Assassins

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Douleur, douleur, douleur, ça fait mal. Je me relevai avec difficulté.

On est où ? Où es-ce qu'on a encore atterri ?

Je ne voyais même pas le ciel, pour être honnête, je ne voyais pas grand chose, juste le noir et deux ou trois formes. 

Je tâtai le sol, pour tenter de retrouver mon ami, mais rien, juste de la pierre. Il me fallait quelque chose, quelque chose pour m'éclairer, mais j'avais rien sous la main. Mes yeux et ma tête me faisaient horriblement souffrir, et je tenais à peine debout, je n'allais quand même pas finir comme ça, alors que je n'avais toujours pas cogné se crétins de blondinet pour avoir interféré dans mon combat. Je regardai autour de moi, cherchant un point lumineux ou me rattacher, mais rien, tout était uniforme. Évidemment, impossible d'utiliser un katon, ne sachant pas où je me trouvais, c'était trop risquer. J'entendis alors des voix, j'étais sauvé. Alors que je me dirigerai vers elles, quelque chose m'attrapa par la taille et m'attira violemment dans une impasse et mettant sa main devant ma bouche. L'endroit exigu ne laissait que peut de place pour deux corps humains. Bloquer entre deux murs, l'on se tenait tout deux droit, mais dans une position que je trouvais très dérangeante. Une de ses mains sur ma taille, la seconde me bloquant au niveau de ma poitrine. Il me serait fort contre lui, mes fesses contre son entre-jambe, j'allais tuer ce mec, il n'allait plus rien comprendre à sa vie. 

Il glissa sa tête dans mon coup pour me chuchoter doucement à l'oreille. 

??? : calme toi, c'est moi. Ne fais pas un bruit, nos agresseurs ne sont juste devant. 


C'était donc eux les voix que j'avais entendus.

Sarada : Boruto... C'est toi... 

Bizarrement, je trouvais désormais cette position très agréable. Je me collai encore plus à lui sans que je ne m'ordonne vraiment de le faire. 

Sarada : pourquoi tu m'as abandonné à mon sort ? 

Boruto : je ne t'ai pas abandonné, je te cherchais quand j'ai entendu les voix. J'ai cru que c'était toi, mais je me suis rendu compte à temps que ça n'était pas le cas. 

Exactement comme moi en fait. 

J'étais sérieusement en mauvaise posture, mais pas que ce soit désagréable, en fait, c'était même l'inverse. J'étais trop bien, je retenais désespérément une terrible envie de gémir. Une goutte tomber sur mon épaule me tira soudain de mes délire. 


Une larme ? Non, autre chose... Du sang...

Sarada : Boruto tu...

Il posa un doigt sur ma boucher pour me faire signe de me taire. Je posai une main sous son œil pour vérifier mon intuition, mais malheureusement pour moi, elle s'avéra exacte, Boruto ne se résorbai pas, et je ne comprenais pas pourquoi. Il ne disait rien, mais je serai prête à parier que la douleur était insurmontable. 

Boruto : mon œil m'élance depuis tout à l'heure, le fameux objet doit être dans le coin.

Sarada : ou alors c'est parce qu'il est fendu... 

Quel crétin. 

Boruto : ma pupille n'a pas été atteinte, je vais juste avoir une vilaines cicatrisse. 

 Game OverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant