Ma sœur et moi pour la survie

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Temps moyen de lecture : 6 minutes

Genre : Psychologie, Drame

Julie se réveilla dans une pièce sombre et froide. Cela ressemblait à une cave. Le mobilier était restreint et les mains de la jeune fille étaient prises dans une chaîne en fer reliée au mur.

Elle regarda autours d'elle, apeurée, faisant raisonner ses bracelets de prisonnière.

« Eva ! » cria-t-elle.

Eva se réveilla difficilement, gémissant de douleur. Elle fut prise de panique lorsqu'elle eue une vision globale de la situation. Les deux jumelles commencèrent à pleurer et à se prendre dans les bras, marmonnant des paroles incompréhensibles.

Elles étaient toute deux liés à des chaînes différentes, mais celles-ci leur laissaient assez d'espace pour pouvoir se déplacer et s'étreindre.

Les pleurs et le chahut général envahirent rapidement la pièce. Cela ne dura pas.

Le silence survint instantanément, lorsque la porte, au-dessus de l'escalier, s'ouvrit. Celle-ci laissa pénétrer un homme au gabarit impressionnant.

Les deux filles se mirent à couiner et gémir de peur à sa vue. Elles se recroquevillèrent l'une à côté de l'autre, contre le mur face à la porte.

Elles voulaient se tenir le plus éloignées du danger.

Elles ne pouvaient voir son visage, étant donné qu'il portait un masque, mais sa voix confirma que c'était bien un homme.

« Donnez-moi le numéro de vos parents. »

Les jeunes filles se regardèrent dans les yeux, comme pour se mettre d'accord. Leur lien était si fort qu'elles étaient capables de se comprendre rien que d'un regard.

Julie pris la parole et exécuta la demande de leur ravisseur. Elle ne voulait pas prendre de risque, et quelque part, ce n'était pas plus mal d'alerter leurs parents.

Quand l'homme eut ce pourquoi il était venu, il repartit aussitôt et referma derrière lui la porte à clé.

Les filles étaient dans un sale état. Leur mascara avait coulé et leur peau avait rougis au contact du sol dur, sur lequel elles s'étaient retrouvées, un peu plus tôt. Actuellement, elle se tenaient les mains comme pour se rassurer mutuellement. Elle avaient toujours été très proche, et ce moment ne les rendait que plus complices.

Elles comprirent très rapidement pourquoi elles étaient retenues prisonnières. C'était simple à saisir : elles venaient d'une famille riche et huppée de la Capitale. Une rançon allait être demandée sans équivoque.

C'était plutôt rassurant. Rien qui ne puisse arrêter leur tremblement, mais assez pour faire stopper leur coulée de larmes. Elles savaient qu'elles devaient rester en vie pour permettre la transaction, et que ses parents les aimaient plus que tout pour payer, peu importe le prix. 

Elles allaient être sauvées, elles en étaient sûres.

L'homme réapparut de nouveau. Plus il se rapprochait des deux filles, plus leurs soubresauts se faisaient violents.

« J'ai eu votre père. On essaye de négocier mais il ne semble pas très coopérateur. Alors, voilà le topo. »

Il tendit le téléphone, puis reprit :

« Une de vous va lui parler. Qu'elle ne tente rien, sinon ça va m'énerver et je n'ai pas peur de vous tirer une balle. »

Il fit apparaître son revolver. Les deux sœurs, comme synchronisées, écarquillèrent des yeux, tétanisées.

L'étrange recueilWo Geschichten leben. Entdecke jetzt