Chapitre 95 | Harmes

223 8 4
                                    

Je m'en vais de cette pièce avant que je n'explose la gueule à ce merdeux. Si il m'aurait fait échouer une seconde fois, je lui aurais explosé la tête contre le carrelage. Mais heureusement, j'ai réussi à l'embrasser ! YES !

C'était tellement bon. J'ai adoré. Ses lèvres sont chaudes et sa nuque douce. J'ai eu tellement de bonheur à l'embrasser. Quand ses lèvres sont entrées en contact avec les miennes, j'étais tellement content. Ça fait plusieurs semaines que j'attendais ça.

Je n'ai jamais ressenti autant de bonheur. J'en avais des frissons dans tout mon corps. J'avais tellement envie de continuer, mais ce con m'en a empêché à cause de ses bruits d'animaux. Il est vraiment intenable ce gars !

J'ai eu beaucoup de mal à lui faire mes excuses. En temps normal, je ne me m'excuse pas souvent, mais là, avec elle, j'ai absolument voulu lui faire mes excuser. Et elle m'a rapidement pardonnée, heureusement. Et en me retournant pour la regarder, en train de se laver les mains au robinet après avoir coupé les légumes, elle s'est retournée vers moi et elle m'a souri, comme si elle avait oublié ce que j'ai pu lui faire « subir » la soirée dernière. Je n'ai pas résisté et je me suis approché d'elle en oubliant la cuisson du riz, elle a reculé en se perdant dans mon regard et en perdant tous ses moyens, tout en se laissant emportée par moi. Jusqu'à heurter le plan de travail, et je me suis quasiment collé gentiment à elle, pour lui faire comprendre que je veux plus être un simple ami ou un simple coach pour elle, que je sais ce qu'elle est et que je la veux comme elle est, que j'ai développé des putains de sentiments pour elle, et que je ne peux plus les ignorer. Voilà comment j'ai réussi à approcher Drell avant que Agrège ne vienne tout foutre en l'air.

J'enlève le riz du feu et je vais l'égoutter à l'évier. Quand je me retourne, Drell pose le plateau de légumes sur la table. Je la regarde avec un petit sourire en coin de lèvre.

Elle a réussi à atteindre mon cœur. Mais est-ce que j'ai réussi à atteindre son cœur à elle ? Elle ne montre aucun sentiment. Elle a beau me regarder avec un petit sourire très jolie, je ne peux pas voir ce qu'elle ressent.

Elle pose le plat sur la table. Je repose le riz que j'ai égoutté dans la casserole que je pose sur la table.

Je contemple son visage qui est encore marqué par Maxel. Ça me fait tellement mal de savoir que c'est de ma faute si elle a des cicatrices sur le visage.

_ Et du coup, vous êtes ensemble ? intervient Agrège en s'asseyant sur une chaise.

Je tourne mon regard vers lui, puis vers elle. Elle ne prête pas attention à sa question, du moins, c'est ce qu'elle fait paraitre en sortant des assiettes du placard.

_ J'ai mal au ventre, dis-je en me tenant le bas du ventre pour essayer de changer de sujet.

Et comme Agrège est trop con pour le remarquer, il se lève le cul de sa chaise et il regarde mon pensement en soufflant pour montrer son mécontentement face à ma douleur.

En vrai, j'ai trop mal, j'ai du mal à marcher normalement à cause de cette putain de douleur.

_ T'as pris des anti-inflammatoires ? me demande-t-il.

_ Il y a vingt heure.

Il tape sur ma plaie, ce qui me laisse une énorme douleur. Je grogne. Putain ! le con ! il a fait exprès !

_ Je vais te tuer mec. Tape-moi encore une fois et je te fais une tête au carré !

_ Tapette, dit-il en se reculant derrière Drell. Tu n'avais qu'à écouter ta soi-disant copine et prendre des anti-inflammatoires au lieu de faire ta tête de con.

La Sioule, un jeu dangereux [EN CORRECTION]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant