Juste Lui

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Sarada : Boruto, bouge, tu me fais mal.

Boruto : je fais ce que je peux. Je ne suis pas contorsionniste.

Nous tentions tous les deux de bouger, sans grande efficacité. L'endroit était trop exigu pour nous deux.

Boruto : sa... Sarada...

Sarada : tu devrais essayer de bouger au lieu de parler.

Boruto : tu... Tu peux... Déplacé ta main ?

Sarada : pourquoi ?

Boruto : c'est-à-dire qu'elle est... Sûr...

Je venais alors tout juste de comprendre quel était la bosse sur lequel ma main était posée.

Comment ça avait pue autan dégénérer ? Pour être honnête, moi-même je n'avais pas tout compris.

Nous avions quitté Konoha, on avait par la suite courue dans les arbres toute la nuit. Nous avions fini par arriver jusqu'à un port. J'avais désespérément tenté de questionner Boruto sur la mission, mais il ne semblait pas en savoir plus que moi. De plus, il ne suivait ni plan ni carte, ce qui n'était pas très rassurant. 

Boruto : et merde. On a raté le bateau. 

Il consulta rapidement ça montre pour vérifier une dernière fois l'heure, puis poussait un soupire de désespoir.

Sarada : la faute à qui ? C'est toi qui as absolument tenu à aider cette petite vielle. 

Boruto : elle allait se faire tuer par un ours ! On n'allait pas rester les bras croisés ! 

Sarada : non, mais tu n'étais pas non plus obligé de la raccompagner chez elle ! 

Boruto : mais imagine qu'elle tombe sur un autre ours. 

Tomber sur deux ours le même jour dans une forêt où il ne devrait pas y en avoir, ça aurais relever du miracle. 

Sarada : on était pas non plus obligé de rester deux heures chez elle. 

Boruto : mais elle avait besoin d'aide pour des travaux. On n'allait pas la laisser tomber.

Mais ce qu'il pouvait être bête. 

Sarada : mais quelle naïveté ! Si elle avait autant de matériel pour les travaux, c'est que manifestement, elle avait quelqu'un pour les faire. 

Je lui envoyais un coup sur la tête. 

Boruto : OK, ça vas, je m'excuse. Y n'empêche qu'on doit absolument traverser. On fait quoi ? 

On regarda autour de nous désemparer, quand soudain, j'aperçus un bateau de commerce. 

Sarada : on va leur demander. 

***

Capitaine : non. 

C'est ce qu'il nous avait répondu, littéralement d'aller nous faire voir. Énerver, j'avais réussi à convaincre Boruto d'embarquer quand même. On, c'était planquer au milieu de caisse parfois vide, parfois pleine, jusqu'à ce qu'un contrôleur vienne vérifier qu'aucun passager indésirable n'était présent. Presser, on était vite rentré dans une petite boîte où il n'y avait clairement pas la place pour deux. Résulta, on, c'était retrouvé coincé. 

***

Je retirai rapidement ma main. Gêné par la situation, je tentai de me reculer brusquement, mais je me cognai contre une paroi. Boruto n'était pas mieux et on bougeait dans tous les sens. 
Sans vraiment comprendre comment ni pourquoi, je me retrouvai à califourchon sur son entre gambe, nos corps coller, assis, mes mains coller à son torse. On s'arrêta alors tous les deux de bouger. Laissant seul notre respiration remplir le silence. L'absence totale de lumière nous empêchait de nous voir, heureusement pour moi, car je n'aurai pas su cacher mes rougeurs. Après d'interminables minutes, je sentis sa main se poser sur ma cuisse. 

 Game OverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant