Petit Ange

Chapitre 37 : Deuil

Je la regardais dormir.
Dans son lit que je ne trouvez pas assez grand pour elle a mon goût.

Elle avait les cheveux encore mouillée. Elle avait dû se laver pour retirer tout le sang qui était sur elle.

Elle avait encore les marques de ses larmes sur les joues.
Elle avais du s'endormir en pleurant.

Je vis qu'elle tenait dans ses mains un cadre.
Une photo d'elle plus jeune, Alaric et deux autres femmes. Je pus deviner que c'était sa mère et sa tante.

Je descendis mon regard pour voir qu'elle s'était aussi changée.
Elle portait un débardeur et un short assez court qui montrez ses formes.
Sa peau bronzé et brillante contrastez avec ses draps blancs.

Je pinçai mes lèvres et remontai le regard sur son visage.
Mon instinct d'homme et d'hybride  reprenez le dessus.

Je la vis fronçai les sourcils.
Une larme se mis à couler le long de sa joue.

Je m'approchai d'elle et essuyai cette larme tout en caressant sa joue.
Sa peau était douce.

-Maman..souffla t-elle dans son sommeil.

Je retirai ma main d'un geste vif.

Qu'est ce que j'étais entrain de faire?

Je ne sais pas pourquoi j'étais venu ici.
J'avais autre chose à faire que d'aller voir une petite humaine pleurer la mort de sa famille dans sa chambre d'adolescente.

Mais je ne la voyais plus comme une adolescente ou une enfant.
Depuis un bon moment, et je ne savais pour quel raison.

Je ne pouvais pas dormir sans la voir, sans savoir comment elle allez.
C'est comme ci quelque chose m'avait poussée a venir jusque qu'ici.

Mon cœur?
Non biensur que non.

Je repartis vers la fenêtre.

C'était absurde de venir ici.

-Klaus..?

Je me stoppai et me raidi.
Je me retournai pour la voir me regardez encore endormi.

Je m'approchai d'elle.

Elle me montrai sa main qui était posée sur le lit.

-Reste..s'il te plaît, me demanda t-elle d'une voix endormie et douce.

Elle semblait a bout de force.
Je ne la reconnaissais pas. Ne pas la voir sourire et si faible.

Je m'asseyais sur la chaise à coter du lit.
Je lui pris la main et la serra.

Elle m'en voulais.
Je l'avais vu dans ses yeux lorsqu'elle avait réaliser que je l'avais hypnotisée.

J'aimais quand les gens me craignez, me haïssait.
Mais elle non, ça me dérangeais.

-Je ne sais pas si j'arriverais à te pardonner, me souffla t-elle les yeux presque clos.

Sa phrase me frappa en plein cœur.

-Repose toi, essayai-je de sourire.

Et en quelque secondes elle s'endormit.

Je restai encore quelque instant à la regardez mais aussi a réfléchir à ses paroles.