Next Sannins tome 2 (Naruto Fanfiction)

Chapitre 13 : Cobaye

Gurin marchait dans un long couloir. Les murs étaient tapissés de miroirs, ce qui ne faisait voir qu'au jeune vert son propre reflet.
Il serait fort contre lui sa petite peluche lapin rouge. C'était son grand frère qui lui avait offert après avoir réussi sa première mission.
Gurin l'avait appelée Mesu. Il trouvait que ça lui allait bien. Mais depuis la mort de son frère, il la prenait toujours avec lui. Mesu représentait une partie de son ainé.

«Gurin. Tu es grand maintenant, lâche cette peluche.» ordonna alors son père.

Le vert, qui était concentré à fixer son reflet dans le miroir, sursauta et tourna la tête vers son père. Il n'avait aucune émotion sur le visage en regardant son fils. On ne pouvait pas voir ses yeux car le reflet de ses lunettes l'en empêchait.
Gurin baissa la tête sur son lapin en peluche et dit :

«Non. C'est Aka qui me l'a offert. Je veux pas le lâcher.

—GURIN !!» hurla alors son père.

L'enfant laissa tomber la peluche par terre et se protégea la tête avec ses bras en fermant les yeux, de peur de se faire frapper. Soudain, son père lui attrapa le bras et il marcha avec lui dans le long couloir. Gurin n'arrêtait pas de regarder en arrière.
Il voulait récupérer Mesu. Mesu, c'était son seul souvenir de son frère.
Il se rappelait du jour où Aka lui avait offert le lapin en peluche. Gurin était l'enfant le plus heureux au monde. Il dormait toujours avec son nouveau doudou et il l'amenait souvent avec lui quand il allait jouer.
Mais...
Il ne jouerait plus avec Mesu.
Le père et le fils entrèrent alors dans une grande pièce plongée dans le noir, uniquement éclairée par une sorte de tube rempli d'eau verte. Gurin fixait le tube et il vit alors sa mère s'approcher de lui.
Elle ne dit rien, elle remit juste correctement le col de la chemise de son fils avant de partir vers son mari. Le vert regardait ses parents taper sur un ordinateur et murmurer entre eux.
Il s'asseya par terre et regarda dans la direction du couloir, qui avait disparu derrière une porte.
Allait il retrouver Mesu ? Il se le demandait bien.
Gurin vit alors sa mère s'avancer vers lui et elle lui ordonna de se lever. De peur de se faire taper, il le fit.
Elle lui attrapa alors brusquement le bras et elle marchait vers le tube d'eau verte fluorescente.
Gurin avait peur. Pourquoi ses parents l'avaient amené ici ? D'habitude, il n'avait jamais le droit de venir. Pourquoi aujourd'hui, il était ici ?
Sa génitrice appuya sur un bouton et l'eau se vida, laissant apparaître des branches de métal dans le tube.
Elle enleva la chemise de son fils et elle lui dit calmement :

«Entre Gurin.

—Maman, c'est quoi ça ? Je veux pas y aller, ça fait peur, je...

—Gurin.» coupa t elle sévèrement.

Il regarda sa mère et vit son regard plus que sévère. Elle avait le visage si déformé par la colère qu'elle ressemblait à un monstre. Gurin gémit de peur et courut se réfugier dans le tube, les larmes aux yeux.

«Pourquoi papa et maman sont comme ça ? Je ne leur ai rien fait... Peut être qu'ils sont en colère car je n'ai pas ramené une bonne note ? Qu'est ce qu'ils veulent faire ?» se demanda l'enfant, apeuré, une larme coulant sa joue.

Sa mère prit alors les branches métalliques pour les poser sur la tête de son fils. Il regardait sa génitrice lui mettre les câbles et parfois, il sentait une douleur au crâne quand elle les posait dessus.
Quand elle eut fini, elle sortit du tube sans adresser un seul regard à son fils. Elle se retourna et appuya à nouveau sur le bouton qui avait fait ouvrir la porte il y a quelques minutes.
La porte se referma et Gurin entendit des bruits étranges sous ses pieds. Il regarda par terre et vit que de l'eau verte commençait à entrer dans le tube.
Le vert pleura encore plus. Il tapa contre la vitre avec les poings en hurlant à ses parents de le laisser partir et qu'il avait peur.
Mais il les vit partir. Ils parlaient à nouveau entre eux et ils ne prêtaient aucune attention aux hurlements de leur fils.
Peut être ne l'entendaient ils pas.
Quand l'eau arriva au niveau de la poitrine de Gurin, une autre branche métallique apparut. Mais celle ci était différente. Il y avait une lame au bout. Le vert recula mais il percuta le verre. Le tube était petit. L'espace était trop restreint pour esquiver ça.
L'eau lui montait au menton. La lame s'approchait de plus en plus de son front.