Chapitre 12 - Joyeux anniversaire

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- Allô ?

Je lâche s'échapper un hoquet de surprise, en entendant la voix de l'autre côté. Je porte ma main à ma poitrine, agrippant mon pendentif.

- Allô ?

J'essuie mes larmes lentement, laissant mes pleurs franchir mes lèvres.

- Heu... je peux vous aider ?

Je souris entre mes larmes, mais je n'arrive pas à parler. C'est Axel. C'est lui, de l'autre côté.

- Je suis désolé, j'ai autre chose à faire.

- Axel ! Criai-je enfin.

- Mark... ?

- Oui, c'est moi... ! Si tu savais comme je suis heureux de t'entendre... j'étais tellement heureux que je n'arrivais pas à parler...

- Pourquoi tu m'appelles ?

- Comment ça ?

- Je t'ai envoyé mon colis il y a deux mois. Plusieurs jours après, j'ai reçu une lettre de toi, dans laquelle tu disais que tu ne m'aimais plus, et que tu t'étais fiancé à Nelly.

- Mais qu'est-ce que tu racontes... ?

- Tu as même mis ton collier dans l'enveloppe, lâche-t-il, avec tant de peine dans sa voix que je crie.

- Je n'ai jamais fait ça ! Je l'ai encore au cou ! J'ai juré de ne jamais m'en séparer ! Jamais... jamais je ne l'ai quitté ! Je t'aime toi et personne d'autre !

- Mark...

Je me tais, voyant la porte de ma chambre s'ouvrir, sur ma mère.

- Mark... à qui téléphones-tu ?

- A Jude, pourquoi... ?

- Tu mens. C'est Axel, j'ai tort ?

Je déglutis. Elle s'approche de moi. Je comprends alors.

- C'est toi... le colis était déjà ouvert. En fait, maman, tu as trouvé le colis, et tu as répondu à Axel en mon nom...

- Oui, c'est vrai. J'avais même pris soin de jeter le colis. Il faut croire que Jude l'a ramené, bien emballé...

- Pourquoi tu as fait ça ? Criai-je, le téléphone encore allumé.

- Pour que tu puisses quitter le monde du football une bonne fois pour toutes. Si Axel t'a permis de reprendre espoir, alors pourquoi ne pas l'éloigner définitivement de toi pour que tu aies un travail normal ? Je ne veux pas que tu finisses comme ton grand-père !

- J'en ai suffisamment entendu.

Un grand bruit nous fait tourner la tête. Ma mère recule vers la porte de ma chambre. Des pas se font entendre. Une silhouette, vêtue d'une veste rouge, avec une capuche sur la tête, se tient devant nous, son téléphone dans sa main.

Avec sa main libre, il baisse sa capuche.

- Axel... soufflai-je.

- Je me disais bien que ce n'était pas le genre de Mark, de briser une promesse. Et encore moins de dire : "Je ne veux plus jouer au football avec toi". Je suis venu voir si ce n'était pas une magouille, et visiblement, j'ai bien fait de venir.

Axel a les cheveux tenus par une petite couette basse. Sa peau est bronzée. Il me fixe, de ses yeux bleus foncés. Si je pouvais parler, je ne dirais que ces mots : Il est trop beau.

- Si vous me le permettez... et quand je dis ça, je mens, c'est juste pour être poli, commence-t-il en marchant vers moi, je vais vous prendre Mark. J'ai déjà eu du mal à me débarrasser de mon père. Je ne vous laisserai pas en travers de ma route.

Y a pas que le foot dans la vie !जहाँ कहानियाँ रहती हैं। अभी खोजें