Ange ou Démon

Chapitre 33: Ana

Je ne suis pas une bonne actrice, mais le coup de l'évanouissement marche à tout les coups.
Hadès n'a plus de coeur depuis qu'il a perdu Perséphone, mais il sait que s'il me perd, il n'aura plus personne avec qui jouer.

Le vieux pervers de Magnus me fais m'assoir, voyant la difficulté que j'ai à effectuer ce simple geste, Hadès décide de me porter jusqu'à ma chambre.

Il me dépose sur le lit et m'ordonne de ne sortir qu'une fois que j'irai mieux, pendant ce temps, il va chercher les deux démons qui sont sortie de la fausse.

J'attend une dizaines de minutes puis je sort, direction l'entre-deux, l'unique endroit dans lequel peu ce trouver son bureau. J'ai passer plus de temps dans à errer dans chaque couloirs que n'importe qui, et je sais très bien à quoi ressemble la grande porte.

Je longe plusieurs couloirs, je connais le chemin maintenant. J'arrive devant les grandes portes noir orné de spirales rouge. Deux gros anneaux en or font office de poignée. Je tire celui de la porte de droite et y entre.

Des milliers d'enfants, de jeunes ou encore de personnes âgées me font face. Je les regardent, ils ne semblent pas heureux, ils n'ont pas encore été repêchés.

Je ne dois pas m'égarer et me fraie un chemin parmi tout ces mort jusqu'à une autre grande porte de la même composition que celle des enfers, mais celle-ci est blanche et les spirales sont or. Celle du paradis, sans aucun doute.

Je refait le chemin en sens inverse et vois une petite portes juste à côté des grandes portes des enfers.

Fermer à clef, évidemment. J'enlève une pince à cheveux de mon chignon qui se défait dans mon dos, bien sur la pince de maintient, évidemment, puis je l'entre dans la serrure et l'ouvre avec difficulté.

Je me faufile à l'intérieur et court jusqu'au bureau, là où ce trouve un trousseau de clefs. Je le prends et fait le tour de la pièce, je n'ai jamais mis les pieds ici. Il n'y a rien de personnel. On ne dirai même pas un bureau.

À l'époque ou Perséphone vivait ici, il devais y avoir de la décoration. Maintenant, tout est terne et tout ce joue entre le rouge et le noir. Hadès est un mec complètement barge et dépourvu de sentiments autres que la colère et la jalousie.

Mes yeux ce posent sur l'horloge, presque l'heure du dîner, déjà ?

Je sort en prenant soin de ne faire aucun bruit, et je cherche la clef correspondant à la serrure de la porte des enfers pour pouvoir rentrer dans ce qui me semble le plus ressemblant à un chez moi.

••

Je suis à table, je fais semblant de ne pas allez très bien, même si Naomi à compris mon petit manège, je sais bien que je ne pourrais pas en jouer une seconde fois.

Après le dîner, je ne sais pour quelle raison, Hadès ordonne à Magnus de nourrir Alec, il m'assure pourtant que c'est uniquement car s'il meurt maintenant, il devra encore attendre des mois avant de capturer un nouvel ange. Et tout le monde sait que Hadès n'est pas très patient, la dernière mission que nous avons effectué en n'est la preuve.

Après que tout le monde est rentré dans ses appartements depuis une bonne heure, je passe chercher Hugo et Charles avant de passer devant la chambre de Naomi, elle m'attend avec le sac de nécessaire.

Nous prenons le chemin de la salle et entrons pendant que les garçons montent la garde.

Pendant que Naomi cherche de quoi nourrir Alec, je cherche désespérément la bonne clef parmi toutes celles du trousseau. Même si Magnus a assuré qu'il avais nourri Alec, si ce dernier à refuser de manger ce n'est ni Magnus ni Hadès qui le forceront. Ils n'ont pas d'autorité sur lui, pas vraiment.

Je l'es essaient toutes, jusqu'à en trouver une en forme d'os, je l'essaie, c'est la bonne.

J'appelle Charles pour qu'il vienne rattraper Alec, il ne tiendra pas sur ses jambes et c'est lui le plus fort. Je détache son autre bras et Hugo viens aider Charles à traîner Alec.

Nous essayons de faire le moins de bruit possible en traversant les couloirs, nos pas sont étouffer par les épais tapis rouge et les faibles ampoules projette nos ombres sur les murs.

Nous ne pouvons pas marcher très vite, notre objectif étant de ne pas faire de bruit, surtout qu'Alec est en pleine agonie.

Nous arrivons devant les portes et je les ouvrent, la sortie est un peu plus loin, nous trainons le corps d'Alec sous les regards pesant des morts.

Nous arrivons au centre de la pièce et je peine à trouver la bonne clef pour nous faire redescendre.

- Une fois que j'aurai ouvert la porte, vous aurez cinq secondes pour me suivre sinon elle ce refermera jusqu'au prochain cycles.

Tous hoche la tête et je tourne la clef.
Les portes s'ouvrent et j'attrape la main de Naomi avant de sauter, suivit de près d'Hugo portant le corps d'Alec, Charles arrive quelques secondes avant que la porte ne ce referme, c'est un soulagement.

Je sais que je devrais ne rien ressentir pour Charles, mais c'est trop difficile.

« - Vous dites qu'un autre garçon que lui vous courtise ?

- Il est charmant.

- Mademoiselle Anaëlle, pourquoi ne pas sortir avec lui dans ce cas. Depuis quelques temps vous êtes différente et si je ne me trompe pas c'est grâce à lui. Je me trompe ?

- Parce qu'il le saura. C'est moi qui lui ai dit de le prendre. Si je sort avec lui, l'autre le tuera, et il me tuera.

- Vous êtes en enfer mais vous n'êtes pas morte, donc ?

- Non madame Wills. Je ne suis ni morte, ni vivante. Il les a tuer et m'a volé. Il m'a privée de liberté.

- Pour une fille qui vie avec le Diable, vous n'êtes qu'innocence.

- Je sais que vous me croyez folle madame Wills, mais je ne le suis pas.

- Je sais mon enfant, je sais. Mais viendra un jour où il faudra que vous vous faites soigner. »