Déçu

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Mes malaises se firent soudain plus intense, la douleur était très forte, mais différente de ce qu'on ressent habituellement après un mal de tête, c'était une douleur loin d'être insupportable, une douleur qui faisait du bien. J'ouvris doucement les yeux, troubler par des cris qui hurlaient mon nom. La voix semblait triste, c'était de la douleur qui s'en ressentait, une peine forte que je ne voulais plus entendre, que je voulais faire taire. Mes yeux s'ouvrirent lentement, malgré l'effort sûr humain que je faisais pour récupérer mes esprits. Ma vue trouble ne me permettait que de distinguer les couleurs, une couleur soleil trônais au-dessus de moi devant mon visage, et deux perles bleus qui me transperçaient. Mon corps engourdi commençait petit a petit a retrouver également ses sensations, quelque chose me serrait fortement, mais c'était loin d'être désagréable, bien au contraire, c'était bien, c'était confortable, a ne plus vouloir partir. La voix marquée par la tristesse commençait à s'apaiser, continuant d'appeler mon prénom, mais de façon plus rassurante cette fois, plus calme, pourtant toujours brouiller par les larmes.

Je connaissais cette voix, et je connaissais ces couleurs, et malgré mes sens brouiller, ils furent suffisamment éveillés pour que je puisse prononcer le prénom de celui qui me tenait tendrement dans ses bras. "Boruto", le seul mot que j'avais en tête, les seuls sons qui acceptaient encore de sortir de bouche.

Boruto : Sarada, c'est moi, tu m'entends ? je suis là.

Calé contre lui, je ne souhaitais plus quitter cette position, ses bras étaient définitivement des plus confortables.

Sarada : Boruto...Qu'es-ce qui...

Le blond se contenta de poser doucement un de ses doigts sur ma bouche pour m'indiquer de me taire.

Boruto : économise tes forces, tu dois rester calme.

Ce n'était pas les réponses que je souhaitais, j'avais besoin de comprendre se qui m'était arriver, je ne voulais pas croire a un rêve, je voulais que tous se que j'avais vue, entendus, ressentit sois vrais, surement par pur égoïsme, mais tout avait été si claire l'espace d'un instant, je ne voulais pas que sa s'arrête, je m'y refusai.

Mes yeux commençaient enfin à assumer mon réveille tendis que les formes devenaient plus distinctes et que l'Uzumaki paressait plus claire face a moi. Je tentais de me relever tendis qu'il pestait contre moi pour que je me calme, demandant en boucle ce qu'il m'était arrivé.

Boruto : je ne sais pas, comment dire... Je me suis préciser dans le bâtiment, tu voulais pas entrer, et moi j'étais de plus en plus attirer à l'intérieur et...

Sarada : et tu m'as complétement abandonné, je sais, abrège et dis moi tout.

Boruto : bah... Je ne sais pas trop, je suis entré, puis y a eu des genres de flaches dans ma tête et...

Mes yeux étaient désormais suffisamment clairs pour que je remarque qu'il devenait de plus en plus rouge. La panique me montait tendis que je scrutais ses yeux pour y chercher une échappatoire, priant pour qu'il se soit juste évanoui. Mais lorsqu'il détourna les yeux l'air coupable, c'est comme s'il avait confirmé mes soupçons. Il avait fait eu la même expérience que moi, il avait été propulser dans mon corps et avait eu accès à mes pensées. Pourtant, aucun de nous deux n'aborda le sujet fatidique.

Boruto : je me souviens de rien.

Tu parles, menteur, un amnésique n'aurait jamais un air aussi coupable. Hochant simplement la tête, car au fond, c'était également un sujet que je ne souhaitais pas trop aborder, je lui indiquais de continuer son histoire.

Boruto : ensuite je me suis réveillé, y avait plus de brume et mon œil ne m'élançais plus, quant à la cicatrice, ca me brûlais moins. Et c'est là que je me suis rappelé que... enfin...

Que t'es pas venue seul conard et que t'as abandonner ta coéquipière.

Boruto : ... Donc je te cherchais et je t'es trouvé évanouie sur le sol. J'ai eu tellement peur pour toi, tu sais ce qui t'es arrivé ?

C'était à mon tour de piquer un fard, je me voyais très mal lui dire que j'étais dans sa tête et que j'avais entendu et vue jusqu'à la plus perverse de ses pensées, même s'il avait sûrement eu le même manège que moi et qu'il avait également du avoir vent de chacun de mes ressentit.

Boruto : pourquoi tu m'as suivi ? Je croyais que tu ne voulais pas ?

Sarada : moi, je n'abandonne pas mes coéquipiers. N'es ce pas ?

Oui, bah, j'ai le droit de râler un peu, il m'a abandonné après tout. Peut-être que je m'énervais pour rien et que je cherchais la petite bête, mais ca restait très décevant de sa part. Je m'agitais de plus en plus pour qu'il me lâche et que je puisse me relever, ce qui ne semblait pas être au goût du blond qui grogna.

Sarada : on peut pas rester comme ca, on est dans une zone potentiellement dangereuse, de plus il faut qu'on trouve la raison de notre coma et aussi ce pourquoi on est venu.

Boruto esquissa un petit sourire qui se voulait malin.

Boruto : t'as plus peur que se soit une arme ?

Mon regard assassin en disait long sur ma pensée, et malgré le petit rire sarcastique qu'il lui arracha, il suffit a le faire taire.

Boruto : on fini cette mission puis on rentre enfin.

Rentrer... Alors qu'il commençait à se relever, j'attrapais sa manche timidement.

Sarada : et si... et si on ne rentrait pas ?

Un nouveau rire lui échappa, mais cette fois franc et fort, comme s'il ne s'agissait que d'une bonne blague. Il secoua négativement la tête comme si mes mots étaient ridicules.

Boruto : allez debout, ce n'est pas le moment de plaisanter, il est temps qu'on boucle cette mission, je ne sais pas depuis combien de temps, on est dans le coma.

Mais il est boucher ce gars, ce n'est pas possible. Manifestement, j'allais devoir y aller de but en blanc.

Sarada : Boruto, et si on ne rentrait pas ? Et si on partait tous les deux ? Qu'on fuyait cette vie une bonne fois pour toute ?

Boruto : Si seulement... Mais on t'a jamais appris que les blagues les plus courts sons les meilleurs ?

Mais faut le frapper pour qu'il comprenne ?! Alors qu'il comptait partir, je le tournais brusquement vers moi, et me relevant, je l'embrassais. Il se laissa faire, d'abord surpris, puis de plus en plus entreprenant.

Sarada : je suis sérieuse.

Il tourna la tête, visiblement le regard remplis de déception.

Boruto : pour aller où ? Et pour faire quoi ? Être des déserteurs ? Se faire toujours pourchasser a droite à gauche ? Sarada je sais que ce n'est pas facile pour toi, mais je peux pas tout plaquer comme ca, j'ai une vis je...

Sarada : et quelle vie ?! Tu passes ton temps à bosser pour rendre fier ton père ! Il est ou le gamin rebelle que j'ai connu ? Il est ou le gamin qui me faisait rêver de liberté ?!

Il me regarda les yeux reflétant une infinie tristesse.

Boruto : il a grandi, et il a compris ce que ca voulait dire d'avoir des responsabilité. Ce n'est manifestement pas ton cas.

Je ne pouvais pas lui en vouloir, lui demander avais été égoïste de ma part. Après tout, il avait sa propre vie. Et qu'il soit là ou non, j'avais de toute façon prévu de partir. Pourtant ses mots et son ton glacent avaient suffit pour me décourager et pour que tout s'effondre.

Sarada : Allons y finissons en.

Pourquoi es ce qu'aimer était si compliquer ? Pourquoi sa ne se résumais pas qu'a un amour simple et aveugle ? Pourquoi j'avais besoin de traverser tout ca ? Foutu cœur à la noix, foutu amour a la noix. Partir et ne jamais revoir Shinki, ne me faisait rien ressentir, ni compassion, ni tristesse, il ne me manquera pas, alors pourquoi ce n'était pas pareil avec Boruto ? Pourquoi de lui, j'avais si peur d'être séparé ? L'amour, c'est décidément qu'une connerie pour petite fille qui remettait tout en cause. Faire taire ses sentiments, ne plus entendre ce putain de cœur qui battait, c'est tout ce que je voulais.

Je me levais et commençai a avancer vers je ne sais où.

Sarada : Boruto, c'est toi la carte, je te rappelle !

Il passa devant, secouant la tête.

Sarada : désoler pour tout à l'heure.

Boruto : c'est rien, tes une femme, c'est normale que tu dises des trucs bizarres.

Laissant un rire m'échapper, je lui cognais le haut du crâne légèrement.

Sarada : idiot.

On échangea un sourire qui en disait long sur notre complicité.

Boruto : peu importe si tu décides de partir ou de rester, t'as tout mon soutien.

Ce n'était pas son soutien que je souhaitais, mais sa présence, mais c'était déjà une maigre consolation.

On avança dans les ruines du bâtiment. La brume envolée, seule l'obscurité faisait obstacle à la vision, rien de grave en sois, mais suffisamment pour que l'on soit tous les deux sur nos gardes. Je sentais mon chakra réaffluer de plus en plus, c'était déjà une bonne nouvelle, en cas d'attaque nous pourrions un minimum nous défendre, même si nous étions toujours mal au point.

***

Sarada : on est encore loin ?

Boruto : bientôt arriver.

J'aurais sûrement sauter de joie si ca n'était pas la vingtième fois que l'on répétait se dialogue en déjà trois heures.

Sarada : C'est pas possible, pourquoi que se bâtiment sois si grand ! 

Boruto : tout est possible, c'est des Otsotsuki. 

Il n'avait pas tord, mais n'aillent pas pus prendre ma pilule contraceptive depuis déjà un certain temps, ma situation devenait de plus en plus inconfortable, tout comme les crampes au bassins qui me donnais envie de redevenir un homme au plus vite. Il est ou se putain de brouillard quand on a besoin de lui ? Malheureusement, sans savoir la date ni l'heure, prendre une pilule était absolument impossible, j'était donc coinser et condamner a chercher avec le blondinet se fameux objet qu'on devait apporter au Okager. 

Sarada : Boruto on est perdu ? 

Il secoua négativement la tête. 

Boruto : Bien sur que non, dit tu veux bien me faire confiance s'il te plaît ? 

Sarada : Je t'aurais fait surement plus ou moins confiance si ca faisait pas quatre fois qu'on passe devant le même pilier. Alors je te repose la question, on est perdu ? 

Yo !!!!!! Deux chapitre dans le même mois, comme quoi les miracles existent

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Yo !!!!!! Deux chapitre dans le même mois, comme quoi les miracles existent. Bon on comprend toujours rien maiiiis booooon, on va faire genre tout est sous contrôle.

Bon les choses....N'avance pas. En vrais j'ai un gros problème sur l'écriture de la suite, je sais toujours pas se qu'il vont trouver, je suis trop partager entre le post apocalyptique et le fait qu'il faut pas que je m'éloigne de trop de sujet principale. Donc je vais faire en sorte que ca avance mais... mais ca fait genre 20 ans que je dis ca... donc on verra. 

J'espère que c'est pas trop blasant jusqu'ici, a la prochaine.  

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