Deux éclats | sᴏᴜᴋᴏᴋᴜ

good bye -

good bye : ... easy celui-là franchement.

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on dirait un thème de fin de week... mais il y a encore une journée demain x')
bon je n'aime pas ce texte ;-; mais je poste quand même parce que je ne ferais rien de mieux avec ce thème. ah oui, le lien avec le thème apparaît dans la dernière ligne aussi :'))
avertissements : spoilers sur Dark Era, remuage de couteau dans la plaie, et slow burn léger.
mais ça finit toujours bien !
bonne lecture !

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Dazai agita pensivement en l'air le verre qu'il tenait délicatement entre ses doigts ; le barman lui jeta un regard suspicieux, craignant probablement que le verre ne lui échappe et se fracasse sur le comptoir, aussi il finit par le reposer à côté de l'autre verre qu'il avait commandé en arrivant et auquel personne n'avait touché. Les glaçons avaient presque entièrement fondus, attestant du temps qui s'était écoulé depuis qu'il était arrivé.

Son regard noisette se posa sur le tabouret vide à ses côtés. Il pouvait presque sentir la présence de celui qui s'y asseyait toujours, même si cette personne n'était pas venue depuis quatre ans. Il ignorait si c'était un simple tour joué par son cerveau qui se souvenait ou une marque de folie, et il se fichait bien de la réponse au fond. Il était simplement heureux de sentir à nouveau à ses côtés, même pour un moment bref, la présence d'Odasaku.

L'auburn avait eu un rôle immense dans sa vie, et s'ils ne s'étaient jamais rencontrés, la vie de Dazai aurait sûrement pris un tour différent. Il n'aurait probablement jamais quitté la mafia. Et il aurait rencontré ceux qui étaient ses collègues aujourd'hui lors d'un affrontement, au cours duquel il aurait probablement tenté de les tuer – et réussi ? personne ne pouvait le savoir.

Et puis, aux yeux de Dazai, il était et resterait éternellement un modèle, une personne qu'il voulait essayer d'égaler, même s'il doutait de le mériter. Odasaku lui avait montré la voie, et il voulait la suivre du mieux qu'il pouvait. À l'Agence, peut-être qu'il pourrait y parvenir. C'était ce qu'il croyait du fond du cœur, avec toute la conviction dont son esprit rationnel était capable.

Il porta le verre à ses lèvres, et avala une longue gorgée du liquide à l'intérieur. Son esprit était rempli de souvenirs des moments partagés avec Sakunosuke et Ango, des moments qu'il avait à l'époque chéris, et qu'il chérissait encore plus maintenant qu'ils ne pouvaient plus les partager. Cette époque-là était révolue, il le savait, même si parfois, assis comme il l'était en ce moment au bar Lupin, il pouvait se bercer d'illusions, et imaginer que rien n'avait changé.

Après tout, le barman était toujours le même. La décoration était toujours la même. L'ambiance était toujours la même. Si ce n'était qu'il était désormais seul pour venir, rien n'avait changé.

Pas même ses sentiments pour Odasaku.

N'est-ce pas ?

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Chuuya attrapa une bouteille de vin, la déboucha d'un geste expérimenté, et remplit un verre avant de goûter cette nouvelle bouteille, une récente acquisition. Il constata avec plaisir qu'elle valait le prix qu'il avait mis dedans, elle était excellente.

Avec un sourire satisfait, il reposa son verre sur le plan de travail, et s'autorisa à se détendre un peu. Sa journée avait été épuisante, il se demandait parfois comment ses subordonnés pouvaient être aussi maladroits. Il avait bien besoin de ce verre pour se détendre un peu, d'autant plus que Mori lui avait bien fait comprendre qu'il n'aurait pas de jour de congé tout de suite, puisque ses subordonnés ne pouvaient même pas passer dix minutes loin de lui sans provoquer une catastrophe.