Chapitre 47: Ana

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J'entend des pas devant la porte, j'y colle mon oreille, pas un son. J'ouvre la porte, Magnus fait les cents pas, mais qu'est-ce qu'il fou là ?

- C'est pour ?

- Hadès vous veux dans ses appartements.

Je roule des yeux et resserre les pans de mon peignoir.

- Dis-lui que j'arrive.

Je sort, il me suis, je me retourne et lui bloque le passage.

- Je peux y allée seule.

- Hadès n'a pas confiance en vous.

- Super !

Il m'escorte jusqu'à la chambre de Hadès, j'entre sans frapper, il à l'habitude. Son sourire pervers ne cache pas sa nervosité, je sais qu'il me cache quelque chose.

- Ton ami pervers m'a dit que tu voulais me voir.

- Cesse de l'appeler comme ça, il ne te fera rien.

Je croise les bras sur ma poitrine, tapant du pied.

- Alors ?

Il s'assied sur le lit.

- Ton comportement de gamine m'énerve.

- Mon comportement de gamine ?

- On ne t'a jamais appris que le mensonge est un péché trésor ?

- A oui, et les pêcheurs vont en enfers.

Il rit, son rire rauque, psychopathe et grave à la fois. Cruel, dégoûtant et pervers.

- Je sais que tu es partie de ton plein gré.

Oh. Là je suis dans la merde.

- Qui t'as dit ça ?

Il ne répond pas et se lève, plus froid que d'habitude. Les enfers se sont bien refroidis depuis mon retour.

- C'est Magnus qui t'a encore monter la tête ?

- Tu crois que je ne suis pas capable de démêler tes mensonges ?

- Pourquoi tu ne te maris pas avec ?

- ASSEZ !

Il me plaque contre la porte, sa main autour de mon cou. Il resserre sa prise et la folie contrôle ses actes, son regard en est rouge. Ma respiration se fait de plus en plus lente mais je ne le supplie pas de me lâcher, un sourire cruel se dessine sur ses lèvres. Mes yeux ce ferme, l'air ne passe plus, ne voit-il pas qu'il est en train de me tuer ? Si je pouvais mourir.

C'est comme ça qu'il à fait, je refusait de lui donner ce qu'il voulais alors il m'a attraper par le cou, serrant bien plus fort qu'il ne le fait maintenant, ça n'a duré qu'une fraction de secondes et quand je me suis réveillée j'étais déjà morte, promise à lui, marier à l'enfer.

Il me lâche mais je ne tient pas sur mes jambes, je m'écroule, tout est noir autour de moi, je ferme doucement les yeux, plus aucun bruit, l'obscurité totale et la nuit.

••

Mes paupières s'ouvrent doucement, je reconnait immédiatement le rouge qui peint les murs de ma chambre. Qui m'a amenée là ? Ce n'est pas Hadès en tout cas. Je m'assied dans mon lit, ma tête me fait affreusement mal mais je n'ai rien pour me soulager. Je me lève et m'accroche au mur pour allée jusqu'à la salle de bain.

Je marche avec difficulté jusqu'au lavabo, je m'y accroche et me regarde. Une tonne de maquillage ne suffirait pas à cacher les traces de ses mains autour de mon cou.

Ange ou Démon     Où les histoires vivent. Découvrez maintenant