Participation concours ^^

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Hey ! J'ai écrit cette nouvelle pour le concours de phanietwin (avec le thème numéro 9). J'ai adoré l'écrire ☺️😘

Tu sais, je ne crois pas être la méchante de cette histoire. Si il devait y en avoir un, ce serai toi. N'aurais-tu pas pu rester vivante, comme tout le monde ? Mais non, il a fallu que tu fasses ton intéressante. Comme toujours.

Ce matin là, pourtant, tout avait commencé normalement. Je m'étais réveillée, j'étais allé au lycée, je t'avais détesté. Une journée classique. Cette haine envers toi, elle était si forte. Tu me rends folle, tu me rendais folle, avec tes grands yeux de biche apeurée, et tes sourires brillants de fausses manières. Tu essayais tellement d'être aimée. Alors, je l'avoue, ça a tourné à l'obsession. Je t'observais tout le temps, je ne dormais qu'à peine, je te regardais dormir à travers la fenêtre de ta chambre. Tu sais, je te détestais moins, quand tu dormais. Tu enlevais ce maque de faux semblant. Tu étais pure. Mais tu te réveillais toujours. Et puis, un jour, tu as expliqué à tes parents que tu te sentais observée, que tu étais mal à l'aise; et ils ont installés ces foutues caméra de surveillance, qui m'ont privées de ton innocent sommeil. Je n'ai plus vu que la version de toi que je détestais, tout le temps, dans les couloirs, à essayer d'être gentille avec tout le monde.
Mais, jusque là, tout allait bien, j'aurai pu supporter. Mes nuits étaient très courtes, mais je pouvais gérer. Mais, tu as trouvé cet espèce d'idiot, avec qui tu étais encore plus fausse, encore plus écoeurante. Le jour d'après, tu m'as demandé si j'allais bien, apparemment, j'avais l'air épuisée. Tu m'as dit de ne pas perdre espoir, et que quel que soit mon rêve, il finirait par se réaliser. Mon rêve ? Te revoir, simple, à nouveau. Et je n'ai plus pensé qu'à ça. Mais, te voir dormir à nouveau chez toi m'étais impossible. Un plan s'est formé dans ma tête. Alors, j'ai fait la fillette apeurée, celle qui a besoin de soutien. Tu n'as pas pu dire non, bien sûr. Tu es si parfaite.

J'ai glissé un somnifère puissant dans le smoothie que je t'ai servi, et comme prévu, tu t'es écroulée comme une masse. Là, j'ai pu te regarder dormir, toute l'après-midi, je ne me lassai pas, ton visage était si doux, et j'avais de tels sentiments violents envers toi. C'est cet éclat que tu as du percevoir quand tu t'es réveillée. Mais, tu sais, je ne t'aurais pas fait de mal. Tu es partie, tu as prétexté un rendez-vous avec ta mère, et tu m'as laissée, seule. Si ce jour là, tu étais restée, si tu m'avais embrassée, tout aurait pu être différent. Mais, tu ne l'as pas fais.

J'ai pris la voiture de ma mère, et je t'ai suivie. Je ne sais pas ce que j'avais en tête, je crois bien que je voulais te faire tomber dans le coma en te renversant avec douceur, pour te voir dormir, mais tu as choisi de prendre une ruelle dérobée. J'ai conduit jusqu'à la sortie de la ruelle, mais tu ne sortais toujours pas, alors je suis allée à ta rencontre, à pied. Et tu étais là.

Plus belle que jamais, plus pure que je ne t'avais jamais vue. Ton souffle étais faible, presque inexistant, et un poignard était planté dans ta cage thoracique. A chacune de tes inspirations, de longs ruisseaux de sangs dévalaient ton flan, et coulait au sol, formant une flaque de sang qui semblait noir à la lumière lointaine des réverbères. Tu saignais sur le sol, et j'adorai ça. Je me suis agenouillée à tes côtés, et j'ai posé ta tête sur mes genoux. Tu m'as jeté un denier regard suppliant, et tu t'es éteinte. Un éclat de rire a traversé ma gorge, un vrai rire pour la première fois depuis des années, et j'ai passé la main dans tes longs cheveux blonds. Je crois que tu ne m'avais jamais parue si belle. C'est à cet instant précis que je suis tombée amoureuse de toi.

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