63. Gauthier

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Adam regarde le paysage défiler par la fenêtre du train, nous arriverons à 22h01, Aymeric doit venir nous chercher.

-Tu es fatigué ? je l'observe, il n'a pas parlé depuis que le contrôleur a vérifié nos billet à Orléans.

-Non, je suis bien, il me caresse le genou, en fermant les yeux. Je repensais à notre retour à la maison tout à l'heure et comment on a fêté dignement ma guérison.

Je hoquette en rougissant.

-Moins fort, il y a des gens autour, je murmure.

-C'est tellement bon de faire l'amour avec toi, il chuchote et éclate de rire.

Mes pensées vagabondent moi-aussi vers ce moment magique...

Quelques heures plus tôt...

-Démarre Gauthier qu'on rentre à la maison fêter cette bonne nouvelle, il me tarde de te faire l'amour moineau, ses yeux se ferment à moitié, il parle de s voix rauque.

Je suis tellement excité d'un coup que je cale au premier stop, il rit devant mon agacement à redémarrer. Je suis impatient comme un collégien à son premier rendez-vous. L'air dans la voiture devient électrique. Adam joue avec mes nerfs en passant doucement sa main sur ma jambe.

-Mon dieu tout ce que j'ai envie de te faire moineau, il ferme les yeux en s'appuyant sur l'appui-tête.

Je klaxonne au pauvre conducteur qui n'avance pas, je vois du coin de l'œil Adam qui sourit.

Je marmonne impuissant, il veut m'aguicher et le pire c'est qu'il y arrive.

Je me gare enfin dans le parking souterrain, c'est désert à cette heure. Il déverrouille sa ceinture de sécurité pour descendre et je lui attrape la main.

-Ici ! je ne reconnais pas ma voix autoritaire qui résonne dans l'habitacle.

Je vois ses yeux briller de luxure avant que la lumière du plafonnier ne s'éteigne. Il n'y a plus un bruit. Je sens toujours cette électricité dans l'air comme juste avant un orage.

Je me saisis de la boucle de ceinture d'Adam, elle ne me résiste pas, sa poitrine se gonfle lentement. Je fais glisser son boxer, il m'aide en se soulevant. Sa hampe sort, elle fuit, je ne peux m'empêcher de me pencher pour lécher ses premières gouttes. J'entends son râle, il serre mes cheveux en les tirant. Je fais quelques mouvements de va et vient, il m'accompagne en respirant bruyamment.

-Moineau vient sur moi, je veux venir en toi, s'il-te-plait ça fait trop longtemps, mon amour. Il relève ma tête, je distingue ses iris qui lance des étincelles.

-Hurry up babe, I will not take long, je siffle entre les lèvres.

-On va jamais arriver en haut sain et sauf si tu parles anglais, il attrape mes joues et m'embrasse comme si sa vie en dépendait. Surtout n'arrête pas de parler anglais pitié mais attend au moins qu'on ait passé la porte de l'appart !

Je cours presque en sortant pour contourner la voiture, mon érection est visible sous mon chino. J'ai choisit celui-là aujourd'hui car c'est le préféré d'Adam, je voulais qu'il nous porte chance à l'hôpital. J'ouvre la porte d'Adam, il bataille pour remettre son pantalon.

-Merde moineau, c'est la galère, vivement que je sois rafistolé comme il faut, on dirait un gamin de 5 ans qui arrive pas à se fringuer, il souffle, le pommettes en feu pour remettre sa magnifique érection dans son boxer.

-Let me help you honey, il s'appuie sur mon épaule pour sortir de la voiture et s'avance vers ascenseur en claudiquant.

Quand la porte de l'appartement cède, je suis propulsé vers l'avant. Cet assaut me rappelle la première fois qu'Adam était venu ici. Je me retourne d'instinct et plaque mes mains contre la porte, Adam fait glisser ses mains le long de mon corps, il abaisse mon pantalon.

Au-delà des méandresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant