Professeur Malefoy {dramione}

2. le nouveau professeur

— Bonjour à tous les élèves de Poudlard, annonça Mcgonagall devant le pupitre. Comme vous le savez cette année est un renouvellement de celle passée. Certains n'avaient pu venir et parmi ceux qui ont pu, l'année scolaire fut inachevé. C'est pourquoi exceptionnellement, il n'y aura pas de nouveaux 1ères années car tous, reprendrez votre classe à partir de l'Avant Guerre. Suite à ces dures et tragiques événements je tenais également à faire un hommage à tous les élèves et professeurs de Poudlard ayant donnés de leur vie pour que vous soyez ici, aujourd'hui.

Tout le monde se leva et applaudit jusqu'à ce que Mcgonagall demande le silence.

— J'aimerai également vous présenter votre nouveau professeur de défense contre les forces du Mal. Le Professeur Malefoy, déclara-t-elle en applaudissant.

La salle s'exécuta également mais les avis étaient tous très partagés. Bien évidemment les Serpentard étaient ravis. Malefoy s'était levé de son siège pour saluer la salle.

— Quel crétin, murmura Ron.

McGonagall a également instauré de nouvelles règles pour rapprocher les Maisons et unifier les élèves. Et pour ça rien de mieux que des soirées à thème où les uniformes étaient interdits. Elle était bien décidée à en faire le plus possible. La première était dans une semaine. « Soirée de renouveau ». Et pour couronner le tout, c'était une soirée masquée.

Après le dîner nous retournions tous dans nos chambres à part Ron et Harry només respectivement préfet et préfet en chef. Après cette longue année de guerre, reprendre mes études et obtenir toutes mes ASPIC étaient devenues plus qu'omniprésent dans mes pensées.

J'avais alors directement envoyé par hibou un message au professeur Mcgonagall pour lui demander de me défaire de mes fonctions de préfète pour me permettre de me concentrer sur mes cours. Elle avait été très étonnée et m'avait avouée qu'elle avait imaginé me proposer d'être préfète-en-chef cette année. Finalement la comparse de Ron avait été Parvati et sa sœur jumelle de Serdaigle, Padma, avait été nommée préfète-en-chef au côté de Harry.

Je me couchai donc tôt cette journée là, impatiente de retrouver mes habitudes à Poudlard.

***

Ce qui était bien c'était que le professeur Mcgonagall continuait de donner des cours de métamorphose malgré ses nouvelles fonctions. C'était de loin le meilleur professeur que j'avais jamais connu ; son cours se terminait toujours vite.

Je jetai un coup d'oeil à mon emploi du temps en rangeant mes affaires à la fin de l'heure : Défense contre les forces du mal était le prochain cours sur la liste.

Avec Ron et Harry, nous nous dirigeâmes vers la salle de classe. Malefoy était déjà à l'intérieur, sourire aux lèvres et invita les élèves à entrer.

— Bonjour, je ne me présente pas vous me connaissez déjà tous, dit-il dans un sourire. Alors passons directement à la première leçon. L'année dernière vous avez tous eu affaires aux forces du Mal...

Des coups d'œil fusèrent à travers la salle. Harry me jeta un regard qui me fit comprendre qu'il appréhendait ce cours. Moi aussi.

Malefoy commença par annoncer le plan de l'année. Nous commencions sur les bases d'un duel : l'anticipation et les sorts de protection. Finalement son cours était assez bien structuré. Pendant qu'il passait entre les rangs pour vérifier nos parchemins pendant que l'on écrivait, il s'arrêta sur celui de Ron qui grinçait des dents.

— Weasley... votre travail consiste à lister les sorts de défense, non d'attaque, dit Malefoy d'un air arrogant.
— Je sais faire la différence merci, dit-Ron sans lever la tête.
— Apparement non, rétorqua Malefoy dans un rictus.

Je sentis Ron serré les poings sous sa table. J'étais sure que Malefoy aussi le sentait. Il repartit satisfait vers Neville qui avait déjà rempli une dizaine de sortilèges.

***

— C'était le cours le plus nul de ma vie ! Non mais sérieusement il se prend pour qui lui ! s'énerva Ron à la fin du cours lorsque nous sortîmes de la salle de classe.
— Ça sert à rien de s'énerver de toute façon on a pas le choix donc...
— Quoi tu le défends maintenant ?
— Mais non Malefoy est toujours le même crétin prétentieux que l'année dernière mais maintenant que c'est notre prof on ne peut pas le cogner sans avoir peur des conséquences. Tu risques d'être renvoyé si tu essayes de le toucher.
— Ce n'est qu'un lâche Hermione ! Pendant que nous, on se battait vraiment, lui se cachait derrière "papa et maman" qui eux restaient derrière Jedusor ! dit-il encore plus énervé que tout à l'heure.
— Ron..., commençai-je en essayant de le calmer.
— Je suis d'accord, confirma Harry en me coupant. Mais n'oublie pas que sa mère m'a sauvée, ajouta Harry plus sérieusement. Et nous tous par la même occasion.
— Mouais..., bougonna Ron. "Maman Malefoy" voulait juste récupérer son fils. Et puis on l'avait sauvé son gosse, c'est elle qui devrait être reconnaissante.
— Elle aurait pu dire la vérité à Voldemort mais elle ne l'a pas fait ! Rien ne l'obligeait à mentir, essayai-je de résonner Ron.

Il grinça des dents mais n'ajouta rien en évitant mon regard. Harry qui ne voulait sûrement pas s'embrouiller avec son meilleur ami le premier jour de cours, laissa en suspens la fin de la conversation ; mais je sentais de la déception dans ses yeux. Heureusement ce moment de gêne s'envola rapidement au repas. Nos amis nous avaient rejoint et tous avions retrouvés notre bonne entente. Neville était entrain de nous raconter ses vacances passées avec sa grand mère pendant que Seamus se moquait de lui.

— C'est ça oui ; je suis sûre qu'elle te bat en duel, annonça Neville en défiant Seamus après qu'il ait comparé Augusta Londubat à un gnome.

Celui-ci éclata de rire.

— Je croyais que c'était qu'une vieille, se rappelait-il.
— Ouais mais une vieille qui te met la raclée, affirma Neville un sourire de défi se dessinant au bout des lèvres.

Harry hocha la tête en signe d'approbation ce qui amena Seamus à déglutir. Dean ricana en se moquant de son ami et lui donna une tappe dans le dos le faisant sursauter. C'était maintenant au tour de Neville de se moquer de Seamus pendant que tous nous nous amusions de nos retrouvailles.