Deux éclats | sᴏᴜᴋᴏᴋᴜ

consequences -

consequences : bon bah conséquence quoi. ici, vivre avec les conséquences.

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voilà la deuxième partie !
une suite du jour 4, avec plus de soukoku et plus de fluff. mais pas moins de angst oops.
je ne suis pas convaincue à 100% de cette suite mais bon je n'ai pas le temps de la refaire alors here we go.
bonne lecture !

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Près d'une semaine s'était écoulée depuis la destruction de Yokohama et de l'Agence des Détectives Armés, et le champ de bataille avait déjà beaucoup changé. Grâce aux efforts du gouvernement, les quartiers étaient déjà en voie de reconstruction et les habitants délogés avaient pu être mis en sécurité dans des logements provisoires ; quant à la mafia portuaire, elle avait renforcé son autorité sur toute la ville pour dissuader les autres organisations de la pègre de tenter de profiter du chaos ambiant.

Pour apaiser les tensions qui régnaient dans la ville et mettre fin aux rumeurs, le gouvernement avait publié un communiqué officiel déclarant qu'une organisation de la pègre russe avait tenté d'attaquer la ville et que les détectives de l'Agence les en avaient empêchés, sans pour autant complètement y parvenir. Mieux valait éviter de déclarer que l'ADA était à l'origine de l'attaque et de la majorité des destructions, avait fait remarquer Ango à Dazai lorsqu'il était venu le voir, et le détective n'avait pu qu'approuver.

Pour le moment, aucune décision n'avait été prise à son sujet et sur celui du futur de l'Agence des Détectives Armés. Même si le plan de Dazai avait permis d'arrêter une nouvelle fois Fyodor, les dégâts étaient immenses, et les pertes humaines bien trop importantes pour se permettre un simple avertissement. Mais pour l'instant, ce qui importait, c'était la reconstruction de la ville. Et la santé des détectives restants.

Fukuzawa et Dazai s'étaient bien remis de leurs blessures, de toute manière superficielles, et même Akiko et Atsushi, plus gravement blessés, étaient en voie de guérison. Kenji et Ranpo avaient également été retrouvés, blessés mais vivants – Haruno en revanche n'avait pas eu autant de chance.

Cinq morts parmi les détectives de l'ADA. Une vingtaine parmi les civils. La moitié de la ville détruite et plusieurs centaines de civils évacués, désormais sans aucune possession matérielle.

Ce bilan pesait sur les épaules de Dazai plus intensément qu'il ne l'aurait cru. Il ne cessait de ressasser ses erreurs, et se songer à tout ce qui aurait pu être différent s'il n'avait pas été aussi arrogant. Et il y repensait encore plus maintenant que Fukuzawa lui avait demandé de passer le voir, lui et les détectives restants.

Ils avaient eux aussi récupéré des locaux provisoires, l'immeuble qui abritait autrefois l'Agence ayant été complètement détruit, dans lesquels ils pouvaient terminer leur convalescence, suivis par des médecins du gouvernement. La générosité de la mafia portuaire avait ses limites, et aucun détective ne pouvait réellement le leur reprocher, considérant que les mafieux leur avaient sauvé la vie, et la ville.

« Tu t'inquiètes pour rien, avait lâché Chuuya avant qu'il ne se rende à ce rendez-vous. Ton patron est juste non ? Et tous tes collègues étaient préparés à ce qui risquait d'arriver. Ils ne te blâmeront pas. »

Étrangement, son ancien partenaire était celui qui lui apportait le plus grand réconfort. Le rouquin n'avait pourtant jamais été une oreille attentive, et ses conseils et encouragements étaient connus au sein de la mafia pour être absolument déplorables, mais il était la seule personne qui avait réussi à apaiser légèrement la douleur du cœur de Dazai. Ils n'avaient probablement jamais été aussi proches, et Osamu trouvait presque ça ironique – lorsqu'il avait perdu Oda, il s'était rapproché des détectives de l'Agence, et maintenant qu'il avait perdu une partie de ces détectives, il se rapprochait de nouveau de la mafia.