« C'est connu, les mauvais garçons tombent toujours pour les bonnes filles, et moi, je ne fais pas exception à la règle »
❝Elle n'est sûrement pas la fille la plus populaire du lycée, ni la plus belle. Mais cette fille dégage cette petite étincel...
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Ma moto garée sur le parking du lycée j'attends que Cassiopée mette pieds à terre pour mieux me placer. À cette heure-ci, peu d'élèves sont présents dans la cour, étudiant dans leur salle désignée sur l'emploi du temps.
Je regrette que nous soyons retournés au lycée si rapidement. J'aurais préféré rester à la plage plus longtemps, seulement il était préférable de venir ici - c'est ce que Cassiopée pense, en tout cas -.
Et c'est lorsque nous pénétrons dans le bâtiment que je me rends compte des choses: notre petite bulle vient d'éclater et Cassiopée va s'éloigner de moi, comme elle a l'habitude de faire lorsque nous sommes ici. Et comme pour aggraver la situation, c'est maintenant que la sonnerie décide d'informer les lycéens que leur heure de cours est terminée.
Mais je ne veux pas qu'elle s'en aille de suite. Je veux retrouver ce petit cocon qu'on s'est créé.
Pour profiter du dernier moment ensemble, je laisse Cassiopée me guider. Je reste près d'elle jusqu'à ce qu'elle s'arrête pour m'informer que l'on doit s'arrêter près de la salle de monsieur Payne, son professeur de langues.
Je fouille dans son regard dans le but de déchiffrer un quelconque message. Les voix autour de nous s'effacent et ce que j'y vois et plus précieux que n'importe quelles merveilles du monde: Cassiopée a retrouvé un peu de cette étincelle que j'aime tant.
Et tandis que mon coeur s'accélère, je le sens faire un bond immense dans ma poitrine lorsqu'un léger sourire se forme sur son visage d'ange.
— Ne pense pas trop à moi, Reed.
— Rêve toujours, bad-boy.
Et c'est sur cette jolie phrase que Cassiopée me tourne le dos, avançant ainsi vers sa salle. Je peux dès à présent sentir mes membres se détendre et mon cœur explosé en des milliers morceaux de pur bonheur.
Est-ce que c'est ça l'amour ? Je n'en sais rien. Mais ce dont je suis sûr, c'est que cette fille va me rendre fou. Elle contrôle mes émotions sans même s'en rendre compte.
J'ai l'impression de ressembler à un enfant et le regard intrigué des élèves me poussent à croire que je me donne en spectacle. Je remets donc bien ma veste en cuir pour me redonner contenance avant de prendre mon air le plus sérieux. Je fais comme si de rien n'était alors qu'intérieurement je brûle d'excitation.
Le téléphone en main, je compose le numéro de Stev'. Son heure de pause tombe ici alors il ne perd pas de temps à répondre.
— Alors mec, c'est comment ? Me demande-t-il de but en blanc.
