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                      Pdv Kayden

              ( Catherine en média )

Je me levais de bonne heure ce matin et décidais de me faire une tasse de thé avant de partir pour le lycée. J'allumais la cafetière quand quelqu'un sonna, j'ouvris et fut surpris de la personne qui se trouvait au pas de la porte;

 J'allumais la cafetière quand quelqu'un sonna, j'ouvris et fut surpris de la personne qui se trouvait au pas de la porte;

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- Bonjour Peter, je m'attendais pas à te voir de si bonne heure ! M'étonnais-je

- Bonjour Kayden, oui je sais. En fait ta mère est très inquiète à cause d'une affaire et je voulais m'assurer qu'elle ait passé une bonne nuit

- Ah! Fis-je douteux

- Alors tu comptes me laisser ici ou tu m'invites à entrer?

- Bien-sûr entres fait comme chez toi!

Il entrait et admirait l'entrée comme s'il y était pour le première fois, de toute évidence il se sentait mal à l'aise à cause de la scène de tout à l'heure. J'en profite pour aborder un sujet sensible ;

- Euh Peter...

- Oui qu'es ce qu'il y a? Demande t'il en le fesant face

- Quand comptes-tu faire ta demande à ma mère ?

Il me regarde déconcerté, je ne voulais pas le mettre mal à l'aise mais il devait envisager d'aborder le sujet avant qu'un autre l'approche

- Euh Kayden c'est une affaire compliqué...

- Il n'y a rien de compliqué Peter moi je t'aime bien et tu connais maman depuis alors qu'es ce qui t'en empêche ?

- Catherine a vécu certaines expériences dans sa vie qui l'ont bouleversé et ...

Je ne le laisse pas finir que j'enchaîne

- C'est à cause de mon père nespa ? Demandais-je de but en blanc. Elle ne parle jamais de lui à croire qu'il n'a pas existé, je veux savoir qui il est Peter s'il te plaît.

Il s'était tu, un silence qui en disait long. Je voulu insister mais les raclements de gorge de ma mère suffirent pour me stopper. J'abandonnais et retournais dans la cuisine finir ce que j'avais commencé.

                     Pdv Catherine

Je me levais avec beaucoup de lourdeur, je n'avais presque pas fermé l'œil de la nuit partagée entre les fantômes de mon passé et l'affaire Jonhson. En me regardant dans la glace je pus constater en effet que ce procès me préoccupait plus que ce que je ne m'imaginais, du fait des cernes apparus sur mon visage.

Encore à moitié endormie, il me fallait une tasse de café pour démarrer la journée. Je longeais alors le couloir et constatais que la porte de mon fils était entrouverte, j'y jettais un coup d'œil indiscret mais je pus m'apercevoir qu'il n'y avait personne ; c'est alors que j'entendis la voix de Peter en bas - que pouvait-il faire là de si bonne heure ? Ce n'était pas dans ses habitudes-

- Quand comptes-tu faire ta demande à ma mère ? Cette question de Kayden me fit rigoler intérieurement, il avait compris que je n'étais pas indifférente à Peter. Je restais caché pour entendre la suite de cette conversation intriguante.

Mon amoureux secret, intimidé par l'interrogatoire que lui fesait mon fils, se contenta de balbutier et essayer d'en dire le moins possible. Kayden n'étant pas dupe en profita pour tourner cette situation en sa faveur profitant de mon absence et aborda une de ses préoccupations.

- C'est à cause de mon père nespa ? Elle ne parle jamais de lui à croire qu'il n'a jamais existé je veux savoir qui il est, s'il te plaît Peter.

Il était de plus en plus embarrassé par les questions de Kayden qui désirait ardemment de connaître son géniteur. Mais il n'entirerait rien de Peter car il a toujours voulu me protéger de mon passé, m'aider à vivre de nouveau sans ce fantôme qui me hante. Il fallait que j'interrompe cette conversation, même si je comprenais que Kay avait le droit de connaître la vérité.

Je sortis de ma cachette en me raclant la gorge, mon fils me jetta un regard déçu et s'en alla tandis que mon meilleur ami me fit des yeux de soulagement. Arrivée à sa hauteur je lui fis la bise et l'indica mon bureau. Nous entrâmes et je fermais la porte derrière moi pour éviter qu'un mot ne sorte de cette pièce ;

- Qu'est-ce que tu fais là Peter, je ne m'attendais pas à ta visite à une heure comme celle çi? Le questionnais-je en prenant place en face de lui;

- Tu n'avais pas l'air d'aller bien hier alors j'ai voulu savoir si tu avais pu t'endormir sans trop de soucis.

- Pour tout te dire non, je ne sais pas pourquoi mais les fantômes refont surface, dis-je en passant une main sur mon visage. Je dois faire un tour chez ma psy cet aprem.

- C'est sans doute à cause d' Elisabeth. Se contente t-il de dire

- Oui peut-être.

J'allumais mon ordinateur pour ne pas avoir à me ressasser cet épisode de ma vie qui aurait dû être enterré en enfer depuis des lustres. Celui en face de moi m'observait sans rien dire, mais je sentis qu'il voulait aborder un sujet:

- Tu as perdu ta langue Pit? Le taquinais-je

- Pourquoi ne dis-tu pas tout simplement la vérité à ton fils? Ça se voit qu'il a envie de savoir qui est son géniteur. Pendant combien de temps compte-tu tenir?

Je me crispais et refermais aussitôt l'appareil, je pris un grande respiration avant de répondre :

- Parceque ce n'est pas simple comme tu le dis. Comment veux-tu que je lui dise ce que cet homme ma fait ? Il a gâché ma vie et je ne veux pas qu'il gâche celle de mon fils en lui révélant ça.
Je me relevais et fit volte-face à la baie.

- Et toi? Quand décidera-tu de tourner la page et te reconstruire ? Ça fait déjà 19ans Cathe. Ajoute-t-il en se levant à son tour.

Il avançait lentement vers moi, arrivé à ma hauteur il me força à lui faire face et pu constater que mon yeux étaient remplis de larmes et de douleur. Je souffrais plus que personne ne pouvait l'imaginer, mon âme était détruite par la méchanceté d'une personne que je souhaitais la mort au plus profond de mon être.

Il sortit un mouchoir de sa veste et m'essuya le visage, il le fesait si tendrement que je me laissais bercé au rythme de ses caresses, sa présence m'apaisait et me réconfortait. Peter ne m'était pas non plus indifférent, mais la peur occupait une trop grande place pour que je puisse envisager une quelconque relation.

Peu à peu nos visages se rapprochaient jusqu'à dépasser la proximité qui nous séparait, dans un dernier souffle nos lèvres se joignirent, nos respirations se marièrent et nos langues se livrèrent à une valse des plus passionnée.

DistressWhere stories live. Discover now