

Chapitre 11

PDV Kendrick

Je suis rentré de Londres hier, ça fait du bien d'être de retour chez soi. Ce voyage a duré plus que prévus et j'ai dû gérer beaucoup d'imprévus, mais j'avais hâte de rentrer pour je ne sais quelle raison.

Ce soir je discute avec un partenaire de ma société, et sa fille dans un Bar de la place. Il m'a toujours parlé d'elle et espère secrètement que je m'intéresse à elle, sûrement pour qu'il puisse me faire signer un contrat de mariage pour pouvoir faire affaire avec moi plus facilement. Il a prétexté un appel urgent pour partir et me laisser en compagnie de sa fille qui n'a pas l'air d'être gênée par le fait que je sois plus vieux qu'elle. Qu'elle jeune adolescente saine d'esprit laisserait un avenir radieux, ses rêves et aspirations pour s'engager dans un mariage de convenance s'il n'y avait pas de millions à la clé.

-On pourrait peut-être aller dans un autre endroit? Minauda-cette dernière.

-Et où veux-tu aller, dis-moi? Au restaurant? Tu as faim?

Évidemment qu'elle a faim, elle doit se priver de nourriture pour ressembler à ça...

-Non je pensais à un endroit plus chaleureux, plus intime... Tu vois?

Oui bien sûr que je vois, mais malgré que ça fait plusieurs semaines que je n'ai pas baisé, elle n'est pas du tout mon genre de femmes. Elle n'est même pas encore une femme, elle.

-Ah oui? Et tu as quel âge dis moi? Lui demandai-je un sourire en coin.

-Quel âge veux-tu que j'aie? Murmura-t-elle?

Elle est joueuse en plus.

-Vingt-sept ans dis-je d'un ton taquin.

-Alors ce soir pour toi j'aurai vingt-sept ans dit-elle d'un ton suave.

Ça me fait même rire à force de voir combien d'efforts elle fournit pour essayer d'obtenir mes faveurs. Elle se leva et me prit la main pour que je la suive,mon regard n'est plus sur elle. Mais plutôt sur un bout de femme au sourire aussi magnifique qu'un lever de soleil. Elle est accompagnée d'un homme qui vient de placer sa main dans la sienne.

-Mais qu'est-ce-que ...?

Je me retournai vivement et d'un geste congédiais la petite fille qui tenait toujours ma main. Elle partit sans demander son reste. Je m'apprêtais à lui emboîter le pas quand mon oncle m'appela pour me demander de réembaucher son fils cadet, de lui donner une deuxième chance, une millième oui. Mais il tombe mal et là je ne suis pas disposé à en parler.

-S'il compte passer ça vie à faire l'imbécile, alors il est bien parti pour réussir. Mon oncle je te rappelle,le coupai-je.

Là j'ai deux choix, la suivre dans les toilettes sans aucune raison ce qui ferait de moi un psychopathe, ou l'attendre patiemment en discutant avec son ..., déjà c'est qui ce type? Son frère peut-être? Non elle n'en a pas. L'un ou l'autre choix me laisserait passer pour un type bizarre et égoïste essayant de ruiner leur rencard.

Et oui c'est exactement mon but, je ne m'en cache même pas. Ça fait un mois que j'utilise le prétexte du travail pour ne pas la voir et aujourd'hui que la vie m'offre une chance inouïe, je ne vais pas la gacher...

Elle vient se rasseoir et je me dirige vers eux d'un pas déterminé. Lorsque je la touche, elle sursaute et se retourne quelques instants après, je ne peux pas dire exactement le nombre de secondes qui se sont écoulées avant que son rencard ne prenne la parole.

-Euh, Bonsoir... Lança-t-il visiblement surpris.

Je ne répondis que par un hochement de tête, avant que ma petite avocate ne prenne la parole en dégageant ma main du bas de son dos.