𝐨𝐬 𝐛𝐨𝐨𝐤 | 𝐤𝐩𝐨𝐩

° only you - sana / twice

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Vous savez les histoires d'amour impossibles,mais qu'on croit réalisable où par moment de petites parcelles d'espoir se glissent pour se faner peu de temps après? J'avais la tête noyée dans cette situation.

Vous savez ses héroïnes de manga au regard pétillant où la vie semble belle et à l'allure enjouée où rien ne peut fracasser ce coeur,certainement fragile,néanmoins tellement innocent que la vie dure ne réussit même pas à l'atteindre? J'aimais une fille identique.

Une fille qu'on était pas obligé de connaître parfaitement pour deviner qu'elle nageait sur un petit nuage rose ainsi que moelleux,une fille pouvant nous persuadé qu'elle avait été divinement façonnée par les anges,une fille vive attirant la joie autour d'elle,autant que pour ses amis que de pures étrangers. Jamais je n'aurais crue qu'on jour j'allais tomber amoureuse de ce genre de personne. Tout simplement car j'étais le contraire d'elle,tandis que le périmètre où elle se tenait rayonnait,le mien était pluvieux,pas une pluie torrentielle,mais des gouttes fines ainsi que tranquilles faisant reculer n'importe qui ayant l'envie de m'approcher.

J'étais de nature réservée,néanmoins je pouvais parler sans problème à d'autres élèves,bien que cela ne m'enchantait réellement. J'arborais souvent - sans le remarquer - un visage fermé paraissant froid ainsi que frustré et empruntait un ton sec lorsqu'on m'adressait la parole sans que je m'y attende. C'était plus fort que moi. Je n'étais pas la plus féminine,cheveux court comme ceux qu'affichaient les garçons du lycée,le port de la jupe de l'uniforme chez ma personne était inexistant - je détestais cela - et on me confondait une fois sur deux pour un jeune homme. Après,c'était mon style donc je savais que ce genre de remarques allaient pointer le bout de leur nez un jour ou l'autre. J'en étais consciente.

Puis il y avait Sana - c'est ainsi qu'elle se nommait,Sana Minatozaki - se trouvait à déborder de féminité,était timide mais une timidité me durant que d'infimes secondes,car elle se faisait bousculer ainsi que voler sa place par son quelconque opposée et j'avais observée que la plus grosse brute bestiale pourrait se voir envoûter par le charme de la japonaise qui ferait fondre son coeur de dur à cuire en même temps. Cette fille me laissait par moment perplexe alors que la question « Pourquoi donc j'étais amoureuse de l'humain qui serait certainement l'antonyme de mon nom? » ,la seule réponse plausible ayant apparue un jour où j'essayais de répondre à cette interrogation se trouvait à être,personne ne peut lui résister,même pas moi.

Ça ne faisait pas longtemps que j'étais certaine des sentiments protubérants m'animant à son encontre. C'était ce matin frisquet d'automne que tout cela m'avait frappée de plein fouet. Lorsque je l'avais vue se pointer en classe avec cette chevelure rose bonbon et ses joues de la même couleur à cause du temps hostile,si ma chaise n'avait possédée de dossier,mes fesses se seraient probablement retrouvées sur le sol. Je me rappelle mes yeux ne pouvant se décrocher de sa personne de la première cloche à la dernière libératrice,mon coeur perdu face aux émotions l'assaillant tandis qu'il n'avait rien demandé et mon envie monumentale d'aller la complimenter sur sa nouvelle chevelure lui allant à merveille.

Et je l'avais fait,les mains tremblantes comme une pauvre feuille sous un chaud vent d'été.

-J'adore tes nouveaux cheveux,tu es superbe. Lui avais-je écrit sur un petit papier immaculée glissé sous sa trousse sans y inscrire mon prénom.

Je paraissais forte,néanmoins lorsqu'il advenait de parler à cette fille retournant mon être au complet en me nouant la gorge à la simple pensée de lui adresser la parole,mes sens quittaient mon corps en m'envoyant des doigts d'honneur. Donc prononcer des paroles brûlantes ne souhaitant qu'être articulées au travers d'un court message était la seule et unique effort possible. De ce fait,je pense que les conversations que nous avions eu se résumaient à un néant profond ainsi que silencieux à en ennuyer les sept milliards d'être humains abritant cette vaste terre. C'était alarmant,parce que mon envie d'échanger ne serais-ce que deux trois phrases banales,d'attirer son attention ou d'apprendre à la connaitre criaient de désespoir face à mon inaction - et ma malchance - .