Survivante

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Dans ce chapitre, vous découvrez le passé de Temari, les raisons qui l'ont poussé à être tel qu'elle est. Peut-être que certain de mes propos pourront choqué ou peut-être ravivés certains souvenir chez vous. Je m'en excuse. Si vous ne voulez pas prendre ce risque je vous déconseille de le lire. Bonne lecture !


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Je restais un moment les yeux rivés sur le plateau de jeu. Je venais de perdre. Je me pinçais les lèvres, signe que je n'appréciais pas vraiment de me retrouvé dos au mur. Je passais alors une main sur mon visage, priant le ciel que cela ne sois qu'un mirage.

- Alors ?

Non visiblement, je n'avais vraiment pas le choix. Je ne savais même pas par où commencer. Est-ce que je devais tout détaillé ? Tout dire ? Absolument tout au risque de perdre toute contenance ?

Je revivais alors chaque scène dans son entièreté, m'arrachant des grimaces de douleurs. Je fermais les yeux dans l'espoir d'atténué la douleur mais c'était toujours aussi vif. Une main douce se posa sur la mienne, au sol. Ces yeux me rassurais un peu. Un dernier soupir dans l'ignorance. Une fois encore je me pinçais les lèvres, non sur de vraiment devoir tout raconté.

La cheminée crépitait encore grâce aux bûches. La télé toujours en action. J'espérais vainement un coup du destin. Je me relevais et m'asseyais sur le canapé. Je fus rapidement rejoins accompagné de deux tasses de chocolats et des gâteaux. Je souris un instant, cette douce attention faisais fondre en moi le peu de retenu que je disposais encore.

- Tu veux... vraiment tout savoir, dis-je en levant mes yeux dans sa direction.

- Absolument.

Je m'apprêtais encore à soupirer mais je décidais entre temps de ne plus faire perdre de temps à l'un de nous deux. Un dernier regard dans sa direction et je me lançais dans le plus grande tirade de toute mon existence.

** Papa rentra à la maison avec quelque chose dans les bras, qu'il posa dans un panier en osier. Je m'approchais et vit un petit bébé, roux, comme mon père. Nous n'avions pas hérité des cheveux de papa, Kankuro et moi. Fiers d'avoir un nouveau petit frère, nous n'avions pas remarquer l'absence de maman. Jusqu'à ce que papa me dise que je devais prendre ce rôle dorénavant parce que maman ne rentrerais plus à la maison. Je n'avais pas compris à ce moment là... j'ai compris trop tard.

Les années ont passé et Gaara à grandit, il est devenu un petit garçon tout ce qu'il y a de plus normal. Il jouait et faisais des bêtises, nous n'avons jamais été scolarisé, j'ai appris des choses en regardant la télé. Kankuro préférais jouer avec ses marionnettes et Gaara adorais son bac à sable. Chose que j'avais réussi à voler ou trouver dans des poubelles de grands magasin de jouets. Papa rentrais toujours de plus en plus tard et toujours plus ivre. Et si tel chose n'étais pas faites, j'étais sur d'être frapper. Mais après tout, j'étais la maman, non ?

Dorénavant, Gaara est autonome ou presque, papa ne rentre jamais pour manger. Et malgré ses galères, ses coups et ses mots blessants, je n'avais pas mesurer que les choses allaient pouvoir prendre une autre dimension.

Au réveillon de Noël, alors je m'efforçais de faire un sapin pour faire plaisir à mes petits frères, papa rentra un peu plus tôt que d'habitude mais toujours aussi ivre.

- Qu'est-ce que c'est de c'te merde ? Siffla mon père, tenant à peine debout.

- Un sapin... fis-je simplement.

Puis-je t'aimer?Donde viven las historias. Descúbrelo ahora