Chapitre 27: Hadès

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Aujourd'hui, pour changer un peu et parce que j'ai passer une merveilleuse nuit, j'ai décidé de ne pas torturer l'ange du matin. Non, j'attendrais midi.

Anaëlle ne me regarde pas, en revanche, les deux sottes à côté de moi demande de l'attention, je me fiche d'elles, elles n'étaient qu'un moyen de passer le temps quand Anaëlle n'était pas là, rien de plus. Il faudrai que je remette les pendules à l'heure.

Je jette un dernier regard à Anaëlle, elle ne me regarde jamais dans les yeux, je lui fait peur, et j'aime ça. Ce sentiment de supériorité est le plus important ici.

Après que tous les démons sont partis, il ne reste que Anaëlle et moi. Je m'approche d'elle et pose ma main sur sa joue. Malgré que je la considère comme un objet, elle est la seule que je veux traiter comme ça, elle pourrais tout avoir si elle le voulais.

Je l'embrasse, je sent qu'elle résiste, puis je pose ma mains sur le bas de son dos et l'attire vers moi. Elle résiste, encore.

- Quand vas-tu cesser de résister ?

- Quand tu m'auras rendu ma liberté.

- Mais enfin, tu es libre. Tu peut te promener partout dans les enfers, n'est-ce pas suffisant ?

- Ce n'est pas ce que j'appelle la liberté, dit-elle en ce s'écartant de moi.

Je me recule et lui tourne le dos.

- Ce soir après le dîner, ne soit pas en retard.

- Oui, réponds t-elle tout bas.

On ne peut pas dire que je suis méchant. Chacun fais un peut comme il veux. Il faut juste qu'ils m'obéissent.

••

Viens mon moment préféré de la journée. Depuis le temps que j'attendais de torturer un ange de nouveau.

Je prend une grande inspiration avant d'attraper le fouet que Magnus me tend.
Je recule de cinq pas et donne un coup de fouet à cet ange dont j'ai oublier le prénom.

- Il serai mieux pour toi que tu coopères.

- À quoi bon ? Que je parle ou non je vais mourir.

Je ris, ce qui entraîne celui de mes camarades.

- Soit, dis-je simplement avant de lui affliger un nouveau coup. Relève la tête et regarde moi.

Il le fait, il plonge son regard angéliques dans mon regard démoniaque. Ce qu'il peut être con.

Puis son regard ce pose dans la foule derrière moi, instinctivement je me retourne. Il regarde la petite blonde la, j'ai oublier son prénom, Noemi, non, Naomi , oui c'est bien ça.

Je claque des doigts et montre Naomi du doigt, Magnus l'attrape par les épaules et la pose devant moi.

- Tiens la, on ne sait jamais.

Je vois qu'elle tremble, elle pose son regard un peut plus loin, elle n'ose pas me regarder non plus. J'adore ce sentiment de supériorité. Je prend une nouvelle inspiration et me tourne vers l'ange.

- Imaginez-vous mes amis, dis-je en me retournant vers la foule, cet ange s'est pris d'affection pour ce démon. Pas n'importe quel affection, l'amour !

La foule émet un « oh » avant de passer leurs regard de la fille à l'ange, puis de l'ange à la fille.

- Mais elle, est-ce qu'elle l'aime ?

Je m'avance vers elle et relève sa tête à l'aide de mon indexe, la forçant à me regarder dans les yeux. Malgré ça, son regard reste bas.

Je ris, cette situation me fait rire.
Je me recule et fais signe à Magnus de ce retirer.

- Bien, si tu ne coopères pas, je la torturerai elle.

Il me regarde près à parler.

- Non, ne dis rien, s'il te plaît, la supplie Naomi.

- Tu préfère la voir souffrir ?

Il baisse la tête et je donne un coup de fouet à Naomi. Cette dernière hurle de douleur et Anaëlle viens ce mettre entre nous.

- Reste à ta place, je lui ordonne.

- Les garçon, emmenez la dans sa chambre, dit-elle avant que Charles et Hugo emmène Naomi.

- Non.

Ils s'arrêtent.

- C'est à moi que vous devez obéissance.

- Charles, Hugo, emmenez la.

Ils obéissent et je m'approche d'elle la prenant par le cou.

- Que t'ai-je dis ?

- Vas-y, torture moi, qu'est-ce que tu attends ? Mais si tu fais ça, tu n'arriveras plus à subvenir à t'es besoin, et ce n'est pas c'est démons désespérées qui y arriverons !

Elle n'a pas tord. Personne n'arrive à sa cheville. Je la relâche et elle peine à reprendre son souffle.

- Estime toi heureuse, dis-je simplement en me retournant devant l'ange. Bon, gardons-en un peu pour le dîner, il ne faudrait pas que tu meurs avant que j'obtienne des informations, je ne pourrais plus attendre !

Je me retire vers mon trône, j'adore les entendre agoniser, alors que celui-ci me paraît bien silencieux.

J'appelle Anaëlle et elle s'assied à côté de moi, je perçois les marques que mes doigts ont laisser autour de son cou. Quelle satisfaction.

J'aime faire du mal aux gens, surtout quand ils me supplie de leurs laisser la vie sauve. C'est ce que Anaëlle faisait au début, puis il y a eu un petit accident et elle a tout arrêté. C'est ennuyeux maintenant.

Ange ou Démon     Where stories live. Discover now