Olivia Jones [HISTOIRE TERMINÉE ! ]

Chapitre XIII

« Le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. Résistez et votre âme se rend malade à force de languir ce qu'elle s'interdit. » [Oscar Wilde]

Deux jours. Cela faisait désormais deux jours que tous deux se cachaient dans cette petite chambre d'hôtel. Olivia avait interdiction formelle de sortir de celle-ci. Des collègues à Peter, sous couverture, leur portaient chaque repas. C'était un isolement total. Les policiers en charge de l'enquête voulaient être sûrs qu'aucune personne ne risquerait de les trouver. Cela sous-entendait son agresseur, bien entendu, mais également les journalistes. Ces derniers, « en quête d'exclusivité » comme le disait la demoiselle, seraient capable de diffuser leur localisation afin d'avoir leur quart d'heure de gloire.

Peter se demandait parfois si finalement, ce ne serait pas mieux si le boucher les retrouvait. Peut-être serait-il judicieux de lui tendre un piège tout simplement ? La police scientifique était actuellement toujours en train de chercher un quelconque indice dans l'appartement de sa protégée. Mais jusqu'à présent, cela ne donnait rien. Ce tueur faisait un parcours sans faute. Il ne laissait absolument aucune trace derrière lui. L'agent de police trouvait cela perturbant. Un tueur en série parcourait tranquillement la ville, avec une envie de vengeance et, rien. Absolument rien ne permettait de savoir exactement où il se trouvait. Comment diable pouvait-il être aussi fort pour cacher ses traces ?

Le policier regardait la jolie brune dormir. Elle semblait si paisible. Cette nuit, ils allaient devoir changer d'endroit. Peter avait reçu les clés d'une nouvelle voiture. Il décida d'aller faire quelques courses dans un petit magasin avant de partir, histoire qu'ils aient de quoi grignoter sur la route. Olivia se reposait et dormait. Il demanda à son collègue, posté devant la porte de bien la surveiller en son absence. Il s'absenta environs une heure. Il faisait en sorte de prendre pleins de petites ruelles pour être sûr de ne pas être suivi. Lorsqu'il rentra, le jeune homme fut surpris de ne pas voir son collègue devant la porte. Il y avait dû avoir un souci dans la ronde. Il entra un peu méfiant, son arme à la main et scruta la pièce. Olivia était en train de prendre sa douche, le bruit de l'eau parvint à ses oreilles. Il patienta, le temps qu'elle termine, en s'allongeant sur le lit. Une fois prête et vêtue d'une robe rouge, elle vint alors s'allonger à côté de lui.

« - On va partir cette nuit, lui annonça alors Peter en la regardant, d'ici une heure et demi.»

Elle lui répondit en hochant la tête puis posa sa main sur le torse de l'officier. A ce moment-là, il en était sûr, il n'allait pas pouvoir résister plus longtemps. C'était tout sauf professionnel, mais, il avait fini par s'attacher vraiment à elle. Au fond de lui, il était confiant, elle pouvait être la bonne. Vous savez, parfois, vous avez ce type d'intuition, quelque chose, un sentiment qui vous prend aux tripes, vous sentez que c'est une bonne chose, vous en avez envie. Votre cerveau ne répond plus et le cœur parle à votre place. En cet instant précis, lui en était sûr. Quelque chose lui disait qu'il devait aller vers elle. Elle était spéciale. C'est alors que l'agent cessa de lutter contre ses envies au moment où la jeune femme approcha ses lèvres des siennes. Celles-ci entrèrent en contact pour la première fois depuis leur rencontre. Un moment de douceur, un moment de tendresse. Leurs langues s'entremêlèrent alors. Lentement, Olivia bougea pour s'installer au-dessus de Peter, ses lèvres passèrent de sa bouche à son cou, doucement, sensuellement. Ses mains se glissèrent sous la chemise du policier le faisant frissonner et celles de ce dernier caressèrent les cuisses de la jolie brune. L'homme eu un moment d'hésitation, une fraction de seconde, mais, cette hésitation s'envola à nouveau sous les baisers de sa conquête. Il lui mordilla la lèvre puis glissa une main vers son intimité. Il commença alors à lui caresser ses lèvres par dessus le tissus, avant d'enlever, arrachant d'un coup sec, le tissus qui séparait sa main de cet organe de plaisir. Olivia quant à elle mordit le cou de l'officier sentant son entre-jambe mouiller davantage et en demander toujours plus. Son souffle devenait plus fort au fur et à mesure que la main de Peter essayait de la faire perdre pied. La demoiselle s'empressa alors, impatiente, de retirer à l'officier son pantalon ainsi que son boxer laissant apparaître son sexe en érection. Le policier changea de place avec Olivia afin de se retrouver au dessus d'elle puis la pénétra alors en déposant ses lèvres sur les siennes. Tous deux bougèrent en au rythme des vas-et viens de Peter. Leurs souffles s'intensifièrent et la jeune femme laissa une trace de ses ongles dans le dos de son partenaire. Leurs corps ne firent plus qu'un lorsque tous deux explosèrent de plaisir.