Chapitre 32 | Drell

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Je suis réveillée par une violente baffe. C'est encore Maxel qui me réveille.

Pour le moment, il ne m'a rien fait de trop grave, à par me donner des coups de poing et de me couper légèrement avec un couteau.

Mais bizarrement, il n'y a personne avec lui aujourd'hui. C'est pas normal, habituellement, il y a toujours au moins deux hommes qui le suivent.

— Bien dormie ? me demande-t-il ironiquement.

— Mmh

— Je voulais qu'on parle seul à seul, fait-il en s'approchant de moi.

Il s'appuie sur mes genoux. Je grimace quand il touche mon hématome qui n'est pas encore guérie.

Il penche sa tête vers la mienne, de ce fait, la distance entre nous deux est très petite.

— Je voulais te détacher de ces liens et te prêter une chambre avec un lit confortable, mais à une condition. Tu joues dans mon équipe à la sioule, propose-t-il. Tu t'entraineras avec nous et tu feras les matchs.

Il est sérieux ? Il croit vraiment que je vais accepter son offre insensé ?

— Non, j'ai déjà une équipe, et j'y suis très bien.

Il se décale et prend un couteau dans sa poche. Il me le pace sous la gorge.

— Tu en es sûr ? Je pourrais te faire très mal si tu refuses, me menace-t-il avec son couteau.

_ Vous avez peur de perdre si je suis dans une autre équipe ?

Il retire son couteau de ma gorge, vexé par mon comportement, et m'entaille, d'un coup sec, assez profondément mon bras gauche. Du sang coule maintenant sur mon bras et s'écoule sur le sol. Ça pique.

— Tu as choisi ton camps à ce que je voie, mais tu ne sortiras pas d'ici aussi facilement.

Et bim, je prends un poing dans la tête. Putain qu'ça fait mal.

— Dans moins de deux jours, tu me supplieras pour que je te face rentrée dans mon équipe, dit-il en partant.

Je me retrouve encore seule, encore une fois, comme si la solitude ne m'avait pas assez suffi lors de ces dernières années...

***

J'en ai marre d'être ici ! ça fait plusieurs heures que je fous rien, seule, à parler avec moi-même ! Je me tape la discussion avec moi-même et c'est très marrant. Et en plus, j'ai faim et j'ai soif !

Le pire, c'est que je sens que je commence à attraper froid, je ne fais que tousser et j'ai de plus en plus froid. Mes plais commencent à me brûler, mais je reste dur face à ces douleurs.

Bon, faut que j'arrête, je me fais vraiment chier. Si j'essayais de faire tourner ma chaise ? ou si je la faisais tomber et que je tourne sur moi-même ? Oh non ! Si je sautais avec ! Oh ouais ! Je vais sauter avec ma chaise ! Oh putain, que je suis con... désespérante cette fille... Mais c'est marrant quand même. C'est comme ça quand je me fais chier, j'ai des idées complètement débile.

Je commence à sauter avec la chaise, ça ne va pas très haut pour l'instant, et je me décale au fur-et-à-mesure que je saute. Merde, j'avais oublié que j'étais accroché à une chaine ! Mais putain, plus con que moi tu meurs ! En conséquent, je me tôle lamentablement sur le sol froid et dur de cette pièce cinq étoiles.

Au moins je ne suis plus assise sur mon cul qui me fait atrocement mal. Je ne le sens plus du tout ! Mon cul est totalement rempli de fourmis ! C'est horrible cette sensation !

La Sioule, un jeu dangereux [EN CORRECTION]Where stories live. Discover now