Wendy McCall, Tome 1 [ Teen Wolf ]

CHAPITRE 3

« ÉTRANGE MORSURE »

POINT DE VUE DE SCOTT

On avance profondément dans la forêt et il fait de plus en plus sombre. J'aurais peut-être dû écouter Wendy mais je savais que Stiles ne lâcherait pas l'affaire et je ne voulais pas le laisser chercher tout seul.

— Juste par curiosité : quelle moitié du corps on cherche ? demandé-je.

— Eh, j'y avais même pas pensé !

— Et si le meurtrier de cette fille est toujours dans le coin, hein ?

— Ça non plus j'y ait pas pensé !

On monte sur une petite colline alors que je me moque de mon meilleur ami.

— C'est rassurant de savoir que t'as tout prévu dans les moindres détails !

— Je sais ! ajoute-t-il, légèrement essoufflé. Au fait, tu comptais me dire quand que ta sœur était de retour ?

— En fait je comptais attendre que tu m'amènes chercher une moitié de cadavre dans les bois pour te faire la surprise, dis-je en rigolant.

Il soupire et marmonne des choses que je ne comprends pas. Je m'appuis alors à un arbre parce que j'ai un peu de mal à reprendre mon souffle.

— Tu pourrais pas attendre l'asthmatique et lui donner la lampe ?

Mais pendant que je prends une bouffée de ventoline, il continu d'avancer.

En voyant les flics sur notre chemin, Stiles m'entraine à plat ventre sur le sol. Et après un moment mon meilleur ami décide de courir dans une autre direction.

— Aller, on y va !

— Stiles, attend ! Stiles !

Je me mets à courir derrière lui contre mon gré en criant doucement son nom pour éviter d'alerter la police. Mais alors que je pensais être suffisamment éloignés des agents, Stiles trébuche quand un chien et un policier surgissent devant lui.

— On bouge plus !

— C'est bon on se calme, crie une voix que je ne connais que trop bien. Je connais ce petit voyou, il est à moi.

Alors que je me suis caché derrière un arbre, j'écoute Stiles parler avec son père.

— Salut papa, ça va ?

— Si je comprends bien, t'écoutes tous les appels que je reçois ?

— Non, annonce Stiles. J'écoute pas les plus chiants.

Je peux tout de suite imaginer l'air désespéré du shérif devant l'attitude puéril de son fils.