Deux éclats | sᴏᴜᴋᴏᴋᴜ

free day -

free day : le thème est laissé au choix des participants... et le mien sera "succession" :)

.::.

DERNIER JOUR !
je ne vais pas vous le cacher, je suis incroyablement soulagée d'avoir fini cette week :')) j'ai largement rempli mon quota annuel de "j'ai la flemme d'écrire mais je me force parce qu'il faut", je vais clairement faire une pause à partir de maintenant :')
je suis globalement satisfaite de cette week même si j'aurais aimé ne pas l'enchaîner après six commandes soukoku x') mais ç'a été très sympa à écrire et partager avec vous tous, merci à tous ceux qui m'ont encouragée et suivie jusqu'au bout 💖

pour info, ce free day est directement lié à celui de ma shin soukoku week :) je suis assez contente de celui-là et des deux adorables petits monstres qu'il décrit :')) bonne lecture !

.::.

« DAZAI ! »

Le cri agacé résonna dans toute la maison et poussa l'interpellé à se redresser vivement. Il avait l'intention de ne pas laisser quiconque le déranger dans son repos bien mérité, mais les accents furieux de la voix de son époux lui firent comprendre qu'il valait mieux répondre rapidement.

Il passa la tête en dehors de leur chambre commune, et aperçut sa moitié qui venait vers lui, visiblement très agacée ; cela lui donnait très envie de la taquiner, mais il allait peut-être s'abstenir – c'était un couteau que son mari avait dans la main non ?

« Qu'est-ce qui t'arrive mon cher Chuuya ? » demanda-t-il. La question exacte était sûrement « Qu'est-ce que j'ai encore fait ? » mais il préférait la formuler ainsi. Le rouquin se planta juste devant lui et agita sous ses yeux une feuille portant le tampon de l'école primaire de Yokohama.

« La maîtresse de Fuwa m'a donné ça quand j'ai été la chercher. » Le détective regarda derrière son compagnon pour saluer leur fille, sans l'apercevoir.

« Et où est-elle d'ailleurs ?

– Elle joue avec Yomi au parc. J'ai laissé Atsushi les surveiller parce que tu as des choses à m'expliquer visiblement.   »

Dazai prit la feuille des mains de son mari et la parcourut rapidement. Au fur et à mesure de sa lectuee, un sourire de fierté apparut sur son visage, ce qui sembla agacer encore plus le mafieux.

« Elle grandit si vite, finit par lâcher le brun en essuyant une fausse larme au coin de son œil.

– C'est tout ce que tu trouves à dire ?! Tu penses que c'est normal qu'elle «  joue au suicide avec ses camarades  » ? » Osamu lui offrit un grand sourire innocent.

« Je n'y suis pour rien, ce doit être génétique. Elle est comme moi, à la recherche du double suicide le plus parfait !

– Tu comptes réellement essayer de me faire avaler qu'elle a fabriqué cette corde grâce à ses gènes ? »

Le rouquin sortit de sa poche une petite corde, probablement confisquée par la maîtresse à leur fille. Il la brandit sous le nez de son compagnon, qui reconnut en effet la corde qu'il avait offert à Fuwa pour son cinquième anniversaire. Sans que Chuuya ne le sache, bien entendu. Il décida de se tirer d'affaire en changeant vaguement le sujet :

« Je te signale qu'il n'y a pas écrit que ça sur cette feuille. Il y a aussi inscrit ici, noir sur blanc : « Fuwa semble également essayer d'entraîner ses camarades à exécuter des prises d'arts martiaux non indiquées pour des enfants de leurs âges. » Ça, ce n'est pas de ma faute.