Chapitre XV

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Le ciel semblait plus bleu, l'horizon bien plus éclairé et le soleil illuminait la fraîche neige de ce mois de décembre de façon éclatante. Le marché restaient plein de monde alors que nous étions à seulement quelques jours des fêtes de Noël. Les enfants montrait en tout innocence ce qu'ils voulaient avoir sous leur sapin et les parents malicieux en prenaient bonne note. Ce jour, le vieil homme se trouvait de sorti dans le marché. Émilie et Willy, quant à eux, profitait de la douceur de température pour sortir seuls, main dans la main. Leurs sentiments étaient resté enfoui et aucun d'eux ne se sentaient à en faire par le premier. Mais cette poigné chaleureuse qu'ils partageait tenait son mot à dire. La jeune femme portait soudainement sur cet homme déguisé de blanc et de rouge, avec un regard enfantin, avant de se diriger vers ce dernier.
« Vient ! Je vais lui dire mes souhaits. Tu viens ou tu m'attends ?
- Tu n'es pas un peu trop vieille pour tout ça ?... Sauf si c'est la tendance... Quoi que même si ça l'était je-
- D'accord je ne serrais pas longue ! L'interrompait-elle
- Et mais non ! »
Il s'empressa de la suivre jusqu'à l'homme assis sur son trône de réduire dorée et de coussin rouge en velours. La jeune fille regardait Willy avec un de ces grands sourire d'enfant.
« Ho Ho Ho... Qui es-tu ma jeune enfant ? Demandait le vieil homme.
- Je m'appelle Emilie, je veux te donner ma liste de souhaits pour cette année.
- Je suis tout ouïe ma grande. »
Elle hésitait quelques secondes en mordillant timidement sa lèvre tout en posant son regard sur le chocolatier. Il ne semblait pas comprendre ce pourquoi elle semblait s'imaginer. Et il fut surpris en voyant que l'etudiante chuchotait à l'oreille du vieil homme. Elle ne souhaitait donc pas qu'il l'ecoute. Peut-être qu'elle avait honte ou bien que ce n'etait pas un cadeau pour elle. Une fois terminé, le père Noël ricanait en regardant Willy du coin de l'oeil. Elle se dirigeait t'aiment en sa direction et prenait son bras dans le sien en traçant un grand sourire sur son visage.
« Et bien, Qu'est-ce que tu lui as demandé ? Disait il sur un ton curieux.
- Oh regarde ! Des peluches.
- Ah tu veux jouer à ça ? Marmonait-il. Elle lui répondait que par un petit ricanement qu'elle tentait tant bien que mal à cacher.
- Hm tu ris friponne. »
Il leva légèrement la tête en gardant ses deux yeux violets Amethystes sur la jeune femme. Regard qu'elle ignorait simplement.
« Mais comment je vais faire alors ? Pour savoir ton cadeau idéal ?
- Oh ne t'en fais pas, ça ne te sera pas difficile, riait-elle. Et puis, qui t'a dit que je voulais un cadeau ?
- J'en étais sur ! Tu ne lui a rien demandé pour toi.
- Qui t'a dit que je n'en voulais pas pour moi.
- Alors là tu me perds.
- Je m'en doute.
- Et tu en joue encore !
- Il y paraît !
- Arrête ça !
- Arrêter quoi ? »
Ils échangeaient un regard pendant de longues minutes avant que l'un d'entre eux ne se résolve à detourner et perdre le jeux.
« De toute manière, il sera facile pour toi de trouver ce que j'ai dit à l'oreille de ce bon père Noël.
- Je pense que si le contraire se passe, jamais je ne me pardonnerais.
- Parce qu'il n'y aurait rien à pardonner ! S'exclama-t-elle. »
Il lui donnait un de ses fameux sourire, la réponse qu'elle lui donnait n'avait comme seul dont que le réconfort.
« Bon, tu m'emmenes voir ces peluches ? Lui demandait il
- Oui ! Regarde donc. Elles sont craquante.
- Oui... Si par craquante... Lui chuchotait il, tu veux dire effrayante...
- Ah bon ? Tu ne les aimes pas ? Je les trouve réalistes.
- Ce sont des lapins.
- Oui c'est chou, des lapins. Quel est le problème ? Les lapins ?
- Je... J'ai de mauvaises expériences avec ces petites bêtes. Et les voir empaillés comme ça me met mal à l'aise.
- Oh tu es phonique de lapin... Ricanait-elle. Je respecte... Je respecte...
- Oui c'est bien ce qu'ils disent tous.
- Mais moi je suis sérieuse. »
Elle le prit par la main et ensemble, ils s'eloignaient du refuge de lapins. Soudain, les narines de la jeune fille étaient attirés par une odeur très sucré qu'elle connaissait par coeur. Elle s'y dirigeait jusqu'au propriétaire. Ludy était toujours fidèle au post. Sa mine semblait triste comme eterni par de longue journée sans motivations. C'est alors qu'Émilie se souvenait que cela faisait maintenant des jours qu'elle n'etait pas venu le voir, depuis qu'elle avait fuit du bus.

Last Christmas... (Charlie Et La Chocolaterie)Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon