Professeur Malefoy {dramione}

15. la révélation

Les diligences arrivèrent juste avant le repas laissant le temps aux élèves de ranger leur valise. Harry me prit directement dans ses bras pour me souhaiter une bonne année.

— Toi aussi, lui rendis-je en souriant.

Pendant le repas ils me racontèrent comment s'étaient passés les fêtes chez eux. Molly avait fait un pull qu'elle avait donné à Ginny pour moi, ce qui me fit sourire. Une fois qu'on eut finit de manger nous nous sommes tous empressés de retourner à la salle Commune.

Juste avant de rejoindre mon dortoir je me rappelais que j'avais rendez vous avec Malefoy cette nuit. Il m'avait fait comprendre qu'il voulait me parler de quelque chose d'important. Je restai donc éveillée en attendant sur mon lit ; j'attendis un long moment avant de me décider à quitter le dortoir.

Une fois devant la salle sur Demande je rentrai en faisant attention à ce qu'il n'y ait personne dans les couloirs. Une fois dedans je reconnus Malefoy allongé, un livre à la main. Quand il me vit il se rassit immédiatement.

— Granger j'ai cru que t'allais jamais venir, me dit-il.

Je rigolais.

— Les filles ont mis du temps à s'endormir, lui avouais-je en souriant.

Il se mordit la lèvre et m'invita à m'assoir.

— Alors ? l'incitais-je à commencer une fois installée.
— Je ne sais pas vraiment par où commencer...
— Par le début ? répondis-je en rigolant.

À mon avis. il n'avait pas très bien apprécié ma plaisanterie puisqu'il n'avait pas ri. Il me regarda avec plus de sérieux qu'il ne l'avait jamais fait. L'atmosphère commençait à être tendue.

— Je suis désolé Hermione, me dit-il tristement.

Je fronçai les sourcils. Malefoy desolé, ça arrivait trop souvent ces temps-ci.

— Ça tu me l'as déjà dit, lui rappelais-je.

Il ferma les yeux avant de reprendre.

— Je peux te raconter une histoire ? me proposa-t-il.

Je le regardai un peu surprise mais hochai finalement la tête. Il pinça ses lèvres et commença.

— Hum... alors il y a environ 18 ans... il y avait la guerre et un grand mage noir tenait un groupe de serviteurs sous la baguette, m'expliqua-t-il.
— Tu me fais un cours d'histoire ? lui demandais-je surprise en haussant les sourcils.
— Non, attends encore, me dit-il en souriant légèrement. Donc pendant ces années de chaos, en juin 1980, ma mère venait d'accoucher.

Je fus surprise qu'il me raconte sa naissance mais le laissai continuer sans l'interrompre.

— Comme mon père n'était pas là pour l'aider, ma mère a demandé l'aide d'une amie, une femme dont le mari était aussi un... un mangemort. Elle est venu à la maison pour l'aider à s'occuper de moi. Elles se connaissaient bien parce qu'elles étaient amies au collège, continua-t-il.

Je m'étais bien installée et écoutais l'histoire de Malefoy sans le quitter des yeux.

— Il y avait aussi une prophétie... qui disait qu'un enfant né fin juillet pourrait détruire le seigneur des ténèbres...

Je réfléchis un instant.

— C'est la prophétie d'Harry ? lui demandais-je.
— Oui..., dit-il en souriant.

Je froncais les sourcils ne voyant pas le rapport entre ces deux éléments. Il continua.

— Donc l'amie de ma mère était restée à la maison pendant plusieurs mois et un jour elle a eu super mal au dos. Alors ma mère l'a allongée et là elle a ressenti de grosses contractions. Enfait c'était quelque chose de tout à fait moldu. On appelle ça un...
— ... deni de grossesse ? complétai-je à sa place.