Chapitre 12

180 47 15
                                    

Alycia

Le trajet fut long et ennuyeux. Ils ne m'adressent aucun mot et heureusement je me perds vite dans mes pensées.

- Maël ! Criais-je en me jetant dans ses bras, une fois arrivé.

- Alice... Murmure t-il en me serrant dans ses bras.

Je crois que je vais pleurer. J'ai pu le serrer dans mes bras, mais je suis convaincue que c'est la dernière fois. Ils vont me tourner le dos, je le sais et celà m'attriste.
Je vais perdre les personnes les plus importantes de ma vie... Je ne m'étais jamais apprêtée à les perdre. On m'avait pourtant prévenu...

- Alycia, dit-il inquiet.

- Hum ?

- Tu saignes, dit-il en me montrant sa main qu'il venait d'enlever de mon dos.

Je sens un liquide chaud coulé le long de ma tête jusqu'au bas de mon dos et ma tête commence à tourner.

- Je... Dis-je en m'écroulant.

- Alycia ! S'exclame Maël en me rattrapant.

Je vois les parents venir vers nous inquiet puis tout devient noir.

# Ellipse #

J'ouvre les yeux et une puissante migraine vient me visiter. Je grogne et reste allonger quelques minutes.
Je suis dans la chambre de Maël. Bonne nouvelle, il ne m'a pas encore rejeté.

Je quitte prudemment la chambre, en prenant le soin de m'arrêter au moindre malaise. Donc de la chambre aux escaliers je me suis arrêtée environ vingt fois, hum hum.
Lorsque j'arrive sur la troisième marche, je suis prise d'une violente migraine et arrête tout mes mouvements sur le coup. Je risque de tomber et me rompre le cou, ces escaliers sont très haut.

Mais ça serait bon si je tombe et me casse le cou, je n'aurais pas à supporter le fait de me retrouver seule... Sans famille.

- Cet hôpital va fermer ! S'exclame une voix.

- Pour une fois je suis d'accord avec toi ! Dit une autre voix.

- Calmez-vous, elle est vivante c'est l'essentiel, dit une voix féminine cette fois.

- Non mais t'a vu la quantité de sang qu'elle perd !

- Je suis sûr à deux cents pour cent que ces idiots de docteurs ont fais exprès ! Tonna une voix froidement, c'est celle de Maël, je la reconnaîtrais entre mille.

- Mais pourquoi aurait-il fait ça ? Demande la femme agacée.

Je suppose que cette femme est ma mère et que l'autre voix masculine appartient à mon père.

- Tu n'as pas vu le coup que j'ai donné à ce médecin ! S'exclame Maël, et là je me mets à rire.

Je rigole comme une folle et je les vois venir à toute hâte devant les escaliers.

À Ma RechercheOù les histoires vivent. Découvrez maintenant