Chapitre 31 : Pas comme les autres

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-Encore toi.

Je me retournai furtivement pour voir Klaus juste derrière moi.

J'eus peur et trébuchai ce qui me fis partir dans le vide.
Mais Klaus m'attrapa le bras ce qui me retenu.

-C'est hallucinant à quel point tu es maladroite, se moqua t-il de moi.

Je râlais et m'échappai de son étreinte.

-Qu'est ce que tu fait la? L'agressai-je presque.

-Ce serai plutôt à moi de te demander ça, c'est mon endroit je viens toujours ici, me répond t-il du tac au tac.

Je me sentis soudainement mal à l'aise.
C'est moi qui l'agressais alors que c'était..son territoire.

-Désolé, je ne reviendrais plus, dit-je en prenant ma veste que j'avais laisser à terre.

Je vis un air surpris sur son visage.

Il s'attendait sûrement a ce que je lui tienne tête encore une fois et qu'on se battent pour savoir qui aura le dernier mot.
Mais je n'avais pas la force de me battre avec lui.
Pas aujourd'hui.

-Tu peux rester.

Je me retournai vers lui surprise.
Il ne me regardait pas moi. Mais le paysage lorsqu'il avait dit ça.

Je ne répondis pas et m'asseyai ou j'étais quelque instant avant.

Je pouvais sentir son regard derrière mon dos.

Étonnamment, il s'asseya a coter de moi sans un bruit et continua de regarder le paysage tout comme toi.
J'étais étonnée mais ne le montrai pas.

Il y a quelque jours il était prêt à me tuer de colère.
Et aujourd'hui on se retrouve tout les deux côte à côte face à une cascade.

Je ne le comprendrais jamais. Ni même notre relation.

-Comment tu as trouver cet endroit? Lui demandai-je curieusement.

Je le vis esquisser un petit sourire face à ma question.

-J'aime voyager, et on peut dire que cet endroit m'apaise quand je suis de mauvaise humeur, me confia t-il.

-C'est ici..que tu es parti la dernière fois? Lui demandai-je faisant référence au jour l'on s'était disputer.

Il hocha la tête.

Je le vis se tendre en repensant à ce soir la.
Je l'avais quand même gifle. Il était vraiment énervé.
Et je crois avoir était la première personne à l'avoir fait et je serais sûrement la dernière.

J'ai de la chance d'être toujours vivante.
Je ne sais toujours pas pourquoi il ne m'a rien fait.

-Je suis désolé de t'avoir gifler, déclarai-je.

Il me regarda.
Je baissai la tête.

D'habitude je ne me serais jamais excusé. Surtout à Klaus.
Mais aujourd'hui j'étais faible.
Je n'avais pas la force de me montrer forte. Je n'étais pas comme d'habitude.
Et ça, Klaus l'avait remarqué.

Petit Ange Where stories live. Discover now