Après-midi pluvieux.

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Des nuages grisâtres, tombe sur la Terre insouciante

Le déluge soudain des dieux, formidable descente

Une averse de glace, saisissant les cœurs asséchés

Simple mortel je tremble, le mien n'est pas abrité.


La Pluie rancunière déferle, volée de flèches humides

S'abat féroce sur les toits, force les portes immobiles

Les minces fenêtres se tordent, martelées elles gémissent

Patientent et attendent silencieuses, l'éclaircie salvatrice.


Je talonne dans la pénombre, le Soleil apeuré

Qui offusqué cache son éclat, de peur d'être mouillé

Ses tendres rayons me manquent, je cherche dans le silence

Son absolue clarté qui réchauffe, et réveille mes sens.


Les jours se succèdent, désireux de tromper mon ennui

Sous cette triste rincée, j'ouvre mon petit Parapluie

Je marche proche du bord du quai, trempé de haut en bas

Suivant distrait le fleuve ardent, guide trompeur de mes pas.


*

Le poème dont parlait Anton, souvenez-vous.


J'ai dix-huit ans et je...Where stories live. Discover now